Le conte refait
Si je me souviens bien, dans des temps reculés,
Vivaient dans la forêt gnomes et farfadets,
Et dans l’île, au milieu de ce lac insondable,
Une fée amoureuse, mais inconsolable,
Dont les larmes, jaillies comme d’une fontaine,
Pleuraient encor l’ingrat courant la prétentaine.
La légende nous dit que cette fée perdit
Son immortalité pour l’amour de celui
Qui partit un matin et n’est plus revenu.
Prince charmant, c’est vrai, mais surtout malotru,
Ayant déjà sévi auprès d’une sirène,
Attiré qu’il était par tous les phénomènes,
Et cette voix d’or y gagna, la pauvre fille,
Une queue transformée en deux jolies gambilles
Qui lui faisaient un mal de chien, je vous dis pas !
Mais pas un mari car le goujat préféra
Voir ailleurs, il n’y a plus de moralité
Publique dans l’univers des contes de fées…
JI 28/06/21
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