Les cours de physique n'étaient pas vraiment un des sujets préférés de Jack. Le jeune prof qui enseignait cette matière n’avait pas encore atteint le stade de respect de ses élèves. Jack tourna la tête pour regarder par la fenêtre, il pleuvait dehors. Dans son geste, toutes les filles de la classe,sans exception, tournèrent la tête et l'observèrent avec des yeux remplis d’amour, d’admiration et d’obsession. Car oui, Jack était le plus beau des garçons qu’elles aient jamais rencontré et chacunes des jeunes filles faisaient des efforts pour recevoir ne serait-ce qu’un bonjour de sa part le matin. Sa peau légèrement mate, ses cheveux blonds coupés court, et ses yeux gris ténébreux et profonds rendaient dingue toutes les filles. Mais Jack ne s'intéressait pas aux personnes qui lui tournait autour, il les trouvait trop stupides et trop prétentieuses, il ne s'intéressait pas non plus aux joueurs de football qui voulaient qu’il intègre l’équipe, il les trouvait trop stupides et trop prétentieux. Il s'intéressait à l’état de santé de sa tante, au basket, au travail qu’il avait à faire et aux conditions météorologiques. Il se fichait royalement de ne pas avoir d’ami et de rester seul mais il espérait secrètement qu’un jour il rencontrerait une jeune fille dont la beauté égalerait son intelligence. Mais ce n’était pas ça qu’il pensait lorsqu’il s’aperçut qu’il pleuvait. Il songeait que sa vie n’était peut-être pas aussi nulle que celle des jeunes de son âge qui habitaient dans les quartiers miteux de Manhattan mais qu’elle n’était pas aussi confortable que les jeunes de son âge vivant dans des palaces à New York. Il compris que sa vie était désespérément ennuyeuse et que rien n’y pourrait y remédier.

Il reporta son attention sur son professeur quand un surveillant déboula dans la pièce sans frapper. Quand il vit tout les yeux se tourner vers lui, il parut légèrement gêné mais dit:

• Quelqu’un aimerait vous parler jeunes gens.

Persuadé que cette personne était la proviseur toute la classe poussa un grognement mais ce fut une jeune fille éblouissante qui entra dans la salle. Ses longs cheveux châtains tombaient en cascade dans son dos et encadrait parfaitement son visage droit, fin et légèrement bronzé. Ses yeux d’un bleu aux nuances incroyables reflétaient une intelligence or du commun. Pour compléter le tout elle était assez grande et avait un corps d'athlète. Lorsqu’elle parla ce fut d’une voix douce et forte à la fois:

• Je cherche Jack, dit-elle avec un accent français tout en parcourant du regard les personnes présentes dans la salle.

Ses yeux se posèrent sur le Jack en question qui se levait avec aisance sans faire le moindre bruit. Elle ne le quitta pas des yeux et lui non plus. Ils s’affrontaient du regard testant la résistance de l’autre, essayant de comprendre quelle personnalité se cachait derrière le regard.

De l'extérieur cette lutte annonçait clairement que Jack et l’inconnue se connaissaient. Les filles rageaient intérieurement contre la beauté et l’assurance d’Amy et les garçons eux étaient bouche bée devant, leurs semblaient ils, la personne la plus parfaite qu’ils aient jamais rencontré. Ils étaient clairs pour les élèves de 3°F que l’inconnue et Jack étaient ensemble.

Jack atteint rapidement le bout de la classe. Amy lui fit signe de venir avec elle dans le couloir. Elle le recomtempla mais avec plus de timidité cette fois. Elle ne le trouvait pas moche physiquement mais elle se demandait s' il n’était pas bête et prétentieux.

• Suis moi, dit-elle.

Celui-ci exécuta l’ordre sans un bruit mais tout en ce demandant ce qu’il était entrain de faire.

“Pourquoi est ce que je la suis, je ne la connaît même pas”

Puis comme si elle avait lu dans ces pensées Amy de retourna et murmura:

• On se connaît je le sais, mais je n’en garde aucun souvenir, tout comme toi.

Jack fronça les sourcils mais continua à suivre son interlocutrice. Quand ils arrivèrent au portail du collège, le garçon se retourna avec le sentiment qu’il ne reverrait jamais ce lieu mais il savait qu’il ne le regretterait pas.

Soudain, les robinets de tout le collège, les toilettes et les lavabos explosèrent, propulsant toute l'eau qu'ils contenaient dans le bâtiment. Jack constata que la jeune inconnue se trouvait à côté de lui, parfaitement calme, un petit sourire se dessinant sur ses lèvres parfaites.

• Bon tu viens ?
• Oui.

*****

• Donc explique moi qui tu es ?

Amy rit doucement à l'expression d'incompréhension qui se peignait sur le visage de Jack. Ils se trouvaient dans l'appartement de la tante du jeune homme. Celle-ci se prénommait Jenny et avait accueilli Amy les bras ouvert :

• Amy, ma chérie, comment vas-tu ?
• Bien et vous ? J'espère que votre état de santé s'améliore ! D'après Cédra vous avez une maladie du au faite de la Trouvail.
• Oui, exactement ! À ce Cedra toujours…
• Stop! C'était écrié Jack, alors comme sa tu la connais tante Jenny ! Cette fille m'a entraînée jusqu'à ton appartement comme si elle savait exactement où tu habitais !
• C'est un peu le cas Jack, je suis sur qu'elle a juste hésité pour le numéro de l'appart ! dit calmement Jenny en lançant un clin d'œil à Amy.
• Mais comment la connais tu ? s'exclama le garcon guerre avançait.
• Tout d'abord cette fille comme tu dis s'appelle Amy et je ne l'ai vu qu'une fois et c'était lors de la Trouvail.
• Heu… ça fait deux fois que vous employez ce mot et je pense qu'il ne signifie rien de bon.
• Au contraire Jack, reprit Amy, si il n'y avait pas eu le Trouvail on n'existerait pas toi et moi.
• Je comprends plus, en fait je ne comprends rien.
• Tu penses qu’il faut lui dire tout de suite ?
• Non Amy il n’est pas près.

C’était comme ça que Amy et Jack s'étaient retrouvés dans un bureau, Amy contraint à lui expliquer la situation.

• Donc comme ta dit ta tante je m’appelle Amy et j’ai 16 ans, comme toi.
• Non, j’ai 14 ans.
• Non… pas tout à fait. Toi comme moi, sommes des personnes très spéciales. Nous possédons une beauté or du commun allié avec une intelligence du même type. Nos yeux expriment plus facilement nos sentiments.
• Es-tu en train d’essayer de m’expliquer que nous sommes des sortes de mutants ? demanda Jack en penchant la tête légèrement sur le côté.
• Non… Fin oui peut être, je ne sais pas. Je ne connais pas encore totalement toutes nos fonctions ni ce qu’on est vraiment. Je sais simplement que nous sommes quatre, en tout de la même… “Espèce”. Toi, moi, un certain Elliot et une certaine Sunny.
• Et donc on va devoir aller les chercher ?

questionna le jeune homme qui devint soudain très compréhensif.

• Oui en quelque sorte,

répondit Amy réjouit par l’aide que lui apportait Jack en mettant ses sentiments de côté. Mais ce fut bref car le garçon enchaîna:

• Écoute tu parrais vraiment sur de toi en affirmant tout ça et je te jure que je t’aurais déjà foutu à la porte si ma tante ne te connaissais pas. Je pense que tu t’es échappé d’un hôpital psychatrique et que ma tante t’avait portait aide dans ton hôpital, connaissant sa générosité. J’ignore comment tu as réussi à m’hypnotiser de cette façon pour que je te suive mais maintenant c’est fini la comédie, donc pars.

Amy se releva avec souplesse, de la tristesse et du regret se reflétant dans ses yeux.

• Navrés que tu me prennes pas au sérieux, mais maintenant c'est trop tard.

Comme pour souligner ses paroles, des voix se firent entendre du salon. Apparemment Jenny était en train de supplier quelqu’un de l’épargner. Une grosse voix dépourvue de tout sentiment lui répondit que si elle lui disait où se trouvaient les enfants elle survivrait. “Jamais” hurla Jenny. Jack resta quelque secondes pétrifié puis se rua vers la porte. Immédiatement Amy le rattrapa avant qu’il ait atteint la porte. Elle plaqua sa main sur la bouche du garçon qui gémit qu’il devait aller sauver sa tante. Elle plaça sa tête à quelque centimètre de celle du jeune homme et lui íntima de se taire. Celui-ci exécuta l’ordre avec quelques difficultés mais se calma. Des bruits de lutte leur parvinrent de la cuisine cette fois. Mais Jack resta silencieux . Amy enleva la main de sa bouche et ferma les yeux. Son souffle devint saccadée tellement elle se concentrait. Puis un bruit d’explosion de fit entendre, sans avoir le temps de comprendre ce qui se passait, une grosse colonne d’eau defonca le mur de gauche qui donnait sur la salle de bain, Jack fut projeté à terre par cette force surnaturel. Il vit Amy le soulever grâce à cette eau et celle-ci les enveloppa tous les deux dans une sphère. Amy fit avancer cette sphère d'eau jusqu'à la fenêtre, dans la pièce d'à côté des bruits de pas se firent de plus en plus fort. La porte s'ouvrit à la volée mais Amy lança la sphère où ils étaient par la fenêtre avant que Jack est pu voir qui c'était.