Chapitre 2

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Il remonte ses manches, tout en me regardant. Il ouvre mon frigo et cherche quelque chose. Il en sort une bouteille d’eau aromatisée qu’il verse dans un verre. Il me redresse et m’offre de quoi boire. Mes vêtements en lambeaux sont jetés dans la poubelle.

— Maintenant que t’es prête, je vais te baiser. Je préfère te prévenir, je suis un peu brutal et vu ta petite chatte, tu vas me sentir passer.

Non, je dois faire quelque chose ! Je saisis d’un coup les ciseaux pour tenter de le blesser mais je le rate. Il m’attrape les mains, les serre et me fait lâcher mon arme. Je prends une gifle qui me fait atterrir au sol, je sens mes cheveux se tirer et ma tête bascule en arrière pour m’en reflanquer une.

— Très bien, tu veux de la violence, tu vas en avoir.

Il décroche sa ceinture et mes yeux s’écarquillent quand il l’enroule autour de sa main, laissant tomber une large boucle de cuir.

— Pitié !

— C’est toi qui a voulu ça, Léa.

Il me traîne jusqu’à mon canapé, et me force à me coucher à moitié sur le dossier.

— T’as goûté à la récompense et tu veux découvrir ta punition. C’est vrai qu’il est important de savoir à qui on a à faire.

Il caresse mes fesses puis plus rien.

— S’il vous plaît, pleuré-je désespérée.

— Ça vient ma belle.

Une brûlure mord ma chair et je tente de me débattre mais les coups deviennent plus cinglants. Quand il a enfin terminé, il caresse ma peau brûlante.

— Tu me déçois beaucoup. Je t’offre un orgasme et toi tu tentes de me tuer. Est-ce assez pour toi Léa ?

— Oui !

— Alors demande-moi pardon.

Ce mec est dingue mais je reprends une série qui finit par me faire abdiquer.

— Pardon !

— Qui !

— Pardon Monsieur.

Il me pousse sur l’assise et je me recroqueville. Il traîne une chaise et vient s’asseoir juste devant moi, son sac de sport à la main qu’il pose par terre.

— Je crois que tu n’es pas encore prête pour la pénétration. On va donc s’occuper autrement. Tu aimes sucer, Léa ?

Je fais non de la tête, bien que ça ne me déplaît pas habituellement.

— Tu finiras par adorer ça. Viens, me lance-t-il en tendant sa main vers moi.

J’hésite puis je la saisis quand il attrape la ceinture. Ma main est si petite comparé à lui, qu’il pourrait facilement la broyer.

— Mets-toi à genoux. Non attend.

Il saisit un de mes coussins puis m’invite à me poser dessus. Il remet mes cheveux longs derrière mes épaules et forme une queue de cheval qu’il tient.

— Ouvre mon pantalon.

J’ouvre la fermeture et vois la chair de son sexe.

— Sors-là.

Je saisis son membre qui se dresse sous mon nez.

— Tu vas m’écouter très attentivement, si tu y mets les dents, je te les arrache une par une, est-ce-bien compris ?

— Oui Monsieur.

— Maintenant, suce-moi.

Je déglutis et ouvre ma bouche que je pose autour de son gland.

— T’as une langue je crois, non ?

Son ton est aussi glacial que moqueur, c’est déstabilisant. Je le lèche sous ses yeux observateurs. Mes glandes salivaires sont stimulées servant de lubrifiant pour qu’il s’enfonce plus en profondeur.

— Oh… ouais, comme ça, c’est parfait.

Je continue et sens sa prise se refermer avec mes cheveux. Il me fait accélérer et je manque de vomir. Il n’y prête pas attention et continue à m’imposer son membre. A chaque haut de cœur il arrête puis recommence. Mes larmes se mélangent à ma salive dégoulinante et je sens qu’il grossit de plus en plus.

— Vas-y ! Allez… ohhh.

Je sens le goût saler commencer à arriver. Je tente de me retirer mais il me bloque et son bassin prend le relais. Il cogne fort jusqu’à éjaculer bruyamment. Satisfait, je retrouve enfin ma liberté mais aussitôt il enfonce ses doigts au fond de ma gorge. Le liquide brûle mon œsophage et atterri par terre.

— Lèche.

— S’il vous plaît, j’ai fait tout ce que vous vouliez !

— Non. J’aurais voulu que tu me bouffes la queue de toi-même. Allez, obéis.

Il prend sa ceinture et je me baisse à contre cœur pour récupérer ce qui vient de sortir de mon estomac. Quand je me redresse, il m’observe, comblé par mon humiliation.

— Maintenant, tu vas aller à quatre pattes jusqu’à la cuisine. Tu vas nous préparer de quoi manger et revenir me servir, à quatre pattes évidemment.

— C’est impossible, comment je ramène votre assiette ?

— Débrouille-toi.

Meurtrie, je longe le sol.

— Dandine bien tes fesses, voilà, ça c’est une bonne chienne.

Encore sous le choc, c’est tremblante que je prépare de quoi manger. Je dresse les assiettes aussi joliment que possible pour ne pas l’énerver et les pose par terre. Je les pousse, avance, les déplace de nouveau et ce, jusqu’à arriver à ses pieds.

— Ça semble délicieux, approche, mets-toi ici.

Il pose l’assiette brûlante sur mes reins, et mes ongles se plantent dans mon tapis. Je l’entends déglutir et poser ses couverts. Alors que je lui sers de desserte, je sens ses doigts caresser mes fesses.

— Si jamais ça casse, je te baise sur le tapis à sec.

Je contracte mes muscles pendant qu’il insère une phalange dans ma fente. Je le sens bouger et mon corps à envie de l’aider. D’autres rentrent et je me sens déjà étirée.

— T’es sacrément étroite, je vais surement te déchirer quand je vais y mettre ma queue.

Je tente de rester bien concentrée pour ne pas m’attirer d’ennuie. Plus il me caresse et plus je gémis. Parfois le bruit de la vaisselle me rappelle les ordres et casse la volupté de ses gestes.

— Oh tu mouilles bien dis donc, t’as envie Léa ?

C’est une question piège. Si j’affirme alors il m’imposera une pénétration et si je dis non, il continuera jusqu’à l’orgasme.

— Non Monsieur.

Alors que je m’attends à ce qu’il continue, il s’arrête net. L’assiette se pose sur la table basse et je redoute ce qu’il me réserve.

— Tu mens, t’es trempée. Lève-toi et va te mettre à genoux sur le canapé.

Je ravale mes sanglots et fais ce qu’il me demande. Je le sens derrière moi, sa chair contre la mienne. Ses doigts caressent mon clitoris, impossible de me contenir. Il me frictionne et s’arrête quand l’orgasme est sur le point de me soulager.

— As-tu envie ?

— Non.

Il reprend ses caresses et je me tords pour ne pas jouir.

— Ouais résiste ma jolie, ça ne sera que meilleur.

Et il n’a pas tort !

— Arrêtez !

— Dis-moi la vérité !

— Oui j’ai envie, crié-je.

Au moment où il va retirer ses doigts, je pose les miens dessus. Je suis incapable de parler et me déteste de me rendre aussi facilement. Il m’accorde mon orgasme, et j’éclate en sanglot face à ma défaite.

— C’est naturel de t’en vouloir, veux-tu que je te corrige pour ça ?

— Tuez-moi, l’imploré-je, persuadée de ne jamais pouvoir me remettre de cette épreuve.

— Je vais te baiser plusieurs fois avant.

Il me lève le menton, et pose un rapide baiser dessus.

— On va aller se laver puis je te ferai du bien et te prendrais par tous tes orifices sur ton lit.

Il prend ma main, m’emmenant jusque sous l’eau chaude. La douche étant petite, il se faufile contre moi, m’obligeant à sentir son érection.

— Tourne-toi je vais te nettoyer.

Il me savonne, caresse mon entre jambe et ses doigts s’enfonce dans mon antre pour me nettoyer l’intérieur. Il dévisse le pommeau et viens le poser au niveau de mon anus. L’eau chaude est projetée en moi et mon corps se crispe. Mes paumes sur le carrelage, je lui implore de mettre fin à cette torture. Le supplice terminé, il m’ordonne d’aller aux toilettes. Lorsque j’en sors, j’ai mal au ventre et redoute la suite. Cependant, il semble toujours dans la salle de bain. Discrètement, je me dirige vers la porte d’entrée qui est verrouillée. Merde ! Qu’est-ce-qu’il a fait des clés ! Je tente d’aller au niveau de la baie vitrée mais le volet est fermé et l’interrupteur n’a aucun effet dessus.

— Tu comptais me quitter ? s’exclame d’un coup une voix autoritaire.

Il s’approche de moi tel un prédateur et mes lèvres tremblent.

— Viens te coucher Léa, la nuit va être longue.

Je ne réplique rien et me résigne à le suivre. Il me fait m’asseoir et prend une sorte de boule dans ses mains.

— Ouvre ta bouche.

— Pitié.

— M’oblige pas à être méchant.

J’obéis et il pose la boule dans ma bouche et referme derrière la tête la boucle qui la maintient en place.

— Je n’ai pas envie de t’entendre crier, parce que là, tu viens de commettre ta plus grosse erreur et la punition va être à la hauteur. Allonge-toi sur le ventre. Tes mains contre le mur.

J’entends qu’il fouille dans son sac, et lorsque le coup arrive sur mes fesses, le bâillon ne m’empêche pas de crier mais étouffe le son de mes sanglots. Il tourne autour du lit et abat ce qui ressemble à un bâton. J’ai l’impression que l’on me brûle.

— Je vais aller jusqu’au sang Léa et tu peux oublier notre première fois. Ton comportement est inacceptable.

L’impact est plus fort et ma peau commence à se déchirer. Il frappe toujours au même endroit, et dès que je tente d’évincer le coup en me tournant, il me le fait regretter. Épuisée je ne me bats plus. Quand j’ouvre les yeux, la douleur est foudroyante.

— Bouge pas, je te nettoie tes plaies.

Ma bouche n’a plus le bâillon mais je suis toujours sur le ventre. Je le sens tamponner mes fesses qui ne sont que douleur. Cependant, il est doux et me pose quelques baisers sur mon dos me promettant de me faire obéir.

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