Épilogue

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Nous sommes rentrés chez nous dans sa voiture. Durant le trajet nous avons parlé pris des décisions, fait des concessions. C’est une nouvelle vie qui commence pour nous tous, une vie de famille avec ses devoirs et ses joies à partager. Nous avons un foyer à construire, ses règles de vie à établir pour nous 5. Mais aussi une vie à deux, où je ne veux plus être un objet, celui qui se charge du désagréable, des corvées. Celui que l’on oublie quand on en pas besoin. Pierre me promet d’être à la hauteur, et rétorque que je n’ai jamais quitté ses pensées. Il affirme que nous serons égaux dans ce couple. Je l’espère, je veux croire en ce rêve pour nous deux malgré tout ce qui nous sépare. Il m’assure j’ai autant si ce n’est plus à lui apporter que lui à notre duo, chacun son rôle. J’espère, à voix haute, qu’il ne compte pas me déléguer celui de l’épouse au foyer. Surpris par ma peur, il éclate de rire et me rassure : je suis bien un homme à ses yeux. Épuisé, je me suis endormi et il m’a porté dans sa chambre. Il dort. Je vais en profiter pour le remercier de nouveau. Un petit peu de préparation s’impose.

D’abord verrouiller l’accès à sa chambre il ne s’agirait pas d’être surpris par les enfants. Ensuite, monter un peu le thermostat. Ouvrir le dressing et retirer les ampoules. Ouch, dans le noir ce n’est pas facile. Bien, fermons la porte et testons. Zut j’en ai oublié deux. Et maintenant, on teste, interrupteur On et... noir complet, bingo. Bon, bougeons les vêtements dans la penderie bien sur le coté, dégageons la vue. J’aurais du commencer par ça. Pour tester, il faut éclairer la salle de bain. Voilà qui est fait, impeccable, on voit très bien la douche. Donc j’éteins tout, il ne s’agirait pas qu’il devine ce que je lui réserve. Euh il reste à trouver un prétexte pour revenir en vitesse vers le lit, hum, voyons voir... La sonnerie de mon portable, je vais programmer le réveil pour dans une heure. Bon maintenant mettre monsieur en condition optimum.

Hum lui, il a pris une douche, il sent super bon. J’avais deviné juste, sa peau est ultra douce, un délice à caresser. Doucement, faut pas le réveiller trop vite, tout serait gâché. Je goûte ses tétons. Délicat, ils mériteraient une caresse plus approfondie mais j’ai autre chose qui m’attend. Voilà la bête, elle me semble bien alerte pour un dormeur. Non, il dort vraiment apparemment, un rêve érotique sans doute. Allons aider un peu l’inconscient lubrique dans la matérialisation des fantasmes...

D’abord, du bout des doigts, effleurer cet organe fragile. Il prend vie facilement, il va falloir se montrer délicat. Mes doigts sont trop rêches, trop maladroit. La souplesse de la langue, voilà ce qu’il faut pour entourer cette couronne. Il s’agit de découvrir la merveille tout en délicatesse et douceur. Appuyons juste là, doucement. Avec la pointe de la langue, une pression délicate sur le frein pour descendre lentement à la base de ce pic d’amour. Hum !! Apparemment la technique plaît. Revenir lentement au sommet pour s’occuper du fruit défendu. Gorgée de sang, je le sens rond, sensible, mes papilles en frétillent de plaisir. L’objet de mes ardeurs nécessite toute mon attention car gare à ne pas trop le satisfaire, il s’agit d’éveiller et non de combler pour l’instant. Le gland, si doux sous ma langue, me semble frémir. Peut être est ce le froid, dans ma bouche chaude il sera nettement plus à l’aise. Ce pylône vecteur de bonheur m’emplit, je ne peux pas tout contenir j’essaye et mes efforts ne font que le durcir un peu plus. Pierre apprécie bruyamment ma prestation pourtant peu glorieuse.

Sentant sa main, je laisse à regret ma besogne et file du coté du dressing dont j’ouvre la porte sans discrétion. Le bruit des draps me renseigne Pierre vient de se lever sans doute pour me suivre. Je me glisse silencieusement dans la salle de bains veillant à n’allumer que l’éclairage de la douche et à verrouiller la porte. Que le spectacle commence ! J’enclenche le jet et prends soin de me tenir bien devant la glace sans tain de la penderie. Je défais la ficelle de mon bas de pyjama et passe aux boutons du haut, usant de mouvement de hanche pour faire glisser le bas... Le résultat n’est pas vraiment là. Mon sexe érigé à jouer les portemanteaux. Seules mes fesses dévoilent leur rondeur à la glace et j’espère à celui qui se trouve derrière. Tant pis je me débarrasse du bas et me glisse sous le jet veillant à me caresser le plus sensuellement possible. Le bruit de la poignée m’averti que j’ai bien fait de verrouiller l’accès.

Je continue à éveiller, découvrir du plat de ma main mon anatomie mousseuse de savon. Je trace d’un doigt ma colonne vertébrale m’arrêtant à la naissance de mon sillon fessier et me penche en arrière. Cambrant mes reins, les fesses vers le haut la tête en arrière regardant le plafond, le bas de mon dos formant une vague cuvette où vient se nicher l’eau mousseuse de ma douche, je masse en cercle de plus en plus large mes hanches, dérivant à dessein vers mes fesses et me tourne enfin face à la glace. Ma rondelle, ce n’est pas pour tout de suite. La mousse est restée en place sur mon sexe. Attention à ne pas dévoiler ce dernier trop vite, je caresse mon torse, écarte la mousse pour l’offrir à la lumière...

J’ai envie de me faire plaisir, mais d’abord veillons au plaisir de mon spectateur particulier. Je me retourne et me baisse jambes écartées, intimité dévoilé et offerte. Je me redresse le savon à la main. Il fallait bien une excuse pour ce baisser et offrir cette vue particulière. Tiens une idée, je verse un peu de savon dans mes mains, repose la bouteille et me présente de profil. Je savonne d’une main mon bâton dur de plaisir. D’abord hygiénique, le geste se transforme rapidement en caresse pour faire jaillir mon lait de vie. Mon autre main masse ma rondelle en douceur, jusqu’à y glisser un doigt. Je suis prêt à recevoir en moi mon ange. Le téléphone sonne je me rince et file vers le lit nu, je me penche, bras tendu pour attraper et éteindre l’appareil, offert... à lui de voir si il veut aller plus loin. La réponse limpide de ses mains sur mon corps m’électrise. Je suis prêt et pourtant...

« Prend moi, je rêve de te sentir en moi » voilà une phrase auquel je ne m’attendais pas. Habituellement le passif celui qui reçoit c’est moi je n’ai jamais eu l’autre rôle. Je me sens maladroit, désireux de le satisfaire mais comment faire. Mon inexpérience me bloque. J’ai peur de lui faire mal. Je le lui dis timidement. Il me murmure « Si tu m’aimes, tu ne me blesseras pas, ai confiance en toi suis ton instinct » Il me tourne doucement face à lui et m’embrasse délicatement pour me pousser sur le lit sans décoller ses lèvres des miennes. C’est lui qui me guide et pour la première fois mon sexe rencontre la rondelle ouverte de l’homme que j’aime et dont je suis aimé.

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