Chiottes
Ce n'est pas un post-il, c'est un sonnet foiré, inspiré d'un truc que j'ai vu sur ce site, mais dont je ne me souviens ni du titre, ni de l'auteur (désolé :c). Et ça parlait des vécés. Donc j'ai fait un sonnet (foiré et bizarre), toujours dans une dimension symboliste. Et oui, ça parle de toilettes. Ma vie n'a pas de sens putain.
Chevrotant des soupirs, des râles continus,
Ainsi parle un WC, sirotant sur son trône
Les gouttes sanglotées coulant des jambes nues
Et du triste avenir que notre destin prône ;
C’est son odeur câline, au tout petit jour, qui
Entraîne mon réveil, écrasée par mes ombres ;
Encore déphasé dans mes soupirs en nombre,
Mon âme ankylosée, je souris, reconquis.
Ô langoureux vestige, vénérable oasis,
De ton marbre éclatant jusqu’au fond des abysses,
Ton doux regard me guide en guidant ma mélasse ;
Ô sublime séant, océan de plaisance,
De l’éclat de tes rires, de tes pleurs en souffrance,
De ton reflet en moi, c’est mon temps qui s’y passe.
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