J’ai toujours eu un plan de carrière très arrêté. Même jeune, je savais ce que je voulais devenir. Très tôt, on m’a dit « tu ne pourras pas. Tu n’es pas assez grand. » Ou encore « tu n’as pas le bon profil ». Mais je me suis accrochée. Et aujourd’hui, je suis fière de ce que je suis devenue.
Alors oui, certains diront que ce travail n’est pas des plus reluisants. Qui voudrait être noyé, dissous, attaqué à l’acide en arrivant dans des estomacs peu conviviaux. Pas grand monde.
Mais il faut bien que quelqu’un fasse le boulot, et je suis douée Et puis, découvrir ces nouvelles sensations, ce n’est pas donné à tout le monde. Bien sûr ce n’est pas agréable tous les jours. Mais le résultat mes aïeux, le résultat est des plus spectaculaires.

Des geysers dignes des plus grandes fééries, des sonorités à vous faire venir la chair de poule et l’apothéose : un regard qui voit de l’autre côté du miroir.
Le mieux dans tout ça, je vais vous le révéler.
Je disparais si vite que vous ne saurez jamais que c’est moi à moins de me chercher vraiment… et encore…
Alors… Peut-être à très vite les amis.

Votre dévouée colchicine. Toujours à votre service.

Ps : j’ai un petit pied à terre juste à la porte de chez Mme Durand.