Le chemin du tunnel - 2

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 L'homme à coté de lui, sourit d'amusement par le geste de son compagnon désormais mort au fond de la salle. Le ''salopard'' le voit et prend un couteau dans sa grande blouse blanche, taché de sang, place le couteau sous la gorge de l'homme.

– SA T'APPRENDRA A NE PAS RIRE PETIT CON ! Il lui donne une gifle, qui résonne dans l’entièreté de la pièce. Pendant ce temps je m’avance prudemment à quelques mètres du ''salopard''. Je sens mon cœur battre lentement, mes yeux emplit de rage, un sourie aux lèvres. Je me rapproche de plus en plus jusqu’à arriver derrière son dos. L'homme en face de moi, se contente de regarder cette pourriture dans les yeux, et fait comme si il n'avait pas vu. Une trace de main rouge commence a apparaître lentement sur sa joue gauche.

Je me mets à l'action et transperce le dos de ce salo avec ma dague, et la retire après quelques secondes. Il se retourne vers moi, l'aire de rien, avec un sourie sadique qui me glace le sang.

– Riley, tu es encore vivante, quel bonne nouvelle. Mais pour toi elle est de courte durée malheureusement. Tu as osé. Dit-il en mettant une main sur son ventre. Ma dague avait transpercer tout son épaisseur, sa blouse et son tee-shirt blancs se colore de rouge.

– Je vais te tuer, quel dommage après ces retrouvailles émouvante. Sur ces mots il m'attrape le cou, me plaque contre le mur, je le regarde dans les yeux. Je reconnais sa voix, son visage, son caractère. J’essaye de me souvenir de lui, mais je n'arrive pas. Mon cœur accélère, la peur envahi mon corps. Est ce que c'est parce qu'il me connaît ? Ou que je suis en train d'être enlacé par les bras de la mort.

Je sens mon corps partir, mes muscles se détendent tous.Petit à petit, les un après les autres, je sens ma dague glisser entre mes doigts pour tomber et entendre le bruit du métal contre la carrelage. Je me bas contre la mort, j'essaye de respirer malgré la force de sa main qui m'étrangle. Je regarde mes sœurs, qui ne deviennent plus que des tache, du flou, ma vision se trouble de plus en plus. J'arrive à comprendre qu'elles ont leurs arcs en mains, mais leurs mains trembles, elles n'arrivent pas à viser.

Malgré mon entré dans le couloir de la mort, je réfléchis, a lui. Comment ?, Pourquoi ?, Où ? Me connaît-il.

Soudain, une multitudes de choses se remettent en place, je me souviens de lui. J'ouvre les yeux, je reprend mes esprits, des souvenir m'effleures. Je ne vois qu'une lueur, un endroit, une salle d'opération étrange, la salle est entièrement coloré de bleu claire, je n'en vois pas la fin. Au dessus de moi, quelques néon illumine le grand chariot en métal froid ou je suis couché, je n'arrive pas à bouger, ni mon corps ni mon regard. Je le vois, sa tête au dessus de la mienne, il a un masque médicale, mais ses cheveux blond doré sont à l'air libre. Ce souvenir est court, mais cela me suffit pour reprendre mes esprits.

Je me dégage de son emprise, je prend ma dague ensanglanté à une vitesse éclaire. Son air surprit et terrifier me fais reprendre le dessus, mon regard de glace, mon cœur aux battement ralentis.

– Tu n'as pas changé, tu es toujours aussi froide et sombre quand tu t’apprête à tuer quelqu'un, tu es bel est bien la plus belle réussite de mes œuvres. Dit-il en riant.

– Jason, contente de te revoir aussi, mais je suis navré, je crois que tu t'es tromper. C'est moi qui vais te tuer. Quel dommage, mais ta vie a durée trop longtemps pour une personne comme toi.

Avec une grande colère, nous nous fonçons tous droit dessus. Je lui fais une multitudes de coupures sur son corps, déchirant des vêtement. Il protège son visage avec ses bras malgré la douleur que je lui inflige. Je lance un regard vers mes sœurs qui sont déjà en positon de tir. Je lui fais une entaille bien plus profonde au niveau de l'arrière de ses genoux. Il s'écroule hurlant de douleur. Sa tête dégagé de ses mains. L'une tire au niveau de son crâne et l’autre au niveau de son cœur.

– Riley... Tu as bien grandis depuis que je t'ai vu... Mais sache que tu sera à jamais ma préféré. Sa voix étouffé s’exténue au fur et a mesure de ses mots. Il s'écoule à mes pieds, ses vêtement devenu rouge sang, ce n'est plus qu'un amas de viande gisant pour l'éternité dans cette salle.

J'enlève les flèches de son corps, je ne voulais pas faire un tel geste, mais elles n'ont pas beaucoup de flèches, autant les économiser au maximum, si elles veulent survivent.

 J'ai beau vouloir le détester, le haïr de toute mon âme, je ne peux m’empêcher d'avoir un grand respect envers Jason. C'est en grande partit à cause de lui que je suis devenu comme je suis maintenant ; froide, mais avec un grand cœur pour protéger ceux que j'aime. Il a été dans une période de ma vie comme un père pour moi.

Je me dirige vers les chaises des vivants, sors ma dague que j'avais rangé avant que Jason ne meurt entièrement. Je suis derrière la chaise de l'enfant qui montre une méfiance dans son regard, après ce qu'il vient de se passer, mais je pense que cette scène est bien peu par rapport à ce qu'il a pu subir.

Aucun mots ne sort de ma bouche bien que j'ai des dizaines de question qui s'emmêlent dans ma tête sur leurs souffrances. Je coupe d'un coup sec le fil, le bruit résonne dans toute la pièce. L'enfant rejoint ses mains devant lui, et enlève les fils de ses poignets qui lui ont transpercer plus ou moins profondément sa peau. Son visage n'exprimant aucune douleur, mais le mien affichant une légère mine de dégoût.

Puis je fais le même geste à la chaise d’à coté. Le fil a l'aire moins robuste, la peau de l'homme a recouvert presque la totalité du fil, seule, quelques pics du fil barbelé ressort de sa peau. J'ai consciente de la douleur que cela peut produire, un mélange de souffrance et de délivrance. Mais je ne peut rien faire pour apaiser cette douleur qui ne dure que quelques secondes.

Après les avoir délivrés. Mon regard s’arrête sur Jason. Je ressens un frisson me parcourir le corps, mon regard se refermer.

– Moi aussi, sache que je t'aimais... Inconsciemment, je pense cela à voix presque inaudible. Je détourne le regard et me dirige vers mes sœurs affichant un regard heureux sur ma victoire contre Jason.

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