12. Nous voici à égalité

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Mel a souri et m’a dit que c’était une histoire mignonne, mais qu’il n’y avait aucune relation avec une femme, juste une branlette adolescente.

  •  Oui, je sais, mais il y a une suite, et je devais planter le décor en préambule pour que tu aies bien le contexte. Ecoutes la suite.
  •  Oui F.

Je ne l’ai revue qu’un an et quelques plus tard quand elle est venue chez moi aux vacances de paques avec ma cousine et ses parents. Mes souvenirs de ces jours sont assez flous mais j’étais content de la revoir. Elle était métisse avec un grand sourire engageant, et elle partait dans de grands éclats de rire pour cacher sa timidité. Elle était très sportive et son corps était sculpté comme tel, avec des fesses rebondies, des jambes gainés, un ventre plat et des petits seins. Je la trouvais pétillante en tout, et je me débrouillais pour me retrouver avec elle le plus possible même si ce n’était pas toujours faisable. Nous allions faire du ski et je ne pouvais pas toujours être sur le même télésiège qu’elle. Quand elle partait faire du shopping avec ma cousine et ma tante, je ne les accompagnais pas. Pendant les repas, nous étions nombreux entre les parents et les enfants, et je ne pouvais pas toujours m’asseoir à côté d’elle.

Le soir, nous regardions des films sur la télé dans le salon familial, ou nous jouions aux cartes dans la salle à manger quand les adultes étaient partis.

La veille de Pâques, nous avons tous regardé une comédie à la télé, genre Louis de Funès, ou équivalent. Les parents sont allés se coucher tôt, le lendemain il fallait préparer le repas de Pâques, les œufs en chocolat dans le jardin pour les petits, les voisins à recevoir, et tout le rituel habituel, sans oublier la messe pour ma tante croyante… et Elle a donc demandé à ma cousine de se coucher tôt.

A la fin du film, les enfants sont partis se coucher un par un. La télé est restée allumée et il ne restait plus que Déborah et moi. J’avais un petit chat d’un mois sur les genoux, dont le pelage noir était doux comme une fourrure. Déborah s’est déplacée pour s’asseoir à côté de moi : je peux le caresser moi aussi ?

Elle s’est mise à le caresser des 2 mains et à lui faire des bisous. Elle devenait gaga, et moi je la croquais des yeux. Ses doigts frôlaient mes cuisses à chacun de ses mouvements, et j’étais de plus en plus en excité. Nous ne regardions pas la télé du tout, étions concentrés par cette petite boule de poils qui à son tour s’exciter. Il sauta soudain sur les mains des Deborah. Elle joua alors avec lui et le petit chat bondit sur ses genoux. Je rentrai dans la partie et voulus l’attraper lorsqu’il était sur ses genoux, mais il bondit ailleurs et mes mains atterrirent sur ses cuisses, et je tombai sur elle, le visage entre ses seins. Elle portait un top à bretelle moulant et un survêtement en coton brossé.

Deborah, loin d’être offusquée, posa ses mains sur ma tête et me caressa les cheveux comme si j’étais un chat. Mon nez entre ses deux seins, je respirais à plein son parfum Eternity de Calvin Klein, et ça me rendait fou. Elle dit : embrasse-moi, et je baisai la peau entre sa poitrine. Elle soupira, et je remontai vers sa bouche. Nous nous dévorâmes les lèvres pendant de longues minutes haletantes. Elle se laissait aller, et guida ma main entre ses cuisses, sous son survêtement. J’étais novice, et je ne savais pas bien m’y prendre mais elle était douce et prévenante, et aussi très pédagogue, guidant ma main, ouvrant les jambes, et accompagnant mon doigt vers son les endroits sensibles de son sexe, le retenant ou l’accélérant…

Je bandais comme un fou, et faisais de mon mieux en l’embrassant pour sentir le gout de ses gémissements et entendre son plaisir monter d’elle comme une vague…

A un moment, nous entendîmes un bruit de pas, et sursautâmes ! Je me levais d’un bond pour aller éteindre la télé, pendant que Déborah se réajustait. Fausse alerte, quelqu’un avait claqué la porte en allant aux toilettes.

J’invitais Déborah à me suivre dans ma chambre. J’allumais juste une petite lumière de chevet, pendant qu’elle s’allongeait sur mon lit étroit. Je me serrai contre elle et nous reprîmes nos baisers. D’autorité elle saisit à nouveau à ma main et me fis la caresser. Elle se cambrait et je sentais ses tétons pointer à travers l’étoffe du tissu, elle ne portait pas de soutif, je trouvai ça dingue. Sa respiration se faisait plus rapide, elle retira sa bouche et me souffla à l’oreille de continuer, puis plus vite, oui, plus vite. Je m’agitais et faisais ce qu’elle me demandait avec mes doigts. Alors elle commença à gémir dans mon oreille : oui Felix, Felix, oh oui, encore, oui, plus vite, Felix, felix felix, Ooooooooo !

Quand elle jouit, je fus aussi heureux qu’elle, et en prit presque autant de plaisir que d’avoir joui moi-même… sans doute la satisfaction d’avoir fait jouir une femme pour la première fois de ma vie.

Elle reprit à peine haleine, relâcha ma main, et fouilla, en se glissant sous l’élastique de mon survet’, à la recherche de mon sexe dur à m’en faire mal. A l’instant où elle posa sa main dessus, je poussais un cri, c’était la première fois qu’une fille me touchait ainsi, douceur et chaleur, quelle sensation, je l’avais déjà imaginé, mais jamais vécue. Elle me caressa doucement, tout en mordillant mon oreille. Et quand je commençais de gémir à mon tour, elle murmura à nouveau « oh Félix, oh félix, viens, viens, je veux je te veux, félix, félix, félix, » et d’accélérer le mouvement de sa main. J’en vins très vite à l’éjaculation et eus l’impression de répandre ma semence pendant longtemps…

Elle ressortit sa main, l’essuya contre mon survet’, et me sourit, en me disant : oh félix, j’ai adoré le plaisir que tu m’as donné. Je me contentais de répondre : moi aussi.

Elle souffla alors qu’elle devait aller se coucher, car elle dormait dans une chambre avec ma cousine, qui était plutôt prude comme sa mère était catho, et que ce ne serait pas discret si elle tardait trop.

Nous nous embrassâmes une dernière fois et elle partit dans la pénombre du couloir.

Nous nous sommes revus des années après, à New York, elle y habitait, j’étais de passage, nous étions en couple chacun de notre côté, mais lorsque je lui fis la bise, je sentis à nouveau son parfum, et une violente excitation secoua mon ventre, tout me revint en mémoire instantanément.

Elle aussi sans doute, car nous nous sourîmes en nous fixant dans les yeux, le regard humide et ailleurs…

  •  Voilà une belle histoire F, maintenant tu es à moi.

Elle colla sa bouche à la mienne et m’entraina contre le mur du soutènement des quais hauts. M’embrassant passionnément en me collant contre le mur, nous étions semblables à des dizaines d’autres couples se bécotant dans ce quartier. Mel glissa sa main sous ma ceinture. Elle la desserra car c’était trop étroit pour passer sa main dans mon pantalon. Elle attrapa mon sexe sous mon caleçon, et me caressa. Doucement d’abord : c’est ça que tu aimes F ?

  •  Oh oui Mel, murmurai à son oreille, caressant son cul.
  •  Alors je veux t’entendre jouir.

Elle accéléra sa main en me susurrant : oh Félix, oh félix, viens, viens, je veux ton jus je te veux, félix, félix, félix ! Jusqu’à ce que j’atteigne l’orgasme.

  •  Nous voici à égalité, dit Mel.

Ne sachant pas bien si elle parlait de Déborah ou du fait que je l’ai faite jouir tout à l’heure dans le musée.

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