Souvenir du temps.

La tête dans les nuages jusqu’à présent.

Le corps de celui d’un autre détesté,

L’esprit embrumé et dépassionné.

L’envie de changer de vie, d’existence sordide.

Mais la prise est fixée, les barreaux de chair solides.

Les pieds restent sur terre,

Les rêves prennent la distance élémentaire

Le corps souffre : les nerfs réagissent.

L’esprit est meurtri : le silence se glisse.

Le corps s’enhardit de la douleur,

L’esprit s’affaibli dans le noir des heures.

L’abandon aux sons célestes.

L’emprise solitaire leste.

J’attends de voir le Soleil à l’intérieur,

De planter de nouvelles racines avec grandeur.

J’entretiens la pousse nouvelle,

Elle m’amènera au sommet.

Laissant mon corps et ma vie machiavels.

Qu’une autre vie a menée.