Vendredi

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Nous sommes jeudi, Marie attendait avec impacience vendredi. Elle n'avait jamais autant travailler en une semaine. Pour se déstresser, Marie avais ranger toute l'épicerie et nettoyer de font en comble les quelques rayonnages. La partie où elle vivait, était elle aussi propre et ranger comme rarement elle l'avait été. Même Jordi, son ami boulanger était étonné quand il était venu lui rendre visite.

-"Et bien, avait-il dit, tu attends toute la garde royale ?"

-"Mais non enfin Jordi, soit pas idiot. J'ai juste pensé que ce serait bienvenu de mettre l'épicerie en ordre."

-"Tu as l'air complètement paniquée. Qu'est ce que tu me caches ?"

-"Mais rien, je t'assure."

-"Marie, je te connais depuis que nous sommes gosses. C'est un garçon c'est ça ?"

Marie fit les grands yeux, "Alors là absolument pas, tu le sais moi et les hommes, beurk !"

-"Haha ! Je le savais ! Bon ça va, je ne poserais pas d'autres questions pour cette fois. Mais je t'ai à l'oeil ! Mais surtout fait attention à toi. Tu sais que je serais toujours là pour toi si il t'arrivait quoi que ce soit.

-"Oui merci Jordi. C'est pour ça que tu es mon meilleur ami." Jordi sortit alors tout sourire mais avec un regard visiblement curieux.

Vendredi, Marie avait fermé plus tôt l'épicerie. Et avait allumé le vieux lustre à bougie de son salon, celui que sa grand mère lui avait remis quelques jours avant son décès. Ce lustre donnait une merveilleuse couleur oranger à la pièce et reflétait tout le charme de son petit appartement. Composer de poutres au plafond et de jolies moulures, c'était un petit deux pièces, le salon et la cuisine d'une part, et la chambre de Marie de l'autre. Toute la décoration était rustique et en grande partie composé de meubles récupérés.

Marie se vêtu de sa robe bleu roi avec la dentelle et le bustier qui mettait en valeur ses formes délicates. Elle laissa ses cheveux au naturel et pour terminer, mis le collier en or avec comme pendentif une fleur qu'elle avait reçu de sa mère lors de son emenagement à l'épicerie. Voilà, elle était prète. Comme il lui restait un peu de temp, Marie mis déjà l'eau pour le thé à bouillir. La nuit commencais déjà à tomber quand on frappa à la petite porte arrière qui donnais sur un escalier en métal donnant sur l'arrière de l'épicerie. Marie se leva et alla ouvrir. C'était bien sûr Amy, magnifique dans une robe rose poudré qui faisait ressortir son teind hallé et ses cheveux foncés.

-"Bonsoir Marie, fit-elle."

-"Bonsoir Amy, ravie de te revoir, viens entre."

Les deux jeunes femmes commencèrent à discuter longement d'abord de l'épicerie et du travail de Marie, puis petit à petit de leur vie, ce qu'elle avait fait étant jeune, de leurs familles. Marie appris que Amy vivait également seule avec juste Hatchi son chat qui lui tenait compagnie. Elle su aussi que Amy tenais avec sa mère une mercerie, ce petit magasin avait été légué de mère en fille depuis des sciècles.

-" J'espère un jour pouvoir la lègué à ma propre fille." fit Amy pensive.

-" Tu aimerais avoir des enfants ?" dit Marie

-" Oui, enfin je ne sais pas, peut-être. Quand viendra le jour où je rencontrerais la bonne personne, j'y penserais."

-" Oui je comprend... Je te ressert du thé ?"

-" Oui je veux bien mais avant tout, quel heure est-il ? Je ne voudrais pas abusé de ta gentillesse !" dit Amy avec le rose aux joues.

Marie senti elle aussi le rose lui monter aux joues " Oh mais non, ne regarde pas à cela, tu es la bienvenue vraiment ! Je reçois rarement des visites alors ça me fait plaisir."

Elles se regardèrent toutes les deux gênées par la situation.

Marie alla remettre de l'eau à chauffer puis, à son retour dans le salon, pris place à côter de Amy. Elles se fixèrent dans la douce lumière chaude des bougies, et sans s'en rendre compte c'étaient rapprochées l'une de l'autre. Leurs visages se touchaient presque mais n'osaient se rapprocher d'avantage. Marie pu alors voir de plus près la beauté d'Amy, ses yeux étaient d'un vert presque kaki et quelques taches de rousseur agrémentaient son visage. Elle était magnifique.

Soudain pris d'un élan de vertu, Marie se recula et s'excusa.

-"Non." fit Amy dans un chuchottement presque inaudible, "reste, tu es vraiment très belle."

Marie n'en croyait pas ses oreilles, la femme qu'elle admirait en secret depuis toujours lui demandait de rester au plus près d'elle. C'était comme dans son rêve, et même mieux !

Marie se remis alors à quelques centimètres d'elle. Elle senti la main d'Amy sur sa joue, toujours aussi douce que lors de leur première rencontre. Puis ferma les yeux et senti son doux baiser, comme une caresse sur ses lèvres.

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