Chapitre 37

13 minutes de lecture

Quand Mercure s’était réveillé cette année-là, il ne se trouvait plus du tout au même endroit d’où il s’était allongé pour passer l’hiver. Ce n’était pas la première fois, mais là, il ne se sentait pas à l’aise. Il avait ouvert les yeux dans la chambre d’un hôpital avec plusieurs médecins autour de lui qui s’agitaient dans tous les sens. Pas de fenêtre, pas de papier peint, une ambiance terne et sans âme. Un jour majoritairement gris.

Tout ce monde autour de lui n’arrêtait pas de lui poser des questions qu’il ne comprenait pas, ils notaient des choses sur des feuilles volantes et dans des calepins, ils touchaient aux machines autour du lit.

Tout ça ne servait à rien du tout, même pas l’assistance respiratoire. Du bruit, du mouvement, de l’agitation, il avait l’impression de subir ça pendant des heures. Un des réveils les plus compliqués, Mercure aurait aimé leur hurler de se taire et de le laisser se réveiller tranquillement. Ses esprits n’avaient pas le temps de se reformer après cette très longue inactivité, aux odeurs et aux sensations de reprendre vie.

Finalement, la pièce s’était vidée au bout d’une bonne heure lorsqu’ils avaient remarqué que Mercure alternait entre éveil et sommeil, qu’ils ne tireraient rien de lui pour le moment. Mais ils reviendraient toutes les trente minutes au moins, pour remplir des feuilles et des feuilles d’analyses toutes plus idiotes les unes des autres.

Seul un homme était resté, assis sur la chaise prévue à l’entourage des patients, silencieux et observateur. Son attitude était décontractée, les jambes croisées, le dos courbé sur le côté et un bras sur l’accoudoir. Son masque chirurgical tenait en dessous de son visage et il n’avait pas retiré ses gants blancs. Il avait l’air d’avoir une trentaine d’années. Ce n’était pas un simple médecin généraliste. Cet homme était présent avec le reste des médecins, mais il restait à l’arrière et plutôt tranquille comparé aux autres, Mercure l’avait remarqué.

Le rouquin ouvrit tout doucement les yeux, le dossier de son lit était relevé de peu, la couverture étendue jusqu’à sa poitrine et ses deux bras allongés le long de son corps, l’idée d’être traité comme un patient malade l’insupportait. Son attention se portait sur ce médecin. Personne ne parlait le temps de se connaître, seul l’échocardiogramme discutait mais il ne racontait pas grand-chose d’intéressant.

« Je suis le Docteur Laurence, je suis chirurgien dans cet hôpital. A vrai dire je n’ai rien à faire dans cette chambre, personne n’a besoin de moi. Mais j’ai été assez intrigué. » Après une respiration de plus, et un passage de sa langue sur sa lèvre inférieure, le docteur se mit à sourire.

« Comment s’appelle un garçon aussi étrange que toi ? L’alimentation par intraveineuse, l’assistance respiratoire, et tout le reste, tu n’en as pas besoin. Ton corps en a bien voulu mais si on ne lui en avait pas donné pas il s’en passait sans broncher. Ne pas manger ni boire pendant des mois et des mois sans en ressentir le moindre besoin, ce n’est pas commun. Les rapports officiels décrivent un coma depuis qu’ils t’ont trouvé sur ce canapé sous le pont, mais tu ne faisais que dormir, tu avais l’activité cérébrale d’un sommeil très profond. »

La poitrine de Mercure s’était levée et abaissée, pendant trente secondes. Ensuite seulement, il lui révéla son nom, avec une voix fatiguée et comme engourdie. Le Docteur Laurence hocha la tête avec intérêt. C’est exactement ce qui s« Comment s’appelle un garçon aussi étrange que toi ? L’alimentation par intraveineuse, l’assistance respiratoire, et tout le reste, tu n’en as pas besoin. Ton corps en a bien voulu mais si on ne lui en avait pas donné pas il s’en passait sans broncher. Ne pas manger ni boire pendant des mois et des mois sans en ressentir le moindre besoin, ce n’est pas commun. Les rapports officiels décrivent un coma depuis qu’ils t’ont trouvé sur ce canapé sous le pont, mais tu ne faisais que dormir, tu avais l’activité cérébrale d’un sommeil très profond. »
La poitrine de Mercure s’était levée et abaissée, pendant trente secondes. Ensuite seulement, il lui révéla son nom, avec une voix fate baladait dans ses yeux verts, de l’intérêt.

Deux jours plus tard , Mercure était toujours dans le lit de l’hôpital Iris-Valory. Tout allait très bien, c’est seulement qu’on ne lui autorisait pas d’en sortir. De toute évidence, personne ne comprenait ce qui se passait avec ce garçon, il retournait la tête de tous les médecins. Personne ne lui avait demandé s’il avait de la famille à contacter ou s’il avait une vie à reprendre. En fait, Mercure s’était très rapidement rendu compte qu’on ne s’intéressait pas à lui en tant que personne. Il détestait cet hôpital. On lui posait des questions sans arrêt, on ne lui laissait pas vraiment le temps de répondre. Évidemment, les médecins se sont mit à étudier son rythme de sommeil particulier, il y avait toujours du monde lorsqu’il s’endormait, et bien sûr quand il se réveillait. Les moments passés seul étaient assez rares. A par le Docteur Laurence, personne ne lui avait demandé son prénom...

L’après-midi du cinquième jour, le chirurgien vint frapper à la porte de Mercure, il était tout seul, assis sur le lit et les jambes contre lui. Dans cette chambre aucune lumière du jour n’entrait, outre les moments où il dormait, Mercure ne savait jamais l’heure qu’il était. Ça le rendait complètement dingue.

« Mercure ? Est-ce que tout va bien ? » Le rouquin ne répondit pas, son nez le piquait et il serrait les lèvres. Le chirurgien vint s’asseoir près de lui, il a pris soin de verrouiller la porte derrière lui.

« Je ne me sens pas bien ici, je n’ai pas envie de rester enfermé. Je ne suis pas un sujet de science. » Le chirurgien aurait adoré lui répondre que bien sûr que non, mais il ne voulait pas mentir. Il avait entendu passer beaucoup de choses au sujet de cet étrange garçon, rien qui parle de lui comme un adolescent.

Avec le manque de soleil, la solitude, le reste... Mercure avait la peau qui blanchissait à vue d’œil. Il était malheureux, et un seul homme s’en souciait. De nouvelles personnes débarquaient chaque jour pour effectuer des tests, des petites expériences sans impact sur sa santé. Des chercheurs et des scientifiques. Le chef de la chirurgie venait lui aussi le voir de plus en plus, mais il n’était pas aussi gentil que le Docteur Laurence. Lui, portait toujours son masque correctement, et il ne parlait jamais à Mercure, quand il avait besoin de savoir quelque chose il passait toujours par ses assistants. Et comme il ne s’était jamais présenté, Mercure encore aujourd’hui ne sait même pas comment il s’appelait.


Le Septième jour, à dix-huit Heures, Le Chirurgien Laurence rentra précipitamment dans la chambre du rouquin. Il portait sa blouse blanche, son masque et ses gants. A priori, avec une respiration aussi haletante, il était arrivé en courant. Mercure se leva du lit, quelque chose n’allait pas.

« Docteur Laurence, que vous arrive -t-il ? » Quand le chirurgien se retourna, Mercure pu voir une longue bande rouge et coulante de son bras tremblant. Il n’eut pas le temps de lui poser davantage de question que de violents coups frappaient à la porte de l’autre côté. On entendit plusieurs infirmières hurler et probablement s’enfuir à cause des « tap tap » de leurs talons dans le couloir. Alors le Docteur Laurence se mit à parler frénétiquement, ses explications étaient rapides et saccadées.

« Mercure c’est très grave ! J’étais en train de me préparer à notre prochaine opération et j’ai découvert que c’était toi ! Ils ont prévu de

t’ouvrir et de tout enlever !

— Docteur...

— Ils n’en ont parlé à personne, ils veulent garder leurs études pour eux, l’opération et les expériences qu’ils veulent entreprendre sont complètement illégales ! Notre institue nationale de recherche n’est pas au courant que tu existes et ils n’ont certainement pas autorisé ces recherches ! » La porte allait bientôt céder d’après les lamelles de bois qui tombaient au sol, le chef de la chirurgie frappait avec un des extincteurs du couloir.

« Ouvre cette porte, Laurence ! » Mercure sursauta à la voix de l’agresseur, horrible, terrifiante. Finalement, il aurait préféré ne jamais l’entendre, son silence était effrayant, mais bien moins que ce soir-là. Le Docteur Laurence tournait en rond, il balançait ses mains d’un côté, et puis d’un autre, ses pas étaient très lourds comme si ses jambes étaient en béton. Cette situation inédite et très grave affolait son esprit. Le chef de la chirurgie était prêt à commettre le meurtre pour atteindre ses objectifs, d’autant de personne qu’il faudrait.

Dans n’importe quel cas, au moins l’un de ces hommes disparaîtrait.

Le Docteur Laurence se tourna vers le rouquin et posa ses deux mains sur ses bras. Le regard grave.

« Mercure, toi et moi, on va partir d’ici, et vite. Parce que sinon, toi et moi, on va mourir.

— Mais Docteur... » Le chirurgien caressa la joue de Mercure, comme si c’était un enfant, étonnamment, ça lui fit beaucoup de bien malgré la trace rouge qui venait de se coller à sa peau.

« Laurence !! » La poignée venait de tomber par terre. Le chirurgien fit un pas en arrière en poussant Mercure avec lui, il cherchait un moyen de se sauver et d’emmener le gamin roux avec lui. Pas de fenêtre ici, il fallait obligatoirement passer par le couloir, là où un infernal chirurgien fou essayait de tuer son collègue et découper son patient.

« Ho... Mercure, reste bien derrière moi. » Le rouquin n’avait de toute façon pas l’intention de faire quoi que ce soit de dangereux de son plein gré. Il avait peur. Le Docteur Laurence se précipita vers une armoire en verre. A l’intérieur se trouvaient plusieurs produits et médicaments sous clefs, et comme il y avait une très grande partie de fioles, le chirurgien n’hésita pas un seul instant à briser la vitre pour attraper le plus gros flacon. Un court instant il pensa à ouvrir la bouteille correctement, à appuyer sur le bouchon pour désactiver la sécurité enfant, puis, il frappa le verre contre le meuble en bois. Tout le liquide bleuâtre, quoi que ce fût, se déversa au sol et contre les tiroirs, tachant au passage les chaussures du Docteur.

Mercure se sentit terrifié à l’idée de voir une simple fiole médicamenteuse se transformer en arme tranchante.

« Mercure, cache-toi sous le lit, et quand je te le dirais, tu courras vers la porte, tu as compris ? » Le rouquin aurait voulu dire non, s’inquiéter à haute voix pour les probables blessures que le Docteur Laurence va s’infliger contre le chef de la chirurgie. A la place, il hocha la tête plusieurs fois d’affilée, il respirait un peu plus fort.

« Parfait, vite cache-toi ! »

Pas la moindre chance, qu’on ne sache pas où se trouvait Mercure, c’est ce qu’il se répétait inlassablement pendant qu’il se glissait sous le lit. Le sol était terriblement froid, et une de ses jambes avait trempé dans le liquide bleu. Pas moins d’une minute après, les écrous de la porte venaient de casser, elle se fracassa par terre avec un dernier coup de pied du chef de la chirurgie.

« Laurence ! Hors de question que tu me gâches la meilleure découverte de ma vie ! » Le chef de la chirurgie se jeta presque immédiatement sur le Docteur Laurence, son dos tapa brusquement le mur derrière et ils renversèrent la table roulante près du lit. Le matériel s’effondra au sol, et les cliquetis provoqués étaient terrifiants, encore du verre cassé et des morceaux éparpillés. Mercure cacha instantanément son visage dans ses mains.

« Soit tu t’en vas, soit tu pratiques l’opération, soit je te descends !

— Je ne te laisserais pas lui faire du mal !

— Mais bordel, tu comprends pas ! »

Mercure ne voyait que leurs jambes bouger dans tous les sens, ils étaient en train de se battre, deux hommes qui jouaient leur survie, ils étaient en train de ruiner tout le matériel et les machines qui se trouvaient autour. On entendait des cris, des étouffements et des grognements, et personne n’était encore intervenu.

Par un inattendu coup de chance, le Docteur Laurence enfonça le verre de sa fiole dans la cuisse droite de son agresseur. La douleur le fit hurler et Laurence put le coincer sur la table de l’électrocardiogramme, cette machine n’avait plus aucun avenir fracassée par terre. La position était trop délicate pour que le chef puisse s’en sortir rapidement, c’était donc le moment parfait.

« Mercure ! Vite, sauve-toi ! »

Terrifié, Mercure était terrifié. Sa tête se balançait entre ses mains. Pendant ce temps, le Docteur Laurence recevait d’innombrables coups de pied qui le fragilisaient, il n’arriverait plus à retenir très longtemps le chirurgien fou.

« Lâche-moi tout de suite !

— Mercure, vite ! » S’en suivit un cri de douleur lorsque le chirurgien fou agrippa le bras blessé du Docteur Laurence. C’est ce qui décida Mercure à se hisser hors de sa cachette et courir vers la porte grande ouverte. Il y avait de la lumière dans ce couloir, probablement des fenêtres et le soleil qui frappait en plein dedans. Le chirurgien fou hurla, tendant sa main vers son rêve qui fuyait.

« Non ! Espèce de crétin, tu ne te rends pas compte de la merveille que tu as laissée s’enfuir !

— Si j’en ai parfaitement conscience ! » Ils étaient tous les deux en sueur, la chaleur soudaine les épuisait.

Mercure avait fini par s’arrêter rapidement, perdu dans les couloirs blancs de l’hôpital. Des patients et des infirmières le regardaient comme s’il sortait d’un asile, pieds nus et en pyjama, paniqué à regarder partout autour de lui. La première chose sur laquelle il se jeta, c’est la lumière contre le mur. Oh, quel bonheur. Mercure vint ouvrir la fenêtre, qu’importe qu’on lui ait autorisé ou pas, puis s’appuya contre le rebord. Le soleil imprégnait tout son visage, ses cheveux brillaient, ses iris luisaient. Tous ses poils se dressaient un par un sur ses bras.

Seulement voilà, ce bonheur ne pouvait pas durer très longtemps, le crépuscule venait de débuter.

« Non... » Murmura le rouquin tristement. La voix du Docteur Laurence se rapprochait rapidement, à la grande surprise de Mercure.

« Partons d’ici ! » Cria -t-il en emportant Mercure sur son passage. Il n’avait pas été compliqué à retrouver vu les traces bleues collantes qui couvraient le sol sur son chemin. Un frisson de terreur parcourut tout le dos de Mercure lorsqu’il aperçut la quantité phénoménale de sang sur la blouse blanche du Docteur Laurence. Qu’une partie lui appartienne ou non, ça ne pouvait pas se passer autrement, un seul a pu survivre.

Le Docteur Laurence laissa tomber sa blouse au sol, il n’en aurait probablement plus besoin maintenant, et courut vers la sortie la plus proche, Mercure peinait à suivre. De nombreuses personnes leur couraient après avec des téléphones dans les mains, les autorités arriveraient très bientôt.

Mercure et le Docteur traversèrent une passerelle qui reliait deux bâtiments et séparait plusieurs secteurs de l’hôpital, chacun de leur pas provoquaient un boucan phénoménal, et le personnel qu’ils croisaient sur le chemin s’écartait, effrayé par l’accoutrement mortuaire du docteur. Avant la prochaine porte il y avait un escalier qui descendait au rez-de-chaussée, ils dévalèrent les marches deux par deux. Mercure ne pouvait pas s’empêcher de regarder le ciel qui s’assombrissait dangereuse- ment.

« Docteur !... Je vais bientôt m’endormir. »

L’expression qu’affichait le chirurgien n’était franchement pas de la joie lorsqu’il s’était retourné. Il levait les yeux encore au-dessus du jeune garçon et entendait plusieurs de ses collègues leur ordonner de s’arrêter.

« Docteur... je suis fatigué, docteur... » Mercure s’arrêta tout en se tenant à la rambarde de l’escalier en colimaçon, un pas de plus et il serait tombé, se serait peut-être blessé avant que le docteur ne vienne le rattraper. Il s’était endormit dans la pagaille et le bruit, l’adrénaline, le stress...



***



C’est un vent doux qui vint caresser sa peau au réveil. Il ne se trouvait plus dans l’horrible chambre à l’hôpital Iris-Valory, ni sous un pont, ni par terre dans la nature. L’habitacle bougeait, voire même, il ronronnait. Les petites vibrations étaient modérées, relaxantes même. Mercure se remémora immédiatement ce qui s’était produit avant qu’il ne s’endorme, ce qui accélérera son réveil.

Le Docteur Laurence était assis en face de lui, une jambe pliée et l’autre allongée, à côté de lui se trouvaient des caisses en bois et des sacs en toile de fruits et de légumes. Tous les deux étaient à l’arrière d’une camionnette qui transportait de la marchandise sur une route de campagne. Le chargement était à l’air libre, ils avaient la chance de sentir les premiers rayons du soleil de la journée. Le Docteur se mit à sourie gentiment.

« Bonjour Mercure. » Cette fois, rien ni personne ne leur courrait

après. Mercure hésita avant de parler ou de poser une question, il observa le docteur qui ne s’était pas changé depuis la veille, sa chemise était toujours tachée, ses manches retroussées laissaient apercevoir plusieurs coupures et entailles profondes qu’il aurait fallu soigner dans l’immédiat, du sang séché et collé recouvraient plusieurs zones. Il avait perdu son masque, mais avait toujours ses deux gants, même s’ils étaient déchirés.

« Pourquoi m’avoir sauvé ? Vous aviez peut-être l’occasion d’assister à une opération hors du commun, vous vous êtes mis en danger. Vous allez perdre votre emploi. » Le Docteur haussa les épaules, le regard vers le bas il souriait toujours. Ça donnait l’impression qu’il ne savait pas pourquoi il avait fait ça, un coup de folie d’un coup d’un seul, l’envie de tout balancer, de tout quitter. Ça n’avait rien à voir.

« Ton être tout entier est fantastique, et je n’ai jamais rien vu d’aussi intéressant. Moi aussi je meurs d’envie d’étudier tes particularités mais je refuse de te faire du mal. Je suis infiniment convaincu qu’à l’avenir, il existera des moyens d’études plus propres, et qui ne nécessiteront aucune dissection ou torture biologique. Si l’innovation appelle le mal alors j’y renonce. Ta vie est trop précieuse. »

Mercure resta muet.

Le Docteur se frotta les cheveux, ils étaient assez collants et odorants, et après un soupir fatigué, il décida de se présenter.

« Je m’appelle Maryline Laurence, je suis... j’étais chirurgien à l’hôpital Iris-Valory depuis seulement deux ans. J’ai obtenu mes diplômes assez facilement à vrai dire. Maintenant je t’ai rencontré, la seule chose qui me préoccupe c’est que tu continues ta vie, que tu parcoures le temps. Mercure, tu devrais changer de pays et rester discret quelques années. Personne n’a noté ton nom, et le seul qui à pu l’entendre n’est plus de ce monde. »

Une des personnes les plus humanistes que Mercure ait rencontrée.

C’est ce à quoi il pense lorsqu’il serre Agathe dans ses bras, ce dont il se souvient.

Annotations

Vous aimez lire Laouenn ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0