Piste du Passé

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Thrian se retourna vers les inconnues, et reconnut immédiatement la forme des armures que ceux-ci portaient fièrement. Il affichait sous son casque un air de surprise et semblait presque effrayé par les personnages mystérieux qui venaient de faire irruption dans le restaurant. Le gérant de l'endroit qui était littéralement apeuré par ce qu'il voyait, se mit à crier des ordres au travers de la pièce derrière son comptoir.

- Ah non ! Je vous préviens que je vais appeler la sécurité si ça recommence !

- Vous n'en ferai rien.

Répondit une voix d'homme. Le premier qui se trouvait entre ses deux acolytes, vint s'avancer de deux pas et croisa ses bras. Un silence se fit dans la pièce et le mystérieux chef, regarda de sa hauteur le jeune homme en armure devant lui.

- Nous ne sommes pas venus pour vous.

Continua le soldat inconnu vers le propriétaire des lieux. Celui qui parlait, arborait une armure peinte d'une couleur grise sombre et portait par-dessous ses plaques de protection, une longue tunique d'un noir charbon. Il se mit à pointer du doigt Thrian et lui fit signe de s'avancer.

- Nous ne te connaissons pas. Comment pouvons-nous être sûr que tu es l'un des nôtres ?

Thrian leva les mains en signe de paix et avança légèrement vers le chef de la bande. D'une voix presque tremblante il lui répondit calmement.

- Je suis Thrian Vohsk. Je ne suis pas mandalorien, mais cette armure appartenait à mon père.

Les deux acolytes qui se trouvaient derrière leur chef, sortirent à cette réponse leurs pistolets et braquèrent le jeune homme qui recula brusquement suite à cet acte de violence subite. L'homme resta là à le regarder de haut en bas et à nouveau, une longue respiration sortit du micro de son casque comme un grognement métallique.

- Cette armure appartient aux véritables mandaloriens. Livre-la-nous en paix ou meurt en voleur que tu es.

À ces mots, Thrian  qui connaissait la vérité lui rétorqua sèchement.

- Je ne suis pas un menteur ! Mon père gardait cette armure depuis longtemps !

L'un des inconnus baissa lentement ses armes et s'avança vers le premier tout en regardant l'homme suspicieux.

- Un banni peut être ? Ou bien un simple mercenaire ?

- Impossible. Il a toujours la marque de son clan et il l'aurait enlevé s'il l'avait été.

Thrian était confus, il n'avait même pas remarqué le symbole se trouvant sur son épaulière. Jetant un coup d'œil, il pouvait voir un V de forme tribale transperçait d'une grande hache circulaire. Touchant de ses doigts son épaule, il regarda le mandalorien se trouvant face à lui, et lui demanda.

- Qu'est-ce que je peux faire pour vous prouver que cette armure me revient de droit ?

Celui qui s'était avancé quelques secondes plus tôt, se mit à la hauteur de son chef et regarda le gantelet métallique de Thrian. Pointant du doigt l'avant bras du jeune homme, celui-ci lui indiqua qu'on pouvait faire quelque chose avec les nombreuses options de son armement.

- Ton armure possède un code chiffré permettant de retracer toute l'histoire de ton celle-ci si elle t'a été donné.

Le chef du groupe, fit signe à son partenaire de lui montrer comment activer ce fameux code ce que fit celui-ci en s'avançant sous le regard d'incompréhension du propriétaire et d'Hadalia. Alors que l'inconnu prenait l'avant-bras de Thrian pour regarder son gantelet, il toucha à un petit bouton d'un clavier se trouvant juste au-dessus du gant métallique. Soudainement, des mots d'une langue inconnue s'affichèrent holographiquement. Les mandaloriens se trouvant dans la pièce furent impressionnés par le nombre d'éléments que composait ce code chiffré. Un véritable roman d'un air passé avait voyagé avec l'armure. Le chef se mit alors à lire chacune des lettres écrient dans la langue mandalorienne. 

- L'entièreté de ton armure conserve l'histoire de la maison Vohsk. Si tu en es bien le descendant, ton père devait être Tharkan, qui l'a reçu de son père Thaaron, chef actuel de la maison Vohsk.  L'histoire de cette famille remonte au temps des premières guerres mandaloriennes.

Thrian semblait soudainement tomber des nues. Il avait une famille, il avait un grand-père et appartenait de droit à une maison mandalorienne. Reculant vers une table, il avait était secoué par le choque. Ses parents lui avaient menti pendant toute sa vie. Il ne pouvait pas y croire. Les mercenaires occupèrent la pièce faisant signes aux derniers clients de partir et le propriétaire qui avait l'air effrayé et en colère ne put dire mot, car il savait qu'on ne pouvait rien commander aux mandaloriens. Thrian alla s'asseoir sur un tabouret et mis sa tête dans ses mains. Il soufflait rageusement, et commença à comprendre pourquoi Androam était venu sur Taanab et pourquoi ses parents se comportaient bizarrement lorsque sa sœur et lui les questionnaient sur leurs passés respectifs. Hadalia posa sa main sur l'épaule de jeune homme qui semblait trembler de colère ainsi que d'incompréhension.

- Thrian... tu vas bien ?

Celui-ci qui regardait au même moment vers le sol, serrait des dents rageusement et soufflait longuement au travers de son casque. Ne répondant pas à la question d'Hadalia, il en posa une autre en direction des mandaloriens.

- Où est-ce-que je peux les trouver ?

Le chef du groupe regarda ses coéquipiers et se mit à réfléchir. Il savait que l'indication de leurs emplacements ne se retrouverait pas sur le code chiffré de l'armure. Il regarda dans le vide et prit une décision rapidement.

- Nous ne pouvons malheureusement pas te dire maintenant. Mais certains des nôtres pourraient le faire.

L'un des mercenaires se trouvant derrière s'approcha d'un air dur vers son chef et fit un signe de tête voulant signifier qu'il n'était absolument pas d'accord avec cette décision.  Mais, celle-ci fut accepté tout de même, bien qu'il y ait un désaccord. Thrian demanda à ce qu'on ramène Hadalia et Hélia en sûreté dans son vaisseau et il les suivrait. C'est exactement ce qu'ils firent. Le propriétaire qui pensait que tout cela allait se finir en bagarre, loua presque la venue du jeune homme pour avoir sauver son restaurant de la pagaille annuelle lorsque ces énergumènes se rencontraient. À vrai dire, les mandaloriens avaient une triste réputation dans la ville canyon. Lorsqu'ils s'étaient installés il y a quelques temps maintenant, les combats et le crime régnait en maître. Les services de sécurités étaient incapables de se mesurer contre ces féroces guerriers de beskar. Après presque une heure de marche à travers les rues et les ponts. Les 4 personnages arrivèrent enfin à la planque mandalorienne et Thrian fut accueilli par une dizaine d'autres guerriers. Tous parlaient dans leurs langues natales et regardaient avec intérêt l'inconnu qui se présentait devant les portes du sombre endroit. Alors qu'il suivait ses connaissances, un grand personnage se posta juste devant lui en le toisant de son mètre supérieur. Thrian croisa les bras devant le géant en armure et tourna la tête vers le chef indiquant qu'il avait un problème.

- Qui est-ce ?

Celui-ci voyant que l'avancée ne pouvait plus se faire face au géant, posa la main sur le bras du bloqueur et dit dans sa langue natale.

- Pousse toi de là Hiruu, on a pas besoin de ton expertise.

Hiruu était en fin de compte une femme. Bien plus grande que tous ses frères d'armes. Elle se tourna lentement vers le chef du groupe et répondit d'une voix sèche et métallique.

- Notre groupe n'est plus un refuge. Qui apportes-tu ?

- Un simple mando perdu à la recherche de son clan. Il ne restera pas.

Regardant à nouveau Thrian, elle se poussa de son chemin et continua de les suivre ainsi que d'autres mandaloriens curieux. Une fois arrivé dans ce qui semblait être une pièce principale en forme de cercle, ils s'arrêtèrent et attendirent quelque chose que le jeune homme ne savait pas encore. Soudain, plus loin dans la pénombre, un mandalorien en armure marron et noir qui devait avoir prit la poussière comme il paraissait vieux s'avança et regarda Thrian qui l'observait au loin. Sa voix roque sortit de son casque noir aux allures Steam Punk rouillé.

- Tu es loin de chez toi.

Le chef du groupe s'avança vers le vieille homme et répéta la phrase dans la langue basique afin que Thrian comprenne et puisse répondre.

- Oui. Je cherche mon chemin, et aussi à retrouver ma famille.

Celui-ci qui venait vers le jeune homme en armure, sortit de l'ombre et s'arrêta à quelques mètres du groupe. Son armure et son casque était un peu différent des autres. Des trous avaient été creusé au niveau du crâne afin de faire passer de nombreuses mèches de cheveux attachées par ceux-ci. Des ajouts métalliques avaient été ajouté dans son dos lui donnant une impression d'ailes. Il devait être un chaman ou un sorte de vieux sorcier pour s'habiller de la sorte.

- Quel est son nom ? Qui fut son meneur ?

- Thrian Vohsk, fils de Tharkan de la maison Vohsk.

Répondit l'homme en armure noire et grise. Il croisa les bras et se mit à côté du vieil homme.

- Mh... Nous, mandaloriens, n'avons plus beaucoup de liens avec ces guerriers depuis la grande séparation de Mandalore.

Marchant vers un mur peint, il enleva un sorte de grand drap de simple tissu dévoilant une peinture murale d'un style spécifique. En voyant ce muralisme mandalorien , Thrian était convaincu que certains de ces guerriers étaient de réels artistes.

- Nous, réfugiés des querelles galactiques, répondons encore à notre maître à la lame noire, eux, au chef de guerre qui ramènera la véritable identité des mando. Ceux que tu cherches se trouvent dans des recoins reculés de la galaxie. Si tu veux trouver des pistes de ta famille. Je te conseil d'aller dans le système Attiri, je sais qu'il reste quelques-uns de nos semblables dans les mondes alentours.

Thrian écoutait sagement, mais ne comprenait pas tout ce charabia de titre et de chef. Il avait encore beaucoup à apprendre de cette mystérieuse culture. Mais le vieillard venait de lui donner des informations qui ne pouvaient pas être vérifié sur le moment. Il avait quelques doutes sur la véracité des dires de l'homme à l'étrange armure de beskar.

- Attiri ? Mh... Comment puis-je être sûr de ce que vous me dites ?

Le vieillard leva la main, il lui fit signe qu'il en avait fini avec lui. Se retournant, il marcha droit vers les ombres et après quelques secondes il disparut au loin dans un couloir. Le chef du groupe souffla a travers son casque et regarda Thrian qui semblait décidément perplexe.

- Excuse ses manières, il n'est pas commode avec beaucoup de monde. Il a vécu là-bas, et maintenant il est des nôtres. La destruction de son clan l'a rendu quelque peu... fou.

Le jeune homme qui commençait à avoir chaud avec tout son attirail, fit mine d'avoir mal au dos et présenta sa main à l'homme.

- Merci pour tout...

La serrant, le mandalorien répondit.

- Les temps sont durs, il est vrai que nous pouvons nous montrer rustres, mais nous aidons nos frères dispersés. Le credo existe encore.

Thrian fit un sourire caché par sa visière de glasse noire.

- Au revoir, j'espère que nos routes se croiseront une prochaine fois.

Il hocha de la tête et recula. Le jeune homme se mit alors à marcher vers la sortie sous le regard des mandaloriens. Ceux-ci formèrent un couloir et Thrian passa de l'ombre du repère à la lumière de la ville.

Thrian se retourna vers les inconnues, et reconnut immédiatement la forme des armures que ceux-ci portaient fièrement. Il affichait sous son casque un air de surprise et semblait presque effrayé par les personnages mystérieux qui venaient de faire irruption dans le restaurant. Le gérant de l'endroit qui était littéralement apeuré par ce qu'il voyait, se mit à crier des ordres au travers de la pièce derrière son comptoir.

- Ah non ! Je vous préviens que je vais appeler la sécurité si ça recommence !

- Vous n'en ferai rien.

Répondit une voix d'homme. Le premier qui se trouvait entre ses deux acolytes, vint s'avancer de deux pas et croisa ses bras. Un silence se fit dans la pièce et le mystérieux chef, regarda de sa hauteur le jeune homme en armure devant lui.

- Nous ne sommes pas venus pour vous.

Continua le soldat inconnu vers le propriétaire des lieux. Celui qui parlait, arborait une armure peinte d'une couleur gris sombre et portait par-dessous ses plaques de protection, une longue tunique d'un noir charbon. Il se mit à pointer du doigt Thrian et lui fit signe de s'avancer.

- Nous ne te connaissons pas. Comment pouvons-nous être sûr que tu es l'un des nôtres ?

Thrian leva les mains en signe de paix et avança légèrement vers le chef de la bande. D'une voix presque tremblante il lui répondit calmement.

- Je suis Thrian Vohsk. Je ne suis pas mandalorien, mais cette armure appartenait à mon père.

Les deux acolytes qui se trouvaient derrière leur chef, sortirent à cette réponse leurs pistolets et braquèrent le jeune homme qui recula brusquement suite à cet acte de violence subite. L'homme resta là à le regarder de haut en bas et à nouveau, une longue respiration sortit du micro de son casque comme un grognement métallique.

- Cette armure appartient aux véritables mandaloriens. Livre-la-nous en paix ou meurt en voleur que tu es.

À ces mots, Thrian qui connaissait la vérité lui rétorqua sèchement.

- Je ne suis pas un menteur ! Mon père gardait cette armure depuis longtemps !

L'un des inconnus baissa lentement ses armes et s'avança vers le premier tout en regardant l'homme suspicieux.

- Un banni peut être ? Ou bien un simple mercenaire ?

- Impossible. Il a toujours la marque de son clan et il l'aurait enlevé s'il l'avait été.

Thrian était confus, il n'avait même pas remarqué le symbole se trouvant sur son épaulière. Jetant un coup d'œil, il pouvait voir un V de forme tribale transperçait d'une grande hache circulaire. Touchant de ses doigts son épaule, il regarda le mandalorien se trouvant face à lui, et lui demanda.

- Qu'est-ce que je peux faire pour vous prouver que cette armure me revient de droit ?

Celui qui s'était avancé quelques secondes plus tôt, se mit à la hauteur de son chef et regarda le gantelet métallique de Thrian. Pointant du doigt l'avant-bras du jeune homme, celui-ci lui indiqua qu'on pouvait faire quelque chose avec les nombreuses options de son armement.

- Ton armure possède un code chiffré permettant de retracer toute l'histoire de ton celle-ci si elle t'a été donné.

Le chef du groupe, fit signe à son partenaire de lui montrer comment activer ce fameux code ce que fit celui-ci en s'avançant sous le regard d'incompréhension du propriétaire et d'Hadalia. Alors que l'inconnu prenait l'avant-bras de Thrian pour regarder son gantelet, il toucha à un petit bouton d'un clavier se trouvant juste au-dessus du gant métallique. Soudainement, des mots d'une langue inconnue s'affichèrent holographiquement. Les mandaloriens se trouvant dans la pièce furent impressionnés par le nombre d'éléments que composait ce code chiffré. Un véritable roman d'un air passé avait voyagé avec l'armure. Le chef se mit alors à lire chacune des lettres écrient dans la langue mandalorienne.

- L'entièreté de ton armure conserve l'histoire de la maison Vohsk. Si tu en es bien le descendant, ton père devait être Tharkan, qui l'a reçu de son père Thaaron, chef actuel de la maison Vohsk. L'histoire de cette famille remonte au temps des premières guerres mandaloriennes.

Thrian semblait soudainement tomber des nues. Il avait une famille, il avait un grand-père et appartenait de droit à une maison mandalorienne. Reculant vers une table, il avait été secoué par le choque. Ses parents lui avaient menti pendant toute sa vie. Il ne pouvait pas y croire. Les mercenaires occupèrent la pièce faisant signes aux derniers clients de partir et le propriétaire qui avait l'air effrayé et en colère ne put dire mot, car il savait qu'on ne pouvait rien commander aux mandaloriens. Thrian alla s'asseoir sur un tabouret et mis sa tête dans ses mains. Il soufflait rageusement, et commença à comprendre pourquoi Androam était venu sur Taanab et pourquoi ses parents se comportaient bizarrement lorsque sa sœur et lui les questionnaient sur leurs passés respectifs. Hadalia posa sa main sur l'épaule de jeune homme qui semblait trembler de colère ainsi que d'incompréhension.

- Thrian... tu vas bien ?

Celui-ci qui regardait au même moment vers le sol, serrait des dents rageusement et soufflait longuement au travers de son casque. Ne répondant pas à la question d'Hadalia, il en posa une autre en direction des mandaloriens.

- Où est-ce-que je peux les trouver ?

Le chef du groupe regarda ses coéquipiers et se mit à réfléchir. Il savait que l'indication de leurs emplacements ne se retrouverait pas sur le code chiffré de l'armure. Il regarda dans le vide et prit une décision rapidement.

- Nous ne pouvons malheureusement pas te dire maintenant. Mais certains des nôtres pourraient le faire.

L'un des mercenaires se trouvant derrière s'approcha d'un air dur vers son chef et fit un signe de tête voulant signifier qu'il n'était absolument pas d'accord avec cette décision. Mais, celle-ci fut accepté tout de même, bien qu'il y ait un désaccord. Thrian demanda à ce qu'on ramène Hadalia et Hélia en sûreté dans son vaisseau et il les suivrait. C'est exactement ce qu'ils firent. Le propriétaire qui pensait que tout cela allait se finir en bagarre, loua presque la venue du jeune homme pour avoir sauvé son restaurant de la pagaille annuelle lorsque ces énergumènes se rencontraient. À vrai dire, les mandaloriens avaient une triste réputation dans la ville canyon. Lorsqu'ils s'étaient installés il y a quelques temps maintenant, les combats et le crime régnait en maître. Les services de sécurités étaient incapables de se mesurer contre ces féroces guerriers de beskar. Après presque une heure de marche à travers les rues et les ponts. Les 4 personnages arrivèrent enfin à la planque mandalorienne et Thrian fut accueilli par une dizaine d'autres guerriers. Tous parlaient dans leurs langues natales et regardaient avec intérêt l'inconnu qui se présentait devant les portes du sombre endroit. Alors qu'il suivait ses connaissances, un grand personnage se posta juste devant lui en le toisant de son mètre supérieur. Thrian croisa les bras devant le géant en armure et tourna la tête vers le chef indiquant qu'il avait un problème.

- Qui est-ce ?

Celui-ci voyant que l'avancée ne pouvait plus se faire face au géant, posa la main sur le bras du bloqueur et dit dans sa langue natale.

- Pousse toi de la Hiruu, on n’a pas besoin de ton expertise.

Hiruu était en fin de compte une femme. Bien plus grande que tous ses frères d'armes. Elle se tourna lentement vers le chef du groupe et répondit d'une voix sèche et métallique.

- Notre groupe n'est plus un refuge. Qui apportes-tu ?

- Un simple mando perdu à la recherche de son clan. Il ne restera pas.

Regardant à nouveau Thrian, elle se poussa de son chemin et continua de les suivre ainsi que d'autres mandaloriens curieux. Une fois arrivé dans ce qui semblait être une pièce principale en forme de cercle, ils s'arrêtèrent et attendirent quelque chose que le jeune homme ne savait pas encore. Soudain, plus loin dans la pénombre, un mandalorien en armure marron et noir qui devait avoir pris la poussière comme il paraissait vieux s'avança et regarda Thrian qui l'observait au loin. Sa voix roque sortit de son casque noir aux allures Steam Punk rouillé.

- Tu es loin de chez toi.

Le chef du groupe s'avança vers le vieil homme et répéta la phrase dans la langue basique afin que Thrian comprenne et puisse répondre.

- Oui. Je cherche mon chemin, et aussi à retrouver ma famille.

Celui-ci qui venait vers le jeune homme en armure, sortit de l'ombre et s'arrêta à quelques mètres du groupe. Son armure et son casque était un peu différent des autres. Des trous avaient été creusé au niveau du crâne afin de faire passer de nombreuses mèches de cheveux attachées par ceux-ci. Des ajouts métalliques avaient été ajouté dans son dos lui donnant une impression d'ailes. Il devait être un chaman ou une sorte de vieux sorcier pour s'habiller de la sorte.

- Quel est son nom ? Qui fut son meneur ?

- Thrian Vohsk, fils de Tharkan de la maison Vohsk.

Répondit l'homme en armure noire et grise. Il croisa les bras et se mit à côté du vieil homme.

- Mh... Nous, mandaloriens, n'avons plus beaucoup de liens avec ces guerriers depuis la grande séparation de Mandalore.

Marchant vers un mur peint, il enleva une sorte de grand drap de simple tissu dévoilant une peinture murale d'un style spécifique. En voyant ce muralisme mandalorien , Thrian était convaincu que certains de ces guerriers étaient de réels artistes.

- Nous, réfugiés des querelles galactiques, répondons encore à notre maître à la lame noire, eux, au chef de guerre qui ramènera la véritable identité des mando. Ceux que tu cherches se trouvent dans des recoins reculés de la galaxie. Si tu veux trouver des pistes de ta famille. Je te conseil d'aller dans le système Attiri, je sais qu'il reste quelques-uns de nos semblables dans les mondes alentours.

Thrian écoutait sagement, mais ne comprenait pas tout ce charabia de titre et de chef. Il avait encore beaucoup à apprendre de cette mystérieuse culture. Mais le vieillard venait de lui donner des informations qui ne pouvaient pas être vérifié sur le moment. Il avait quelques doutes sur la véracité des dires de l'homme à l'étrange armure de beskar.

- Attiri ? Mh... Comment puis-je être sûr de ce que vous me dites ?

Le vieillard leva la main, il lui fit signe qu'il en avait fini avec lui. Se retournant, il marcha droit vers les ombres et après quelques secondes il disparut au loin dans un couloir. Le chef du groupe souffla à travers son casque et regarda Thrian qui semblait décidément perplexe.

- Excuse ses manières, il n'est pas commode avec beaucoup de monde. Il a vécu là-bas, et maintenant il est des nôtres. La destruction de son clan l'a rendu quelque peu... fou.

Le jeune homme qui commençait à avoir chaud avec tout son attirail, fit mine d'avoir mal au dos et présenta sa main à l'homme.

- Merci pour tout...

La serrant, le mandalorien répondit.

- Les temps sont durs, il est vrai que nous pouvons nous montrer rustres, mais nous aidons nos frères dispersés. Le credo existe encore.

Thrian fit un sourire caché par sa visière noire.

- Au revoir, j'espère que nos routes se croiseront une prochaine fois.

Il hocha de la tête et recula. Le jeune homme se mit alors à marcher vers la sortie sous le regard des mandaloriens. Ceux-ci formèrent un couloir et Thrian passa de l'ombre du repère à la lumière de la ville.

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