Biographie

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Louis Henri Giwwich Peter vient au monde le 13.03.1989 à Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise. Son père, Patrick Giwwich, est alors chauffeur de bus d'origine irlandaise, et sa mère, Denise Peter, est conseillère ANPE. Il est le petit frère de Maxime Giwwich qui deviendra catcheur et promoteur de catch sous le pseudonyme de L.Romuner.

Jusqu'à ses trois ans, il déménage beaucoup mais reste toujours très proche de Lyon. Il vit beaucoup chez ses grands-parents où, rapidement, il développe un intérêt croissant pour le dessin et pour la culture en général. Il aime particulièrement qu'on lui conte des histoires.

Ses parents partent ensuite vivre à la campagne, dans les Dombes. Ils font construire une maison dans un tout petit village, à quelques kilomètres de Villars les Dombes. Louis devient un garçon extrêmement solitaire et n'hésite pas à passer des journées entières dans sa chambre sans même donner signe de vie. A l'école, ses notes sont bonnes mais il n'a pas beaucoup de lien social, préférant s'amuser à l'écart des autres. D'une façon générale, on le décrit comme étant un garçon intéressé, imaginatif et discret. Très jeune, il lit beaucoup et se passionne pour la musique ainsi que pour l'écriture. C'est d'ailleurs vers ses 7 ans qu'il calligraphie ses premières histoires, dont quelques BD. Son père l'aide pour les dessins.

Avec le temps, il développe certaines difficultés à s'exprimer. Il parle trop vite et mâche la plupart de ses mots. Plusieurs psychologues affirment que cela est en grande partie dû à un manque de confiance en lui. Pourtant à 8 ans, il est diagnostiqué bègue et n'arrive parfois même plus à faire des phrases complètes sans se reprendre. Ses parents l'emmènent voir un thérapeute qui après plusieurs séances lucratives, leur conseille de l'inscrire dans une troupe de théâtre. Il évoquera souvent ce passage difficile à la presse, plus tard.

"Je ne sais toujours pas ce à quoi c'était dû, exactement. Je pense que je me précipitais, comme si j'avais peur qu'on ne m'écoute pas. Pourtant, même en étant seul, je n'arrivais pas à placer deux mots à la suite. C'était insupportable."

Il avouera aussi que le théâtre ne lui a pas apporté grand chose dans l'amélioration de son élocution, mais qu'il lui a permis de prendre confiance en lui, ce qui a tout de même grandement contribué. Il en gardera cependant quelques séquelles, notamment psychologiques, comme il l'explique à de maintes reprises.

"Le fait de ne pas pouvoir exprimer correctement quelque chose que tu peux parfois formuler, c'est un peu comme être muet mais par intermittence. Tu sais comment parler, tu connais les mots, chaque lettre ainsi que chaque syllabe mais ça se bloque, parfois sans aucune raison. Forcément, par la suite, tu perds toute crédibilité et avec le temps, plus personne ne prend la peine de t'écouter. Du coup, ça te stresse encore plus et tu arrives encore moins à dire ce que tu penses ... Sincèrement, je ne prétends pas que d'autres personnes n'aient pas pu connaître pires expériences, mais celle ci, en plus de faire partie d'un engrenage vicieux, est totalement déstabilsante. D'autant plus pour un gamin de huit ans dans une cour d'école ... {...} A cet âge, on échange, on partage, on joue. Le bègue est condamné, écarté et en est impuissant."

C'est à cette période de sa vie qu'il se consacre quasi exclusivement à ses récits. En deux mois, il écrit ce qui sera le préquel d'OrqueMarie. Il fait alors plus de 170 pages qui lui serviront plus tard comme brouillon de son premier roman.

Voyant que son fils s'adonne de plus en plus à l'écriture, Denise décide de joindre une éditrice locale afin de lui obtenir des cours d'écriture, ce que cette dernière accepte. Louis rencontre quelques jours plus tard Anna Mavlenko qui va alors l'aider à approfondir sa passion. Seul chez lui, il retravaille ensuite son projet Orquemarie, qu'il perfectionne.

"Ce projet n'en était même pas un. Je n'avais aucune idée de ce que je voulais raconter. Aujourd'hui, quand je relis le premier tome de la saga, j'en suis tout retourné. Maintenant, je sais de quoi ça parle. De jeunes gens jugés stupides et ce pour pleins de raisons différentes, mais qui parviennent à réaliser des choses fantastiques ... A chaque lecture, je me projette de nouveau dans mon enfance. J'étais faible, enrobé, bègue ... Ce récit était un peu ma vengeance personnelle. Je n'ai rien révolutionné, mais sans m'en rendre compte, je parlais avec le coeur."

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