Je me trouvais à ta gauche et le monde me semblait petit, si simple, si beau et ahurissant mais amusant à la fois puis tout d'un coup mes pensées s'arrêtèrent et la voix de mon ami me figea.

La lumière du jour était apparue dans l'ombre de son corps, toutefois ses yeux me transperçaient comme si le monde avait disparu par ma faute, à cet instant je me mis à examiner le sol, il n'y avait plus de terre elle était différente, elle était en plusieurs morceaux. Il ne restait plus que des îles flottantes dans un espace magique et éblouissant, j'étais surprise mais l'homme que j'appelais mon ami ne me connaissait pas et moi non plus. Cependant nous étions dans le même pétrin, je ressentais comme de la peur dans les yeux de l'inconnu et du regret, pourtant de la joie se lisait aussi sur ses traits et nulle trace de tristesse.

Pour la deuxième fois il m'interrompit :

— on ne risque pas de revoir la terre ?

— Euh je ne sais pas. Tu viens d'où, tu es qui ? Comment tu t'appelles ? Mais il ne répondit à aucune de mes questions il avait disparu comme par magie. Je voulais partir mais une chose me retenait alors je regardais derrière moi mais j'étais bien seule et pour la troisième fois il m'interrompit :

— Bon suit moi.

— Où ça ? Et puis tu ne m’as pas répondu.

— Pourquoi je te répondrais ?

— Sinon je ne viens pas. Alors ? C'est quoi ?

— Tu le sais je te l'ai déjà dit. Mais il ne me répondit pas et il me fit signe de venir. Mais où allait-il m'amener, après une heure de marche je me retrouvai devant une immense navette spatiale. Grande, de couleur blanche et bleu, aucuns rayons de soleil ne l'atteignaient pourtant une lumière en jaillissait, je ressentais de la peur sans même y avoir poser mes pieds. Alors je lui dis :

— Je ne montrais pas dans cette navette spatiale.

— Alors tu vas mourir.

— Quoi que, finalement j'ai bien réfléchi : Je viens. Mais ma réponse fut la pire de toute ma vie. Lorsque je suis entré c'était magnifique, comme entré dans une forêt enchantée, elle n'avait pas de taille précise, plus large que mes pensées, d'une rivière s'écoulait une eau limpide et transparente, avec les bruits de son passage sur des pierres pointant leurs piques vers l'extérieur et le chuchotement du vent dans les cimes des arbres, comme si cette engin portait une terre dans son antre. À l'inverse la question suspense résidait : où allait-il me ramener ? Dans une planète inconnue de l'espace ? Ça ne m'affolait pas plus que ça l'espace ne m'avait jamais surpris autant que ça. . . À quoi ressemblait cette planète était-elle magique, féerique, fantastique et mystérieuse tout ça me perturbait, je trouvais tout cela bizarre.

Tout le monde savait bien que les autres planètes ne pouvaient exister mais je me trouvais sûrement dans mon lit en train de dormir, hors au moment où je le pensais une immense planète me brouilla la vue elle était si terrifiante elle ne ressemblait pas à celle des contes de fées. . .mais en arrivant ma joie se changea en peur mon corps était paralysé je me sentais morte et l'homme me fit signe de descendre, en descendant un homme était éventré avec le cœur et l'estomac au-dehors, plusieurs ouvertures sur son abdomen, ça me dégoutait, j'avais envie de vomir, je voulais m'enfuir, partir lâcher la main de ce monstre, courir et me dire que ce n'était qu'un cauchemar hélas c'était bien la vérité ce qui se passait sous mes yeux.