Part 2

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« Un jour, il faudra le leur dire !» dit Horace.

« Laisses ça de côté, oui, il faudra qu’ils le sachent. Mais il nous faut rester discrets, si ça se sait, les adversaires de ma mère pourraient s’en servir. Je de voir des gens se servir de notre relation pour faire tomber ma mère.» répondis-je.

- Alors là, tu peux avoir confiance en moi, tu le sais.» reprit mon ami.

Depuis un an, Horace et moi avions cessé d’être de simples amis. Nous étions en couple, mais nous avions joué notre partition à la perfection pour le cacher. Pour beaucoup à l’Université Georges Washington, j’étais en couple avec une jeune fille. Celle-ci répondait au nom de Theresa, et était brune aux yeux noirs.

Et Horace, aux yeux de tout le monde,sortait avec une autre jeune fille prénommée Angela. Elle avait elle aussi les cheveux roux mais ses yeux étaient noirs comme la nuit. C’était bien mal d’agir ainsi mais avouer officiellement que j’étais homosexuel eû été pire. Comme je le disais, tout était fait pour protéger ma mère et le reste de la famille.

Si j’aimais Thérésa, c’était comme une sœur, une meilleure amie, mais pas comme une chérie. Bien que même devant elle,je jouais la comédie, c’était une chose qui me répugnait mais que j’avais engagée pour protéger les miens. Même aux yeux de mes parents, j’étais en couple avec elle, ils ignoraient tout de la vérité.

On était monté dans ma chambre pour cela, pour se cacher de tout le monde. Cependant, si j’étais discret, d’autres l’étaient moins. Ma petite sœur, Élisa, si elle aussi ignorait tout de la relation entre Horaceet moi suivait ma voie. Devant elle, je jouais les grands-frères protecteurs, les confidents mais je savais bien des choses.

La première étant qu’actuellement, Wendy, avec qui elle était allée au théâtre n’était pas une amie. Pas une simple amie en tout cas, à l’instar de Horace et moi, c’était sa petite amie. Horace jouait parfois les espions pour moi, et il avait remarqué qu’entre elles, c’était de l’amour. Vous imaginez, vous, si on apprenait que le fils du président était homosexuel, et sa sœur, lesbienne.

« Allons-y !» dit-je en l’embrassant une dernière fois.

Très vite après, j’ouvris la porte, une distance s’était alors installée entre nous. Et nos regards étaient perdus dans le vide, alors que l’on se parlait. Bien malin aurait été celui qui aurait pu savoir quoi que ce soit dans notre façon d’être à tous deux. Qui sait, un des gorilles chargés de la sécurité pouvait avoir été enlevé par des ennemis. Et remplacé par l’un des leurs.

« Il suffit d’un geste de travers et on est foutus ! » avait-je dit depuis le début de campagne de ma mère

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