Les années passant, je n'avais pas réaliser que j'allai te rencontrer si souvent sur mon chemin.
Je ne te regardai pas durant mon enfance, j'avais assez d'amis pour m'amuser, rire. Même lorsque tu étais à la télévision, je ne comprenais pas pourquoi tu t'y trouvais. Tu pouvais être partout : sur une route, à la mer, sur un pic enneigé, dans une boutique. Tu portais souvent le même style de vêtement, un pantalon blanc ainsi qu'une tunique blanche, tu avais le visage pâle, tes grands yeux fixaient tout autour de toi, et tes longs cheveux tels une vague volaient.
Mais je me souviens le premier jour ou je t'ai rencontré, je me suis demandée : qui est tu, pourquoi est tu là, qui t'envoie. J'avais déjà ma famille et mes amis qui m'aimaient, je n'avais pas besoin d'une amie supplémentaire. Et te voilà disparue pendant des jours, des mois, des années. Je n'avais plus de tes nouvelles, et la j'étais triste, je me suis rendue compte que je ne pouvais plus vivre sans toi.  J'avais l'impression que tu jouais avec moi en apparaissant et en disparaissant, comme deux enfants qui s'amusent à cache cache. Pendant des années, tu m'avais oubliée, je pensais à toi jour et nuit, ma vie n'avait plus lieu d'exister.
Jusqu'au jour, où tu es revenue, vêtue de tes beaux habits blancs, ils étaient si blancs que j'avais dû mal à en reconnaître leurs formes. Tu étais si belle, je t'ai même confondue à un ange. Tout à coup je me suis sentie bien, tu m'avais emporté,  je savais que nous allions  faire le plus beau des voyages. Je t'ai tendue la main, et là tu me l'as refusée. Je n'ai pas compris...Tu as donc refusé mon amitié. Depuis ce jour là, j'ai peur de toi.

En réponse au défi "Rallye des Albatros : Pierre de Ronsard'

Jusqu'à aujourd'hui je t'avais attendu
Et là, face à moi, comme un ange tu m'es apparu
De plus en plus je t'ai voulu
Oh ! Oui, tu étais mon bienvenu


Et ce visage comme sorti de l'ombre
Ton regard dans le mien si sombre
Avec mon coeur  rempli de douleur
Respirant et m'imprégnant de ta douceur


Je buvais tes paroles tel un vrai délice
Me faisant oublier tous mes supplices
Envolées mes peurs devant toi
Ne souhaiter que toi près de moi


Espérer à tout prix continuer ce chemin
Et nous voir ensemble main dans la main
Souhaiter demain pour vivre alors pour soi
Moi, qui ne suis pas souvent sûre de moi


Mon coeur rempli de tendresse à t'offrir

Tu as reçu de ma part mes éclats de rire
Et toi, tu m'avais trouvé si belle
Que tout autour paraissait irréel

Peut être que les consignes de ce défi ne sont pas respectées, mais cela m'a fait du bien de l'offrir....

Eve ne cesse de rêver
De ses mèches échevelées
Se perd en stress
Désespère de ses détresses
Lève cette tête, prend le sens
Cherche quelques présences
Tente ses gestes préférés
Tendres caresses révélées
Se terre lentement, et blessée
En descente s'est relevée
Entre terre et mer s'est enmêlée
Crève et espère s'en démêler
Cherche desespérément et cède
Eve est encerclée et décède

Allez corrigez moi ! Sinon çà ne rime à rien !

"Premier haiku"

On se dévisage, je crois
Là, un si joli minois
Mon train entre en gare
Au loin une silhouette
Déjà je la souhaite
Est-elle là par hasard ?
Nos regards s'attirent
Et s'imaginent ensemble vieillir
Champs de blé tombant sur les épaules
Qui entourent deux émeraudes
Pourrait-elle se nommer Aude ?
J'espère alors une simple parole

Songe ou réalité...
Pour un instant ou pour l'éternité...

A la lueur du jour
Flâner dans les jardins du Luxembourg
Ce panorama offert par ces fleurs
Me suggère le désir de lui offrir
Ainsi, espérer la séduire
Et ressentir le bonheur
De mes pupilles en quête
D'être son Roméo et elle ma Juliette
Mon coeur comme ensorcelé
Libre mais enfermé dans ma mémoire
J'implore d'entrevoir
Cette apparition qui depuis m'a captivé

Songe ou réalité...
Pour un instant ou pour l'éternité...

Et puis le jour s'est couché
Poursuivi par mes pensées
Et allongé dans la pénombre
J'ai peine à croire
Que j'allais la revoir
Comme sortie de l'ombre
Etait-elle une créature véridique ?
Ou la vision fantasmagorique
Que je rêve de séduire
Vais-je retrouver le train de la providence ?
Bien accroché à mon espérance
Et pouvoir en paix m'endormir

Songe ou réalité...
Pour un instant ou pour l'éternité...

Réponse au défi "Comme un enfant" : Tendresse

C'est à toi que je pense
Fascinante et mystérieuse
Accrochée à ton silence
Si tendre et affectueuse


Je suis là autour de toi
Avec mon souffle qui te caresse
Mais toi tu ne me vois pas
Et lentement tu me laisses


En toi tout est enfoui
Comme le parfum sentir ton vide
Corps et âmes se sont enfuis
Transformant ta liberté en suicide


Tant espérer un amour immense
Et tout ce temps à te le dire
A t'offrir des perles de chance
A quel point mon coeur te désire


Mais qui es-tu ?
Et si j'avais su que toute ma vie
Pour toi j'aurai couru...

Comme un funambule
Ici et là il déambule
Face à cette immensité
Ne pas se ranimer
N'être trop qu'abnégation
Trop se sentir qu'abjection
Et si tout empêche de se distraire
Alors enfin se soustraire

En réponse au défi "Rallye des Albatros"
"A une passante" de Charles Baudelaire