peine

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Tu es l'amour de ma vie, celui que j'aime, mon cœur bas pour toi et toutes ces années je t'ai aimé n'en doute jamais

Tu étais l'être le plus important pour moi ;

Tu étais mon idole, ma raison d'avancée, mon ami, mon confident et tu l'es encore

MAIS

Tu ne me reconnais plus, je voie ta frustration grandissante.

Nous vivons ensemble, nous dormons sur le même lit, nous mangeons ensemble pourtant nous n'avons jamais été aussi discordants.

Tu ne me comprends plus, je le voie aussi.

Tu cries, tu m'insultes, tu dis des mots durs, c'est ton exutoire, ta façon de me supplier de redevenir celle que j'étais, je ne t'en veux pas.

Aux yeux du monde tu as raison, je t'ai laissé tomber, j'ai abandonné nos promesses, je ne suis plus ta partenaire. Je suis partie et tu ne sais comment m'atteindre. Je suis là et pourtant à des années lumière de celle que j'étais. Je suis si proche et pourtant si loin.

À leurs yeux tu as raison, à mes yeux tu as raison.

MAIS

Ce que tu veux retrouver je l'ai en horreur, car qui étais-je ?

Une menteuse, égoïste, centrée sur moi, mes désirs, mes choix, moi, encore et toujours moi.

J’étais remplie de ténèbres, n'ayant aucune conscience du mal que mes actes pouvaient causer,

vivant ma vie avec comme objectif la satisfaction de désirs primaires.

Puis je l'ai rencontré et tout a changé, il m'a changée, je suis devenu une nouvelle personne, une nouvelle naissance, et je suis prête à tout même à te perdre pour conserver cela.

Je te regarde et mon cœur se détache peu à peu du tien. Cela ne se fait pas sans peine parfois tu me manques et j'aimerai tout abandonnée pour te faire plaisir. Redevenir celle que j'étais, celle avec qui tu pouvais rire, insulté le voisin d’en face, tourné le proprio en bourrique pour le loyer, être juste celle que tu aimais, celle avec qui tu pouvais briser le cœur du père sans peine.

Nous l'avons tellement blessé toutes ces années. Au fil du temps nos actes ont été plus horribles les uns après les autres, nos cœurs chaque jour tournés vers le mal de plus en plus croissant, toujours plus. Convaincue d'être des gens normaux ne faisant de mal à personne.

Que dire: nous ne sommes pas des tueurs en série ni des bandits de grand chemin; de ce fait nos actes répréhensibles ne concernent que nous et même si quelquefois quelques uns ont été blessés, ce n'était pas la fin du monde. L’égoïsme de nos vies, la tromperie, l'envie, la jalousie, la convoitise, un petit mensonge ici un autre par-là, qui n’en fait pas nous n'étions pas des monstres. Pourtant nous étions coupables, coupables envers nous, coupable envers le père, repréhensibles, dignes d'un jugement et d'une condamnation car que nous le voulons ou pas, que nous y croyons ou pas il existe une loi et personne n’y échappera.

MAIS

Malgré tous nos actes, nos pensées, nos vies, il nous a aimées et est prêt à tout pour nous,

Je n'espère pas que tu comprennes, ce n'est pas compréhensible, c'est de la folie, c'est insensé pourtant c'est ma vie. Je rentre à la maison chez mon père. Je veux vivre cette vie qu’il m’a donnée en accord avec lui.

Si tu veux viens avec moi, non je t'en supplie viens avec moi rentrons à la maison.

Il se tient à la porte et il frappe, si tu ouvres il entrera et soupera avec toi.

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