Elliot

Devant la porte se tenais une femme en uniforme, elle marmone dans ce que je devine être une oreillette. Je reste attentif à ce qu’elle fait et m’avance lorsqu’elle se décale de la porte pour me laisser entré dans ce qui devrait être un bureau.

—Elle vous attend.

J’hoche la tête et ferme la porte derrière moi. Je tourne le dos au reste de la pièce pour l’instant, c’est a ce moment qu’elle choisit de parler.

—C’est donc vous qui vous faites passer pour mon amant. Annonce une voix de femme avec un tibre plutôt grave.

Je me tourne et lui fait face. Elle est là assise dans son fauteuil en cuir, les pieds sur le bureau et me regarde un verre en cristalle dans la main. Son regard se pose sur moi et capte aussitôt le mien. Ces iris sont aussi sombre que la nuit noir mais autour de son œil droit elle affiche un cœur rouge sang. Je fronce les sourcils en remarquant ce dernier détail peu commun. La jeune femme remarque ma réaction et sourit pour réponse.

—Je vois que tu as remarqué la particularité de mon œil. Je dois t’avouer que ta réaction m’amuse mais ce n’est pour ça que je t’ai laisser passer jusqu’ici alors que tu racontais être mon amant. En revanche j’ai besoin de savoir qu’est-ce qui t’amène ici dans la partie de la ville laisser à dérive. Dit-elle sûr d’elle.

Je ne peux pas lui révéler toutes mes intentions mais je peux en dévoiler une partie pour éviter de m’entérrer sous le mensonge.

—Je suis venu pour découvrir qui à tuer Milo.

J’ai a peine prononcer son nom que la réaction est imédiate. La jeune femme à l’œil en cœur lance pour réponse son verre. Celui-ci s’écrasse sur mur derrière moi le liquide se répandant sur le sol. Je ne retiens mon mouvement de recule, et garde le dos bien droit en l’observant. Elle sert les machoires se relève et tape ses mains a plat sur le bureau en bois massif.

—Qui ?! Qui t’a fait savoir que Milo était mort ?! Me demander t-elle, les machoires contracter.

—Une connaisance. Mais ce n’est pas le plus important.

Si un regard pouvait tuer, je serai mort à la seconde où j’ai pronnoncer le nom de ce jeune homme.

—La prochaine fois que tu prononce son nom, petit. Préviens, où tu risquerai un jour de te frotter à la dame de pique. Dit-elle en se rapprochant de moi, elle attend d’arriver a ma hauteur pour prononcer le reste. Et si tu te frotte à elle, tu pourrai risqué d’y laisser des plumes. Ce que je ne te conseil pas, murmure-t-elle plus bas.

Je sens une main passé sur mon épaule, la jeune femme passe derrière moi et laisse trainer dans son siage sa main jusque dans ma nuque.

—Tu peux me dire dans quel intérêt avoir raconter à tous mes employées que tu es mon amant ? Chuchote-t-elle à mon oreille.

Je suis tendu, j’ouvre la bouche plusieurs fois mais ne lui réponds pas. En réponse, j’attrape son menton avec rudesse -sans lui faire mal pour autant- et plonge mon regard dans ces yeux.

—Peut-être parce que j’en ai envie, Rouge.

Du a notre proximité, je peux remaqué que sous son maquillage en cœur sa peau est irégulière comme si elle cachait une imperfection.

—Alors peut-être que j’ai une proposition à te faire, petit. Me dit-elle avec un sourire malicieux.

Nos regards liées, nos peaux en contacte, je ne la lâche pas et caresse sa joue gauche. Je l’intime en silence à continuer son discours.

—Accepte de te faire semblant de sortir avec moi, quitte à devoir te marier pour que ce soit le plus crédible possible aux yeux de tous.

Sa proposition me laisse sans voix, pendant que je la contemple avec intrigue et surprise.
Peu importe ce que je vais choisir en cet instant, ma vie ne sera plus jamais comme avant.
La ligne est définitivement tracer dans mon esprit.