Chapitre 5 - Mélancolie

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Pendant le repas j'avais de nouveau entendu mon père parler de cette fameuse alliance, mon frère essayais au maximum d'éviter les conversations avec mon père sachant qu'il allais lui parler de sa condition et lui n'avais pas envie de l'entendre. Ce qui me faisait plaisir en somme c'étais que Kazuma rentrait un peu plus souvent au clan ce qui nous permettais de discuter tout les deux.

Je l'avais vu s'asseoir un peu plus loin comme à son habitude et non loin de Kai. Je détournais mon regard en entendant Ryuji se lever de table.

- Je n'ai pas faim pour l'instant, déclara-t-il en s'éloignant. Il sortit de la salle alors que notre table se plongea dans un silence de mort. Après quelques regard appuyé que maman lança à l'oyabun, il se contenta de lever les yeux au ciel et de reprendre le dîner.

Je regardais mon frère sortir de la salle et restais silencieuse, ne voulant pas vraiment mettre une ambiance plus pesante dans cette histoire, je continuais de dîner comme si de rien étais. La gaieté qu'il y'avais en général avais complétement disparu, mon père ne semblait pas s'en soucier, et qui n'essayai même pas de retenir mon frère pour qu'il revienne parmis nous.

Après avoir finis, je me levais de table saluais mes parents et allais vers ma chambre. Lorsqu'en sortant je jetais un dernier regard à l'assemblée, je remarquais l'absence de Kazuma.

- Il est encore partit ... me disais-je, inquiète, il était revenu certe mais il disparaissait a la moindre occasion et sans avertir personne. Et il revenais a des horaires irréguliers. Je soupirais et entrais dans ma chambre, et allumai ma lumière qui sauta d'un coup, coupure de courant, un grand coup de tonner retentit et me fit sursauter. Je me bouchai les oreilles et me recroquevillais de peur.

Il pleuvait depuis quelques heures sans que cela ne me dérange et sans que je ne le remarque plus que ça. Il y avait encore une tempête et le bruit retentissant de l'éclair me fit à nouveau frissonner. J'essayais de ne pas y prêter attention, la pluie ne me perturbait pas mais les soir d'orage me terrorisait au plus au points. De mauvais souvenir remontais a la surface, pendant ses soirée là, l'éblouissement des éclaires et le bruit assourdissant de l'orage éclatant dehors me faisait perdre mes moyens, et je devenais vulnérable et incapable de bouger, restant dans un coins en attendant que ça passe tout en sanglottant et c'est dans ses moments là que Kazuma me rassurait et me réconfortait en me prenant dans ses bras, quand il était là.

J'étais petite quand il en avait l'habitude, et lorsque je suis partie chez mon oncle et ma tante, cela devenait de moins en moins fréquent puisque l'orage tonnait rarement lorsque je me rendais à la résidence. Mais ceux-ci semblait de plus en plus fréquent, ou alors, ma récente venue au clan et la venue des éclairs créait en moi des mélanges temporelles, me semblant comme si le temps s'accélérait alors que cette nuit orageuse me paraissait bien longue. Je m'étais enrouler sous ma couverture pour couvrir le son de l'orage, mais évidement le son étais toujours présent, et ce que j'entendais n'étais ni des bruit de tempête, ni le bruit de l'orage mais des bruit de coup de feu et le bruit de corps se déchiquetant.

L'orage semblait faire remonter en ma mémoire un souvenir flou et vague. Une phénomène de réminiscence qui avait troqué du thé et une madeleine contre une tempête et un orage sourd. Je n'en avais aucune idée alors, mais ce que je voyais lors de mes crises était un sombre souvenir que ma mémoire souhaitait enfouir au plus profond de moi jusqu'à l'oublier.

Je souhaitais tellement pouvoir m'échapper de tout cela, de mes malheureux souvenirs de cette tragédie qui avais eu lieu un jours d'orage, ou la froideur des lames, l'odeur de la poudre et du sang étais resté encrée dans ma peau et que peut importe les moyens, cet odeur resterais me coller à la peau jusqu'à mon dernier souffle. Ce traumatisme que personne ne pouvais comprendre aussi bien que moi, me dévorerai de l'intérieur jusqu'à me ronger entièrement.

Sans que je sache alors que quoi il s'agissait, car ma mémoire l'avait fermé par d'un verrou et que seul l'orage semblait en être la clé.

Je me sentais sombré de plus en plus, l'oxygène venais à me manquer, comme chaque fois où ce fichu souvenir détraqué revenais a la surface. Je me tenait fortement la poitrine en me lassérant la peau, impossible pour moi, d'arrivé à me réveiller de ce cauchemar. L'orage se calma au bout de quelques minutes et je remarquais alors enfin la présence de ma mère à mes côtés. Elle s'était assise sur mon lit et avait passé un bras autour de mes épaules alors que je formais une boule sous ma couverture.

Les yeux transit par la peur et mon corps tremblant, je ne prononçait que son nom en la voyant a mes côtés :

- M-a...man...

Ma poitrine étais couverte de plaies qui saignait plus au moins superficiellement selon la force que j'avais utiliser pour me lassérée le corps. Mon regard étais sombre et larmoyant, comme cette fameuse nuit, incapable de bouger ni de prononcer une phrase correctement, attendant inlassablement que quelqu'un me vienne en aide.

- Je suis là ma chérie, c'est finis, dit-elle doucement.Comme elle en avait l'habitude, la présence de maman à mes côtés me rassurait. Elle dégageait une aura bienveillante qui calmait mes états-d'âmes.

Je m'agrippais a ses bras en tremblant, n'arrivant pas à lui expliquer ce qui venait de ce passé, bien qu'elle sache d'où vienne mon mal-être et mes névrose qui étais fréquente. La brûlure situé sur ma hanche et remontant jusqu'au dessus de mon nombril était l'une des marque indélébile laissée durant cette période si sombre.

Maman vint placer sa seconde mains sur mes cheveux, en les caressant doucement.

Ma respiration était saccadée, j'essayais de me calmer du mieux que je pouvais en regardant ma mère apeurée. Ma douleur a la poitrine étais toujours présente, et je serrais une de mes main sur celle-ci, c'est durant c'est crise là que ma maladie l'hémoptysie refaisait également surface, maladie héréditaire que nous avions de notre mère mais j'étais la seule à être toucher aussi gravement. Ce qui me faisait cracher du sang violemment.

En cas de toux violente, il était obligatoire pour moi de me rendre à l'hospital, mais la présence réconfortante de maman me fit du bien et je pus me remettre de cet orage sans que la crise ne s'aggrave. Je m'étais endormie, dans les bras de ma mère, ce qui m'avais grandement aidé à me calmer, quelque larmes perlèrent sur mes joues quand je fermai les yeux. Ce genre de crise m'arrivait fréquemment et inquiétais fortement mes proches, et j'essayais de réfréner c'est crise du mieux que je pouvais. Alors que le jour se levait, je me réveillais lentement et sentait encore autour de moi la présence de maman. Elle était restée avec moi et sa tete reposait contre le mur, légèrement en arrière.

- Maman ... Je me frottais les yeux encore rouge et enflé de la veille, et regardais par la fenêtre, les rayons du soleil pénétrai dans ma chambre, la pelouse humide ou se reflétait la rosée du matin, indiquais une belle journée. Mon pyjama étant entre-ouvert j'aperçus mes plaie qui avais été bandé, ma mère avais certainement du prévenir Saki, de l'incident.

Je la vis baisser la tête et ouvrir ses yeux. Elle m'adressa un regard bienveillant et un doux sourire.

- Comment tu te sens ?

Je tournai la tête en l'entendant m'adresser la parole, un sourire s'affichait sur mon visage et je lui répondit :

- Je vais mieux, merci Maman.

Je regardais mes bandages au thorax, et vis qu'il étais teinté de rouge, je demanderais à Saki de me les refaire. Je posa mon regard dans celui de ma mère et lui demanda :

- Dis moi maman, est-ce que ... Kazu-chan est là aujourd'hui ? Cela venais de me revenir à l'esprit, l'une des raisons de mon mal être devais venir de l'absence de Kazuma ce soir là en plus de mon cauchemar.

- Kazuma ? Répondit-elle surprise, il doit être dans son bureau, je ne crois pas que l'oyabun l'ai envoyé travailler aujourd'hui et il n'avait aucun rendez-vous hors de la résidence.

- D'accord. Je soupirais de soulagement, ça voulais dire que j'allais pouvoir le voir aujourd'hui, le fait qu'il disparaisse comme ça sans vraiment donné de nouvelle m'inquiétais. D'autant plus qu'en général il m'envoyais des messages pour me dire qu'il allais rentre vite de ses missions, chose qu'il avais récemment cesse de faire. Il est vrai que je privilégiai souvent Kazuma, par rapport aux autres membres du clan, bien que j'ai de bon rapport avec eux.

Lorsque je sortais de ma chambre, une fois habillée, panser et après avoir manger, je me rendis directement dans son bureau. Il était situé aux troisièmes étages, à côté de celui d'Hajime. Je moquais devant la porte mais j'entendais deux vois de l'intérieur, celle de Kazuma, et celle d'une femme. J'entrais lorsqu'il m'y invita et craignant de déranger, regardais mes pieds.

- B-Bonjour Kazu-chan...

- Bonjour Mademoiselle.

- Bonjour Mademoiselle, répondit ensuite la femme. Je relevais la tête : surprise, car cette voix m'étais familière. Et je découvris les cheveux roses et le teint hâlée de Mahiru, la petite sœur de Kazuma, qui se leva alors qu'elle était assise sur le bureau. Je me mis à sourire en voyant qu'il portait toujours a l'arcade le piercing que je lui avais offert. Je saluais Mahiru en retour en la regardant, voyant le beau temps dehors, je proposais donc a Kazuma et a sa sœur s'ils serait d'accord pour qu'on déjeune ensemble en dehors de la résidence. En espérant qu'il n'ai pas trop de travail sur les bras, étant le shateigashira il avais des obligations et des responsabilités importante.

Le "second lieutenant" avait en effet de haute responsabilité au sein de notre famille. Surement était-ce la raison des absences de Kazuma. Je relativisait alors en me disant que je n'étais rentré au clan que depuis quelques mois et qu'il était donc naturel pour moi de ne pas voir Kazuma plus qu'avant. La pensées de ne pas savoir quelque chose sur notre famille me fit penser à mon père, il l'aurait sans doute pointer du doigts en affirmant que c'était une preuve supplémentaire de mon incompétence à reprendre la tête de clan. Je fus soulagé et sortit de mes rêveries lorsqu'ils acceptèrent mon invitation à déjeuner.

Je les prévint que j'allais réserver dans un restaurant, je sortit du bureau de Kazuma, toute joyeuse et allais dans ma chambre pour réserver pour trois personnes dans un restaurant non loin d'ici ou Yuna et Hiroto avais l'habitude de m'emmener pour qu'on déjeune ensemble.

Je souris ensuite en me rendant compte de ce que je venais de faire : réserver dans un restaurant à 15 ans. Je n'avais donné que mon nom de famille évidemment, mais la situation me faisait rire. J'avais donner le nom Akairo mon ancien nom pour la réservation et j'avais donc réservé pour 12h30, j'étais aller demander à Hajime s'il pouvais nous y amener puis après avoir eu une réponse positive de sa part, je partit prévenir Kazuma et Mahiru de l'heure à laquelle j'avais réservé.

Kazuma fut surpris et m'informa qu'il avait lui-même réserver, je le vis donc reprendre le téléphone et annuler sa réservation ce qui me mit mal à l'aise quelques instant. Son piercing brillait et étincelait avec l'éclat du soleil. Mahiru m'adressa un regard discret alors que je dévisageais Kazuma depuis quelques minutes.La bourde que j'avais faite, je n'avais même pas penser à demander s'il avait déjà réservé, je me sentais bête la question ne m'avais même pas traverser l'esprit peut-être avais-je voulu lui montrer que j'étais devenue plus mature mais je me posais moi même la question n'étant pas vraiment sûre. Je me mis à murmurer quelque chose d'inaudible tout en évitant le regard de Kazuma :

- Excuse-moi Kazu-chan...

Mahiru détourna ses yeux de moi dès que je ne regardais plus Kazuma. Il me souriait me soulignant que ce n'était pas grave, mais je me sentais idiote de ne pas y avoir penser. Un peu avant l'heure convenue, Hajime nous emmena donc au restaurant, pour qu'on soit un peu en avance, Kazuma étais à l'avant tandis que Mahiru et moi étions à l'arrière, je regardais le paysage qui défilait par ma fenêtre le temps étais vraiment idéal pour une sortie, j'étais plutôt contente de leur avoir proposer cette sortie, un sourire se dessinais sur mon visage, tandis que mon regard se portais de temps en temps vers Hajime et Kazuma puis vers Mahiru.

- Merci Hajime, tu aimerais venir avec nous ? La reservation est pour trois personnes, mais nous pouvons peut-être changer ça.

- C'est gentil Kazuma mais non merci, Kai et moi avons une mission.

- Tu quittes la résidence ?

- Jusqu'à demain soir seulement.

Venant d'entendre leur conversation, je ressentais toujours une angoisse quand certains membres dont lui et Kazuma partaient pour une mission, sachant que Hajime et Kazuma étais les deux membres avec qui j'étais le plus proche et qu'il me connaissaient depuis mon enfance. Mon père m'aurait sûrement fait une remarque en me disant de ne pas me laisser déborder par mes émotions dans ce genre de situation et que mon immaturité affective serait néfaste .

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