Point de vue : Alissa

 Tout est bizarre ici : le bâtiment vue de l’intérieur ressemble à un hôpital, tous ressemblent à des professeurs travaillant dans des laboratoires comme on en voit dans les films. sauf que là c’est pas en noir et blanc.

 Beaucoup de personne sont venue me faire passer plusieurs série de test, mais personne ne m’a expliqué ce qu’il se passe. J’ai juste supposé que si je faisais ce qu’il me demande, je finirai bien par comprendre ce qu’il se passe. Mais si je suis bien le cour des événements qu’il vient de se passer, je peux dire avec certitudes trois choses : cela fait avec exactitude 3 heures et 23 minutes que je suis réveillé, j’ai subi deux séries de test physique et deux mentales, et cela fait exactement 1 heures et 17 minutes que personnes n’est venu me voir…

 Donc au final, je ne sais pas où je suis. Ce que je sais de moi c’est mon nom et mon âge et encore c’est grâce à l’étiquette sur ma chemise. Je ne sais pas qui sont ces gens et ce qu’ils me veulent. En bref : je ne sais rien…

 Deux hommes viennent de rentrer dans la pièce, ils m’ont à peine regarder… comme si je n’étais pas vraiment importante.

“Elle a l’air en pleine forme professeur, dit-il d’un ton neutre.

- En effet Monsieur Smith, elle est en parfaite santé physique et mentale. Malgré un petit mais regrettable problème…

- Un problème?, commence-t-il d’une voix plus sombre. Quel problème?

- Elle est amnésique, elle ne possède aucun souvenir.

- Aucun souvenir? Je vois…, reprend-il de sa voix neutre. Et du coup, quel est le problème?

- A part ses résultats physiques et mentaux ainsi que son nom, nous ne savons rien d’elle : nous espérions qu’elle puisse nous en dire plus à son sujet, afin de pouvoir cerner son tempérament et son caractère.

- Dans quel but?

- Pour que nous puissions déterminer si elle nécessite d’être placé sous surveillance…”

 Ils marquent une pause dans leur discussion. Le “Monsieur Smith” à l’air de réfléchir, le “professeur” le regarde attendant une réponse. Je soupire. leurs regard se retourne vers moi, comme s’ils avaient oublié ma présence dans cette pièce.

“Si c’est l’affaire du suicide qui vous préoccupe; je commence, il ne me semble pas que je sois suicidaire.

- Comment..?” s”interrompt le “professeur, j’ai l’impression qu’il est choqué (que je sois au courant ou que je participe à la conversation?)

Je reprends :

“Lors des examens, des “infirmières” discuter d’un sujet qui se serait suicidé, alors...

- Je vois, me coupe “Monsieur Smith”, les “infirmières” parlent beaucoup n’est ce pas?

- Je ferais en sortes qu’elles parlent moins, Monsieur.”

 Ils marquent une pause d’une minute qui me semble glacé. “Monsieur Smith” se retourne vers moi, m’examine du regard un instant, puis me questionne :

“Comment savez-vous que vous n’êtes pas suicidaire, Mademoiselle Valérianne?

- Si j’étais suicidaire, il me semble que, ça ferait déjà quelques heures que j’aurais tenté quelque chose, mais je n’en ai pas eu l’envie.

- Je vois.... Pouvez-vous me dire autre chose à votre sujet?

- J’ai faim et soif.

- Donc vous êtes assez franche.

- C’est que je n’y peux rien. On m’a fait passer tout un tas d’examens sans me demander ni mon avis, ni mon état.

- Bien! Professeur, vous avez entendu Mademoiselle Valérianne, pouvez-vous lui faire porter de quoi régler ce problème?”

Le “professeur” acquiesce de la tête et sort de la pièce sans un commentaire