Les années passant, je n'avais pas réaliser que j'allai te rencontrer si souvent sur mon chemin.

Je ne te regardai pas durant mon enfance, j'avais assez d'amis pour m'amuser, rire. Même lorsque tu étais à la télévision, je ne comprenais pas pourquoi tu t'y trouvais. Tu pouvais être partout : sur une route, à la mer, sur un pic enneigé, dans une boutique. Tu portais souvent le même style de vêtement, un pantalon blanc ainsi qu'une tunique blanche, tu avais le visage pâle, tes grands yeux fixaient tout autour de toi, et tes longs cheveux tels une vague volaient.

Mais je me souviens le premier jour ou je t'ai rencontré, je me suis demandée : qui est tu, pourquoi est tu là, qui t'envoie. J'avais déjà ma famille et mes amis qui m'aimaient, je n'avais pas besoin d'une amie supplémentaire. Et te voilà disparue pendant des jours, des mois, des années. Je n'avais plus de tes nouvelles, et la j'étais triste, je me suis rendue compte que je ne pouvais plus vivre sans toi.  J'avais l'impression que tu jouais avec moi en apparaissant et en disparaissant, comme deux enfants qui s'amusent à cache cache. Pendant des années, tu m'avais oubliée, je pensais à toi jour et nuit, ma vie n'avait plus lieu d'exister.

Jusqu'au jour, où tu es revenue, vêtue de tes beaux habits blancs, ils étaient si blancs que j'avais dû mal à en reconnaître leurs formes. Tu étais si belle, je t'ai même confondue à un ange. Tout à coup je me suis sentie bien, tu m'avais emporté,  je savais que nous allions  faire le plus beau des voyages. Je t'ai tendue la main, et là tu me l'as refusée. Je n'ai pas compris...Tu as donc refusé mon amitié. Depuis ce jour là, j'ai peur de toi.