Quelques années passèrent. Potentia eut deux fils à deux ans d'écart. Divitia se maria aussi et eu trois enfant dont un fils. Le père d'Ignazio ne cessait de se vanter d'être le père d'un Roi. Sa mère le fit aussi. Mais, comme elle habitait à Divitiare, on lui rappela gentiment que ce n'était pas leur Roi.

 Vu le refus des autres Royaumes pour une alliance, les deux Reine décidèrent de ne pas renouer de lien pour le moment.

 Mais, malheureusement, la vie ne peut pas être aussi facile et les deux Reines moururent peu de temps après qu'elles se soient mariées et eurent des enfants.

 Potentia attrapa une grave maladie. Plusieurs médecins essayèrent de la soigner... Mais en vain...

 Divitia, elle, fut assassinée comme Sisi l'Impératrice. Un homme voulait tuer quelqu'un de célèbre et poignarda, tout en marchant, la Reine, qui s'effondra quelques mètres, quelques pas plus loin, morte, baignant dans son sang...

 Les deux avaient oublié de parler de Jonathan... Elle oublièrent de parler de cet oublié héritier... Leur mari, ne sachant si elles voulaient ou non rappeler ce souvenir, n'en parlèrent à personne. Et le peuple, ayant peur de l'ancienne menace du Roi Tograz le Grand, pouvant s'être passée de génération en génération, n'en parlèrent même pas à leurs enfants, ne voulant pas mourir. Cet homme fut alors totalement oublié avec le temps.

 Totalement ?

 Non ! Seuls quelques personnes parlèrent, dans le plus grand des secrets, de ce souvenir de génération en génération.

 Peut-être auront-ils, un jour, le courage de dire la vérité en publique.

 Pendant ce temps, une horde de loups se baladait, cherchant désespéramment à manger dans le froid de l'hiver.

 C'étaient les même animaux qui avaient tué Jonathan.

 Ils marchaient, sans savoir et se soucier que, rien qu'avec leur rencontre avec le Prince, ils changèrent le destin de plusieurs Royaumes et de vies.

 Et dire que les Homme les auraient chassé et tué jusqu'au dernier pour avoir fait cela ! Alors que, eux... eux ne chercheront pas à se venger de la stupidité et de la folie des Hommes...

FIN DU LOUP DE FAS-CINGAR