Chapitre 17. L'ami et la voyante
Je décidai de ne pas lui en parler tout de suite.
J'appelais un ami de fac : François-Henri. Ancien joueur national de Hockey sur glace reconverti en journaliste, assez déjanté pour savoir quoi me conseiller dans ce genre de situations qui lui étaient sûrement déjà arrivées trois ou quatre fois.
"Mec comment tu vas !? Tu t'en sors avec ce confinement ?"
"Ca va. faut que je te parle d'un truc."
Je lui racontais, et évidemment, il ne sembla pa le moins du monde étonné. En revanche, il alla dans mon sens, à ma grande surprise.
"Ne lui dis surtout pas. Elle pourrait se braquer une seconde fois et te tuer ou même se tuer elle-même, t'en sais rien ! Ecoute. Ta pote psychiatre là, c'est bien. Mais elle t'as pas vraiment aidée ! Et puis la folie, c'est trop compliqué pour être appréhendé par des psy, c'est quand même assez arrogant de leur part de croire qu'ils peuvent appréhender le cerveau humain, t'imagines ! Alors que les mecs ont fait de la bio et des études de médecines complètement tournées sur le corps."
Je regardais l'heure : Mireille n'allait pas tarder à rentrer.
"Bon, moi je connais une nana super, Madame Irma. C'est une sorte de coach de vie qui a l'âge de ma grand-mère, elle est vraiment bien : elle m'a aidée dans plein de situations. Cette dame est d'une sagesse, crois-moi, elle saura te dire quoi faire."
Je raccorchai : la clef tournait dans la porte.
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