Erreure

2 minutes de lecture

Je ne voulais pas faire de mal. Il m'y a obligé.

J'avais une belle vie jusque-là. Une famille aimante, aucun problème pour manger, un toit sous lequel dormir, une chaleure qui m'entourait en permanence. Lilie jouait souvent avec moi. Elle était adorable comme à chaque jour. On s'amusait dans sa chambre avec ses peluches. Même si ça ne plaisait pas aux parents, elle adorait ces petits moments que nous partagions.

J'avais souvent été seul à la maison. Elle était entrée à l'école et je n'avais pas le droit de l'accompagner. La plupart du temps je restais à la fenêtre, à regarder les voitures passer. Un ennuie total. Dès qu'elle passait la porte de la maison, je ne pouvais m'empêcher de sauter lui faire un câlin tant elle m'avait manqué.

C'était une journée comme celle-là. J'étais à la fenêtre. La famille était partie tôt encore ce matin et je n'avais rien à faire.

La maison était silencieuse jusqu'en début d'après-midi. J'avais alors entendu ces petits grattements. A moitié endormit je n'avais pas fais attention au début mais lorsque des pas étaient entrés dans la maison je m'étais redressé. En me demandant qui cela pouvait-il être, j'étais descendu de mon coussin pour aller voir.

La porte de derrière était ouverte. Je n'avais pas compris. Mais du bruit à l'étage m'avait alerté. Ce n'était pas normal. Quelqu'un autre que ma famille était entré sans permission dans la maison. Je n'avais pas réfléchis longtemps.

Je n'avais pas le droit d'entrer dans la chambre des parents, mais lui non plus ! Alors j'avais sauté. Mordu. Mordu aussi fort que je le pouvais. Encore et encore... Jusqu'à ce que le corps s'effondre et ne bouge plus.

J'avais voulu être sûr. J'étais resté là, à côté de cet être sans vie pour être certain qu'il ne fasse pas de mal à ma famille.

Lorsque les parents sont arrivés, un cri a emplit la maison. Je m'étais tourné et ; comme d'habitude ; j'avais voulu dire bonjon à Lilie... Mais un coup m'avait assomé et la porte s'était refermé sous mon nez.

Je n'avais pas compris. Je ne comprenais toujours pas aujourd'hui. Allongé dans cette cage. Mon corps se détendait. On venait de me faire une piqure et je savais bien ce qui allait arriver.

J'avais voulu défendre ma famille, j'étais mort pour cela.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Sucres ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0