Tout le monde avait apprécié le repas et après la tarte aux prunes, l’aïeul, Arlette, elle aussi d’humour guillerette, avait chanté «Frou-frou».

Les amis d’Hubert adhéraient à ses idées et voulaient eux-aussi participer à la relance économique.

Les métiers liés à l’agriculture, maraîchers, éleveurs bovins, ovins, porcins étaient à nouveau mis à l’honneur.

Le fils d’Hubert, Jean-Paul, informaticien, avait préparé un programme pour envoyer des messages via les réseaux sociaux invitant les personnes intéressées à la relance économique à se joindre à eux.

Une communauté d’anciens et de jeunes, animée d’un même esprit, main dans la main, voyait le jour.

Satisfait de sa journée, Hubert admira le ciel bleu, les tournesols, les guirlandes blanches et jaunes du chèvrefeuille et huma le délicat parfum des fleurs. Il installa son chevalet sous le chêne et commença à peindre les iris versicolores.

Occupée à la cueillette et l’équeutage des haricots verts, Magalie rassembla les déchets dans une feuille de chou* et jeta l’ensemble.

*journal