Texte 5

2 minutes de lecture

On prend goût à la vie quand tout un coup ces images reviennent nous hanter. Nous avons tout et pourtant nous n'avons rien, nous crions en ne disant rien, nous pleurons en souriant, nous mourrons en vivant. Nous sommes poussière et nous redevenons poussière, il n'y a ni lois ni religion, tout est une question de réflexion. Alors nous prions un quelconque livre, qu'un jour tout s'arrête.

Les souvenirs nous retiennent mais en même temps nous attirent, contrainte d'être entre ces barrière je hurle, tout en restant silencieuse, si ce macabre jeu continu, à jamais je serais aphone. Alors je cours, je vois les murs mais je ferme les yeux, je cours jusqu'à ce qu'il n'y est plus rien. Ce que je ne savais pas : cette impasse n'a pas de fin. Alors on essai de vivre avec, on se fait à l'idée tant dis que ces images nous hantent et tourne en rond dans notre tête. Notre cœur chavire, ou alors il se noie. La tête à l'extérieur, les pieds en profondeur. Comment respirer, lorsque nous ne savons pas nager ? Avancer dans l'eau toujours plus profonde, y perdre pied, se retrouver petit à petit engloutie par ce monde d'amertume et de regret.

Nous naissons entouré mais mourrons nous accompagné ? La triste réalité de la solitude, être entouré par des personnes que nous voyons passer dans la rue, des inconnus, voici de quoi je suis entouré quotidiennement, plus rien ne me semble familier, plus j'avance plus je m'enfonce, lorsque ma tête sort de l'eau, que je peux respirer, que je vois le soleil sur l'eau, une vague m'aspire, et comme à chaque fois, c'est un dénouement sans fin. Une fin qui se répète perpétuellement comme ci chaque jour de ma vie je devais jouer le rôle de l'enfant qui se noie, tant dis que d'autre se plaignent de leurs confort.

Repenser à cette vague d'images, de souvenirs qui nous dévorent, nous pincent le cœur, nous coupent le souffle et lorsque nous les voyons s'échapper nous les rattrapons pourtant, comme toujours l'eau ruisselle entre nos doigts et nous échappe.

Alors même un pardon ou un tu me manques ne saurait faire la différence entre le rêve et la réalité..

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Ayah ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0