J'ai laissé mon imagination faire le travail à partir d'un nom commun et d'un verbe d'action aléatoires. Si ce texte a pu vous faire voyager un peu, j'en suis content. Si vous vous interrogez sur le passé ou l'avenir du protagoniste, libre à vous de l'inventer ! Tout de suite, le texte.

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 Il y avait longtemps que je n'avais pas ressenti l'appel de la mer. Les vicissitudes de la vie m'en ont éloigné, comme de beaucoup d'autres choses, mais en prenant le train qui m'ammèneraitsur les lieux d'une mission un peu barbante, j'étais passé près des côtes de lumière et la vue de l'océan m'avait coupé le souffle. Ce tapis frémissant au gré des vents et renvoyant vers moi des myriades d'éclats d'argent m'avait tant manqué. Il avait fallu le revoir pour le comprendre. Aussi, lorsque ma mission fut terminée, je pris quelques jours de congé et une chambre en bord de mer dans ma Corse natale. Un sentiment étrange m'envahit en arrivant. Alors que je n'avais plus de famille sur l'île depuis longtemps et que j'avais été si pressé de la quitter autrefois, je me sentis instantanément comme de retour à la maison.

 J'étais venu sur un coup de tête et n'avais rien prévu. Je pouvais louer un bateau et partir pêcher au large, tranquille en compagnie d'un soleil d'or, ou bien plonger et retrouver les parterres vivifiants des récifs que je savais receler de trésors... Et pourquoi pas les deux ? Maintenant que j'étais de retour, tout semblait de nouveau possible. J'allai d'abord me dépenser auprès des poissons multicolores avant de me reposer en en attrapant de plus goûtus à la canne. "Ah ! Que c'est bon, la mer ! ", m'exclamai-je au retour de cette belle journée. Il était bien tard quand je rentrai à l'hôtel. Le lendemain, aux premières heures, j'appelai mon patron et lui fit part de ma démission. J'avais assez mis de côté, il fallait maintenant que je commence à vivre.