Le promeneur de l’éveil
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Sur le pont, il discerna la rivière de brume noyer la végétation environnante.
Le ciel était d’un doux bleu qui s’effritait presque dans un blanc avant de brûler au contact d’un pourpre qui dessinait les contours des montagnes bleues. Quelques nuages avaient été dispersés comme la main qui balaie le sable.
Tout autour, une immense toile d’araignée vaporeuse s’étalait sur les prairies, prenant les arbres et les buissons dans son piège. En avançant, cette brume s’épaississait et le paysage y était complètement avalé. Il lui sembla alors que sa route émergeait dans le ciel et qu’il se promenait au cœur des nuages, les surplombant même.
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