Chapitre 7. La réaction
Je "trespassais" sa vie privée (oui, l'usage du franglais était un de ses plus gros défauts, je l'avais vite remarqué).
Je ne lui faisais pas confiance.
J'avais un syndrome paranoïaque.
Je ne pouvais mettre ma confiance en personne.
Probablement parce que ma mère m'avait abandonné à l'age de 13 ans alors que mon père apprenait qu'il avait une maladie incurable.
J'étais profondément égoïste.
Je ne pensais pas à elle, à ce qu'elle subissait.
Des cris mais aussi des larmes.
Je ne pensais pas non plus à elle pendant cette période de confinement.
Je lui faisais cet affront alors qu'elle faisait tout pour tenir les 2 bouts, en chômage technique avec un salaire très bas, elle galérait à envoyer de l'argent à sa mère qui vivait seule et avait besoin d'argent autant qu'elle.
Son père ne lui avait pas donné de nouvelles depuis des années et je lui faisais cet affront.
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