« Souviens-toi que tes lèvres se touchent deux fois

quand tu prononces

le mot Maman »

Vasile George Dâncu

dans Maman Univers, traduit du roumain par Jean Poncet, éditions Jacques André.

Il est minuit quand commence pour moi dimanche

Mes pensées se tournent vers toi comme chaque soir

Lorsque je te souhaite bonne nuit, maman, et à l’univers

Sans quoi je ne sais dormir.

Ce jour sera-t-il comme les autres ?

Un jour célébré dans la société pour toutes les mères et la nôtre

Vingt quatre-heure pour les appeler et tout leur raconter.

Cette façon n’est pas dans ma nature, notre nature, maman.

Alors je prends mon clavier et écrit ces mots.

A ma vision, à la nôtre, ils sont bien inégaux.

Bien que je les souhaite beaux, montrant des idéaux

Ma parole écrite ; « la force des mots » :

Je foule la Vie depuis tout ce temps, maman

Résultat de toi, de nous, je parcours le chemin

Je profite tant de tes fruits, maman

Inconscient qu’un jour ils ne seront plus là demain.

Tant qu’il reste des couleurs sur ton corps, maman

Mon cœur battra et mon esprit luttera avec candeur

Tant qu’il reste un souffle d’air dans tes poumons, maman

Mes sentiments et mes actions seront à la hauteur

A l’intérieur de moi, de toi, maman

Il demeure un enfant qui garde l’âge

De dessiner avec ses mains un cœur, maman

Il le place sur le sien, un sourire sur le visage

Quatre fois mes lèvres se touchent, maman

Quand je prononce : « Moi, je t’aime maman »

Invocation trinitaire pour toi, maman

Et le quatrième... c’est moi… Maman.