Chapitre 12 - Influence

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Il poussa un soupir. - Bien...je reviendrais quand vous vous serez décidé à dire la vérité.

Il sortit de ma chambre et se dirigea vers la salle de restauration. Je me sentais bête mais je ne pouvais rien dire de tout ce dont j'avais parlé avec maman et Saki. Peut-être pourrais-je inventer un lien avec ce qu'il s'était produit avec Irene dans la journée, mais ce serait ublensonge plus tard et je ne voulais pas être une menteuse pour lui. Il voyais bien dans mon jeux et pourtant je continuais de lui mentir pour ma propre conscience et non pour le rassurer, je regardais le plateau posé sur la table, que je commençais à engloutir pour panser ma frustration, des larmes commencèrent à couler sur mes joues, pensant au conséquence des paroles que j'émmetais a Kazuma. Je sentais que je perdais petit à petit sa confiance et que j'allais le perdre lui, c'est quelque chose que je ne voulais pas.

Je ne pouvais rien lui dire mais je pouvais peut-être user de mon autorité. Il m'avait dit vouloir parler de Ema à papa et je pouvais jouer dessus pour faire valoir ma place au sein du clan. Et je pouvais toujours llui parler de ma journée qui avait causé en partie infime ma réaction de toute à l'heure. En somme, je ne lui mentirais pas en cachant cette partie de la vérité et je pu me prouver que ma mère avait aison sur ma place dans la famille. Lorsque Kazuma revint, il n'y avait aucune animosité sur son visage. Je le remerciais pour ce dîner et lui expliqua tout ce que je ressentais vis à vis de ma journée. Mon seul mensonge était pour mes mains car il ne sut pas ce que j'avais fais, j'avais dis avoir lavé la table de Irene mais avait eu une réaction allérgique à quelque chose. Puis, je lui parlais d'Ema. Je ne voulais pas le perdre mais je devais me prouver que ma mère avait raison.

- Je ne sais pas comment avance cette histoire avec Ema, commençais-je, mais je ne suis pas à l'aise à l'idée de la savoir des nôtre si elle n'en a pas envie. Autant qu'elle fasse quelque chose qui la rende heureuse.

- J'ai parlé d'elle à l'oyabun et il m'a dit s'occuper de cette affaire. J'en ai parlé aussi avec Ema et elle comprend vos raisons.

User de ma position était seulement un moyen de me rassurer dans le fait que j'avais une place tout de même importante dans le clan malgré le fait que je ne participe a aucune des activités de celui-ci. Je mentais encore, du moins j'avais l'impression de mentir vis à vis d'Ema. Je ne voulais pas de membre peu investie dans ma famille mais ce n'était pas ce qui me motivais à agir. J'étais pourtant rassuré d'entendre que papa avait entendu mon avis. De plus, même si je me sentais inutile au clan pour l'instant, maman avait raison j'étais entendu et j'avasis réussi à garderle contrôle sur Kazuma. En éloignant Ema, je savais qu'il resterait avec moi et même si mes méthode n'était pas moral, j'avais affirmé ma place dans la famille. Je devais continuer sur cette démarche là, tans pis si j'utilisais des coup bas pour arriver à mes fin, je ne permettrais pas qu'on m'évince, de plus je ne supportais pas qu'on s'approprie les membres de mon clan. Kazuma et moi changèrent de sujet avant que je mette au lit. Le lendemain, je m’aperçus de l'absence de Ryuji. Sorata et moi étions tous les deux dans la voiture d'Hajime quand j'appris qu'il n'avait pas dormi chez nous en raison de la pluie torrentielle qui s'était abattu sur la ville. Pourtant, ce jour-là le ciel était d'un bleu resplendissant et le soleil rayonnait en majesté.

Je regardais mon portable, Ryuji et moi on ne correspondais que rarement seulement en cas d'urgence mais en vu ce qui c'était passé j'espérais qu'il me prévienne de quelque chose mais rien, aucun appel, ni sms. Je soupirais silencieusement espérant qu'il vienne en cours, alors qu'Hajime arrivais devant le lycée, je quittais la voiture, regardant autour de moi pour voir la silhouette de mon frère. Ryuji n'était pas là. Peut-être était-il déjà en classe, songeais-je en me dirigeant vers le hall. En changeant de chaussure, je croisais Kyosuke et il m'accompagna dans notre salle de classe. Ne voyant toujours pas mon frère, je partis dans les endroits où il aimait se rendre. D'abord la bibliothèque, puis une petite cour intérieure, et je finis par la salle de musique. Nos portes étaient vitré ce qui permettait de voir ce qui se passait à l'intérieur en plus du côté esthétique et de l'apport de lumière que ça fournissait. Au travers du vitre, je le vis enfin. Ryuji était assis à côté du piano, dos à moi, et écoutait Irene jouer. J'étais soulager de le voir, déjà je savais qu'il allais bien, mais pensais que le soir venu, il allais se faire pousser une sacré soufflante de la part de Papa et Maman, voyant qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, je retournais en classe , plutôt apaisée par la situation.

Je discutais avec Kyosuke jusqu'au début des cours. Irene et Ryuji arrivèrent ensemble ce qui rendit vertes de jalousies certaines filles de la classe. Je ne tenais pas compte de l'arrivée de mon frère, continuant de discuter avec Kyosuke, jusqu'à l'arrivé du professeur et le commencement des cours. La journée passa vite et le soir venue, je m'étonnais que Ryuji ne recoivent aucune remarque autre que "Je suis heureuse que tu sois rentrée" de maman. Mais je compris que puisqu'Hajime était au courant c'est que Ryuji avait du prévenir papa ou maman. Ce qui m'étonnais tout de même, c'est pourquoi il ne m'avais pas prévu d'où il était allée hier soir, d'ailleurs chez qui il aurais pu aller, pas chez Yuna et Hiroto en tout cas trop loins pour y aller en vélo. Lorsqu'on eut l'occasion de parler seul à seul dans la soirée, il m'expliqua qu'il avait récupéré le carnet d'Irene et était aller le lui amené. Seulement, lorsqu'il voulu repartir, la pluie l'en avait empêcher alors ses parents lui ont proposés de rester chez eux.

Je me disais que le fait qu'il passé la nuit chez elle avait peut-être dû les rapproché, vu qu'elle me semblais plus a l'aise avec lui de ce que j'avais vu ce matin. J'étais retourné dans ma chambre pour me changer avant le dîner, j'étais retourner juste avant voit Saki pour qu'elle puisse me changer mes bandages, afin que je soit plus tranquille pour le repas. Je me réjouissais laors lorsqu'elle m'annonça que je pouvais les retirer sans problèmes. Effectivement, en retirant les compresses de mes mains, tout avait cicatrisé et il n'en restait déjà presque aucune trace. Je pouvais aller sans crainte dîner sans avoir à cacher mes mains et trouver une quelconque excuse, je m'était retourner dans ma chambre en attendant l'heure du dîner, regardant par la fenêtre de ma chambre, la brume s'installer et la nuit tombée, le ciel dont les couleur variait en fonction du coucher du soleil.

Lorsque j'eus faim, j'allais en salle de restauration. J'ouvris la porte de cette salle, voyant mes parent et mon frère déjà attablés, je me dirigeais vers eux les rejoignant, pour débuter le repas, Sorata comme son père était également là. Il passa le repas à me scruter de temps à autres ce qui le rendait mal à l'aise quand je m'en apercevait. A la fin du dîner, je crus comprendre que c'était parce qu'il voulait me parler. Lorsque nous sortimes de table, il me retint par le bras et sortit un petit livre de la poche intérieur de sa veste. C'etait une des histoires dont il m'avait parlé. Je tressaillais en sentant qu'on m'attrapais par le bras, voyant en me retournant étonné que Sorata me tendait un petit livre, que je pris, pour feuilleter quelque page et prendre connaissance de l'ouvrage.

Je le remerciais en retournant dans ma chambre. Kazuma y étais et il avait un livre aussi entre les mains. Je n'avais pas vraiment fait attention au fait qu'il aurait pu être là pendant le repas, étant donné que j'avais éviter les regard insistant de Sorata qui m'avais mit mal a l'aise. - Bonsoir Kazu-chan Remarquant qu'il avait un livre à la main, tout comme moi, je m'interrogeais sur le sujet de cet écris. Il tourna la couverture vers moi. Je savais qu'il s'agissait d'une série de roman pour adulte qui avait un certain succès mais je n'en avais jamais lu. Lui posant la question de savoir si c'était intéressant, je me disais que je pouvais peut-être me mettre à lire cette série :

- Dis moi Kazu-chan, elle est captivante à lire cette série ?

- Captivante je ne sais pas. Lorsque Ema m'en a parlé je n'étais pas plus emballé que ça mais je suis agréablement surpris de la tournure de certains évènement.

En entendant son nom, mon visage se ferma aussitôt, je ne voulais pas en entendre parler, surtout pas quand j'était avec lui dans mes appartements : - Je vois.....

- Mais je ne pense pas que vous ayez l'âge pour ce genre de livre encore. Je vous le prêteais dans quelques années si vous voulez.

Quelque années, me paraissait être une éternité, et il me prenais encore pour une enfant, malgré le fait que j'essaye de grandir pour lui prouver que je n'était plus une petite fille :

- Je ne suis plus une enfant tu sais, Kazu-chan.

- Bien sur mademoiselle.

Savait-il vraiment pourquoi, je lui avais répondu cela, je n'était pas sûr. Mon visage affichais une mine triste en pensant qu'il passait des moments avec elle qu'avec moi. Peut importe ce que je faisait, j'avais l'impression de faire tout cela pour rien. Je restait mutique, continuant de le fixer, comme si je voulais m'enfermer dans l'illusion que Ema n'existait pas et qu'il allais rester à mes côtés. Devant ma mine triste, il continua comme pour expliquer ses propos : - Vous ne regarderez pas un film déconseillé aux mineurs ?

- Non, je n'en regarde pas, mais les livres et les film n'on rien a voir pourtant.

- Ce genre de saga littéraire n'est pas pour vous de la même manière.

- Ils ont une chose en commun qui permet de définir leur accessibilité. Le sujet et le style.

Je ne contais pas continuer ce débat, l'avoir entendu prononcer son nom, m'avais donnée un haut-le-coeur, le fait de penser qu'à cause d'elle, je puis le perdre me rendais malade, je me crispais, en pensant à cela. Je réussis à me calmer et alla dormir. Le lendemain, j'allais en cours et il y avait une vraie complicité entre Ryuji et Irene. Elle était moins réticente avec lui mais toujours un pu sur ses gardes. La semaine prit fin et nous avions un devoirs à faire en binôme. Notre professeur avait lui-même constitué les groupes alors Kyosuke témoin n'avoons pas pu nous associer, mais malheureusement pour ses fans, Ryuji et Irene allait faire équipe. J'étais tomber en groupe avec une élève avec qui je n'avais jamais pris le temps de discuter et pour tout dire je m'en contrefichais, peu importe avec qui j'étais, je comptais faire ce travail avec ou sans l'aide de cette personne, Kyosuke c'était quand à lui retrouve avec un garçon de la classe qui n'était pas si bon que lui en cours, ce qui n'allais peut être pas l'avantager quand le professeur allais remettre les notes de ce devoir.

Je ne savais toutefois pas comment nous allions faire ce devoir je ne pouvais décemment pas l'inviter chez moi. Alors j'avais décidé qu'on étudirais dans la bibliothèque de l'établissement ou bien de la ville, ça m'éviterais de m'expliquer sur ma famille, je ne supportais pas les gens trop curieux. C'était un élève sérieux qui était arrivé en cours d'année mais qui travaillait sérieusement. Alors nous avions pus nous mettre assez vite au travail en plus de cela j'apprenais un peu plus a connaître cet élève. Il s'agissait de Rei Kumagawa qui venais de Osaka, un garçon au cheveux noir en bataille et au yeux marron portant des lunettes, on apprenais a discuter d'autre chose que de l'école. La lueur dans son regrad me rappelait les yeux ambrés de Kazuma. La pensé qui traversait mon esprit pendant que je le fixais, était que peut importe le moment de la journée, Kazuma envahissais mon esprit, c'est pour dire à quel point il comptais pour moi.

Je devais avouer que je ne faisais rien pour le faire sortir de mon esprit. Mais je ne supportais pas l'idée de ne rien avoir au sein de ma famille. Ni rôle important, ni avenir, ni Kazuma. Il me fallait cette chose, il me fallait ce lien qui me permettrait d'affirmer mon statut. Le fait d'avoir cela a l'esprit, me faisait bouillonner de rage, le fait qu'une total inconnu me vole ce qui m'était le plus cher, m'étais insupportable, mais aussi le fait qu'on me mette à l'écart. J'était tellement pensive de cela que je ne remarquais même pas que je m'était mis à tordre mon stylo plume pour me canaliser.

- Rose ? M'appela Rei avec une petite voix. Je reveins donc à la réalité en entendant qu'il m'appelais par mon prénom , je redressais ma tête ajustant ma posture tout en posant mon regard sur lui :

- Ah...désolé Rei, j'avais la tête ailleurs, tu disais ?

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