Chapitre 18 - Chaines et sucrerie

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Tant que je n'étais pas chef de clan, rien ne me saurais donné avec sérieux. Je m'endormais sur cette pensée mais la nuit portant conseil, je décidais d'aller voir Kazuma le lendemain avec un plateau de petit-déjeuner. Je toquais alors a sa porte de chambre :

- Kazuma, c'est moi Rose, est-ce que je peux entrer ? J'entendis un faible oui, qui me permettais donc d'accéder à sa chambre.

- Bongeour mad'moizelle.

Il avait une voix enrhumé, ça s'entendait même si il essayait de la cacher. Ses yeux étaient à peine ouvert et son nez très rouge. Emmitouflé dans sa couverture, il se releva à mon arrivée.

- Bonjour Kazuma. Je suis venue t'apporter ça en espérant que ça t'aide à guérir.

- Mersi mad'moizelle. Je déposais le plateau sur sa table de chevet.

- Ema m'a dit que tu étais malade...

- J'ai attrapa quelque chose lors de ma dernière mission.

C'était bien la première fois que je le voyais aussi faible, lui qui avait toujours répondu présent au moindre incident, toujours prêt à nous défendre, était cloué au lit comme un enfant qui aurais jouer trop longtemps sous la pluie. - Reste allongé Kazuma, il ne faudrais pas que tu te fatigue encore plus. Si jamais tu a besoins de quelque chose n'hésite pas, je me doute que Saki ou Ema seront plus apte à t'aider à te rétablir mais sache que je suis là aussi. Combien de temps cela faisait-il que je n'avais pas discuter avec lui comme cela, pourtant j'avais bien les chiffres en tête, mais c'était comme une redécouverte de discuter de nouveau avec lui.

- J'ai pas l'intenzion de sortir Mad'moizelle...

Il avait toujours été là pour moi, je n'allais pas le laisser et sortir moi non plus. De plus, j'avais le sentiment de devoir me racheter un peu plus maintenant que nous nous reparlions. L'aider à guérir me semblait une bonne idée alors je restais avec lui. Saki arriva après quelque minutes et me découvrit avec étonnement dans sa chambre.

- Bonjour Mademoiselle.

- Bonjour Saki. Je vais t'aider à guérir Kazuma. Et je ne te laisse pas le choix. Encore plus surprise, elle me permit de rester à son chevet. Elle prit sa température et lui donna quelque médicament, il n'y avait rien d'autre à faire pour le moment.

Sa santé était devenue plus importante que la mienne, certainement parce qu'il n'étais alité que rarement contrairement à moi qui avais l'habitude de voir Saki. J'avais décidé de rester là journée à son chevet, ma façon a moi de passer du temps avec lui et de lui venir en aide. En faisant cela je n'espérait en rien que notre relation redevienne comme avant car je savais pertinemment qu'il me verrais toujours de la même manière.

Après quelque jours à rester au lit, Kazuma guérit. Mais c'était des jours où j'avais été moins présente pour Sorata et il se montrait encore plus distant comme si l'on s'était disputé. J'avais essayé de me faire pardonner et il avait enfin conssenti ce jour-là, après une semaine, à me prenre dans ses bras comme avant.

Ça commençais à arriver de plus en plus fréquemment, comme si une jalousie l'animait, et le regard qu'il me portais malgré c'est rare moment de tendresse n'étais pas normal. J'avais peur, peur de me retrouver seule sans personne, alors je me racrochais a lui, a l'amour que je lui portais. Bien souvent je me mettais à faire des crises d'angoisse quand il ne me portais pas d'attention.

Je n'en étais pourtant pas consciente à ce moment là. Ma peur de la solitude m'étais inconnue et je pensais que ses agissements prouvait justement qu'il tenait à moi. Il se montrait jaloux car il m'aimait et je n'ai compris que bien plus tardivement que la jalousie n'est pas une preuve d'amour.

Dès que je passais trop de temps avec une personne autre que lui, sa jalousie explosait, et j'avais droit à des scène de couple tout droit tiré d'un téléfilm, des scène épouvantable où il se mettais à me rabaisser. Je culpabilisais à chaque fois en me disant qu'il avait raison et que je devais plus lui prouver mon amour en évitant le contact d'autre personnes. Je lui avait quelque fois parlé de Kyosuke et Sorata avait eu une telle réaction que je m'étais disputé avec Kyo.

Il c'était mis à sur-réagir dès que quelque chose ne lui convenait pas sur ma façon d'interagir avec les autres, ma façon de parler et de penser. Les simple interactions que nous pouvions avoir tournais au vinaigre et je ne savais comment réagir. Renjiro était la seule personne avec qui j'étais rester en contact sans qu'il ne me fasse une crise de nerf.

Il avait essayé de me parler de Sorata. J'avais mis fin à la discussion.

Je commençais à tombé peu a peu dans une sorte de dépression, balancé entre le rejet et l'acceptation de mon fiancé. Ne sachant plus où donner de la tête, j'en était arriver à un point où mon stress et mon angoisse, était telle que ma santé c'était nettement dégradé. Et lors d'un repas où nous étions attablé avec le clan Dotai, je fis une de mes plus violente crise d'hémoptysie et venais de m'effondrer à table à la vu de tous.

Encore consciente je voyais Sorata se précipité sur moi avant que Ryuji ne court prevenir Saki.

- Rose? ROSE ... Je suis là, tout vas bien. Saki arriva avec un médecin de l'hôpital et j'y fit transférer en quelque minutes.

A la vue de Sorata, ma conscience me quittais. J'étais trop affaibli pour pouvoir parler, ni respirer correctement. Le sang engorgeais mes voix respiratoire, tout le stress que j'avais accumuler durant cette année avait lâché a ce moment là, d'où l'abondance anormale de sang que je venais de cracher.

Je restais à l'hopotal un peu plus longtemps que d'habitude. Je reçu la visite de quelques personnes, dont Kyosuke avec qui je n'avais pas parler depuis quelque mois, du a notre dispute, mon frère l'avais prévenu de mon état. J'avais des cernes sous les yeux, le regard shooter par la morphine que j'avais reçu du a la douleur.

Il déposa les cours que j'avais manqué sur mon bureau.

- Merci Kyo.

J'avais un faible sourire sur le visage, sachant que nous nous étions disputé a cause de l'influence que Sorata avais sur moi. Kyosuke me salua d'un signe de tête avec un sourire aux lèvres pincées.

Je restais seule. Je comprenais pour la première fois que je n'avais jamais été aussi seule. Quelque chose en moi voulait que Sorata soit à mes côtés. Mais l'imaginer avec moi me procurait un sentiment confus. En fait ce dont j'avais le plus peur c'était de ne pas être aimé, je recherchais une affection auprès de lui, une épaule sur laquelle me reposer. Mais l'attitude qu'il avais envers moi, me faisait perdre pied. Je n'avais personne pour combler ce manque d'amour, s'il m'abandonnais, je ne pourrais le supporter. Ma tête était baissé, les larmes commençais à coulée, sur mes joues, cette situation me hantais.

M'en rendre compte m'avait fait l'effet d'une douche froide. Plus que froide, je dirais glacé. Je me mis à trembler tout en cachant mon visage dans mes mains, les larmes qui perlais le long de mes doigts. Je ne pouvais plus me persuader qu'il m'aimais.

Je me mis à trembler tout en cachant mon visage dans mes mains, les larmes qui perlais le long de mes doigts. Je ne pouvais plus me persuader qu'il m'aimais. Pourtant, il était attentionné avec moi, il me rassurait et m'appaisais. Tout se mélangeait dans mon esprit.

Ce qui ne permettais pas d'apaiser ma conscience c'était ses colère, le regard qu'il me portais quand quelque chose n'allais pas dans son sens. Le mépris qu'il avais pour moi durant ces temps là me terrifais.

Et je ne m'en rendais compte que dans cette chambre d'hôpital, après une nouvelle crise, j'avais enfin compris qu'il me rendait malade, qu'il provoquait toute cette faiblesse en moi. J'essayais de le justifier, de me dire que c'était inconscient de sa part. Je pris la décision de lui en parler. Lorsque je sortis de l'hopital, nous nous étions donné rendez-vous et je lui avais dit ce que je ressentais, je me rappelle de mes mots :

- Sorata, j'ai l'impression que quelque chose ne vas pas entre nous. Qu'on est trop l'un sur l'autre ou trop éloignés ou qu'on essaie trop de faire attention à l'autre, de le protéger, mais, ça en devient pesant. Je ne sais pas si tu as cette impression aussi...

Il avais toujours le même sourire bienveillant et essayais de trouver ses mots, mais a un moment donné il se mis à pester et me sortir cela :

- Tss.. t'es gonflante.

Mes yeux s'écarquillèrent, le regard qu'il c'était mis à me lancer m'avais tétanisée.

J'etais peut-être aller un peu loin dans mon interprétation, peut-être que le problème n'était pas lui.

- Quoi ?

- Tu sors de l'hôpital, je t'accueille, j'essaie d'être un maximum la pour toi et tu me dis qu'il y a un problème ?

- En fait, justement peut-être qu'on est trop l'un sur l'autre et que-

- Donc tu veux qu'on se sépare ?

- Bien sur que non ! Je voudrais simplement trouver une solution...

J'essayais de trouver mes mots pour lui expliquer, ce que j'avais remarquer sans pour autant l'accusé mais j'avais du mal, il ne semblais pas partager mon avis, et d'ailleurs ses propos me faisait passer pour une menteuse.

- C'est juste que je ne te comprend plus, tu ne veux plus que je passe un moment avec des membres du clan ou bien ma famille ou mes amis. Tu fais des accès de colère et quand j'essayais de t'en parler tu partait sans dire un mot.

- Mais...c'est parce que je suis maladroit...je sais pas comment te prouver que tu es importante pour moi. J'ai...peur... quand tu es avec les autres, que tu sois plus heureuse avec eux qu'avec moi. Ces mots m'avait touché. Sans m'en rendre compte j'étais encore une fois revenue vers lui. Je lui souris et prenant sa main et le rassurait comme si il en avait besoin.

Il m'avais de nouveau piéger, j'avais cru en ses mots qui je sentais aller de nouveau me faire sombrer si je n'éclairsicais pas notre situation. Les jours passais sans rien ne se passe comme si tout ce qui c'était passer n'étais qu'illusion mais les ténèbres me rattrapèrent rapidement.

Quelques mois plus tard, alors que nos deux familles se réjouissaient de nous voir nous rapprocher, ils nous avaient appelés en réunion pour nous parler de fiançailles. Heureux, nous avions acceptés leur proposition.

Papa mettait enfin ses attentes sur moi pour reprendre notre famille, et l'idée de vivre avec Sorata me réjouissait. Il m'invita quelques jours à visiter leur quartier. Après les cours, j'avais attendu qu'une voiture vienne me chercher mais Sorata m'avait prévenu qu'il y avait eu un problème.

Je pris un bus qui m’amena assez tardivement dans la soirée dans le quartier des Dotaï. Je n'y avais encore jamais mis les pieds et la première chose que je remarquais était ce changement d'ambiance. Notre résidence maquillé en hôtel était chaleureuse et accueillante, la rue dans laquelle j'arrivais était froide, sèche, sombre et trop large. Le lampadaire grésillait. Je me serais presque cu dans un mauvais décor de vieux film d'actions.

Il m'avais indiqué l'adresse par message, je marchais de rue en rue, switchant mon regard de mon portable où j'avais activé la navigation, aux rue dans lequel je passais. La rue dans laquelle j'avais débouler était peux éclairé, j'avais beau chercher des yeux l'inscription qui indiquais le nom clan, je n'en trouvais aucune.

Je savais que notre résidence maquillée en hotel n'était qu'une couverture mais je m'étais attendue à quelque chose de similaire. Peut-être que la famille Dotaï se réunissait chez Sorata directement. En m'avançant un peu plus dans la rue, je le vis sortir d'une habitation.

- Rose, je t'attendais, sourit-il.

Un sourire apparut sur mon visage en le voyant arriver, il devais être au alentours de 21 H 30 quand j'entrais enfin chez eux. L'ambiance plus sombre m'avais fait froid dans le dos aussi a la vu de mon fiancé, je fus un peut plus rassurer. - Sorata, excuse moi, j'ai eu du mal a trouver.

- J'aurai du venir te chercher, ne t'en fais pas.

Sorata me fit donc entrer dans sa résidence qui a l'intérieur était moins sombre et moins en mauvais état que la devanture ne le faisait penser. Un tas de personne y était rassembler, mais l'atmosphère était un peu moins gai qu'à la maison, je devais l'avouer.

Beaucoup plus petite, je compris que mon hypothèse était bonne et qu'ils se réunissaient chez eux.

Le clan Dotai était un échelon en dessous du notre, mais il avais beau avoir une résidence moins spatieuse, il ne restais pas moins puissant. Même si Sorata était à mes côtés, les hommes de son clan, ne me mettais pas vraiment a mon aise, nous qui avions l'habitude d'avoir également Saki, Mahiru ou bien ma mère. Ici aucune personne de la gente féminine n'étais présente.

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