Chapitre 18 - Disgrâce et tractations

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 Quand Ludwig et Laura débarquèrent, Saulia, Horebea et son groupe s'empressèrent de les accueillir. Laura était livide, et vu l'état du bandage mal fait et teinté de rouge, elle était vraiment mal en point. Saulia lança un regard furieux à Ludwig.

— Quoi ? Je suis bon en politique, pas en premier secours !

— Tu as eu une formation le mois dernier !

— Comment veux-tu que je m'en souvienne ? répliqua ce dernier, outré.

— Hé ho, les humains (les-dits se tournèrent vers Mikshot, qui avait installé Laura sur le canapé) Un peu de silence, j'essaye de sauver votre pote.

Ils s'approchèrent ; l'archer avait retiré d'une main experte et douce le bandage, puis appliquait un baume nauséabond en prononçant une litanie de formules. De petites lucioles fébriles sortaient de ses doigts dansants, et son visage concentré ne laissait aucun doute : il savait ce qu'il faisait.

— Laissez-le, fit Horebea à l'encontre des deux spectateurs.

Tous (sauf Mikshot et sa patiente) se rassemblèrent autour de la table. L'air grave de Ludwig, celui soucieux des autres et les gémissements étouffés de Laura alourdissaient l'atmosphère. Avec un ton empressé, Nuzzeg demanda :

— Que vous est-il arrivé ?

— Un piège. Nous étions sur la bonne voie des négociations avec Filsle, mais… (Ludwig jura, faisant sursauter sa secrétaire ; il ne jurait presque jamais) Il a fallu qu'une personne avisée se dise qu'il était plus profitable d'assassiner le chef d'un ordre de fanatiques et d'en faire un martyr ! Et en plus, on met ça sur mon dos (il désigna Laura) et le sien.

— Ils sont idiots, commenta Endath. Quand on assassine quelqu'un, il faut l'assumer.

— C'est toi qui est idiote, râla Ashuz (Saulia sourit : les deux faisaient la paire). Ne pas se faire prendre, c'est le boulot de l'assassin. C'est à cause de toi que Saulia nous a découverte.

Endath se renfrogna, tandis qu'Horebea ajoutait :

— L'important, c'est de trouver son employeur ; tu as une idée, Ludwig ?

— C'est le hic : la seule personne à laquelle je pense n'a aucun intérêt à le faire. C'est complètement irréaliste… Attendez !

Saulia le vit se tourner vers le couperet rouillé qui était posé sur une commode ; il lui jetait un regard effaré… ou effrayé ?

— Où avez-vous trouvé ça ?

— C'est elle qui l'a déniché, fit Horebea en montrant du menton Saulia. Son… chat, c'est ça ?

— Ma chatte, plutôt. Tout va bien, Ludwig ? Tu as déjà vu cet objet ?

— Dans un rêve, oui, grimaça-t-il. Est-il magique ?

— C'est le hic, il ne l'est pas, répliqua avec amusement Endath.

— Bon ! Cessons de nous disperser et demandons à Ludwig de nous partager son soupçon, tonna Nuzzeg.

Ce grand mournien était décidément très impatient. Mais Ludwig ne semblait pas l'avoir entendu. À la place, il s'approcha du couperet rouillé. C'est alors que Saulia ressentit un espèce de malaise, un cri intérieur qui lui hurlait « Ne le laisse pas s'approcher ! ». Cette voix… C'est Ananko ! Plus son supérieur approchait de l'objet, plus la voix de sa chatte se faisait insistante.

— Ludwig, c'est une mauvaise idée, fit remarquer Horebea en regardant Saulia grimaçer. Arrête !

— Il bouge… Il est vivant… ?

Le bougre se trouvait dans sa zone, pour sûr. C'est alors qu'un brûlant tiraillement cerna le creux du ventre de Saulia, qui se tordit en arrière sans contrôler son corps. Une lumière rouge en forme de fleur naquit à l'endroit de sa douleur, et une ombre en sortit, noire comme l'espace mais aux yeux citrine. L'ombre se jeta sur Ludwig en feulant, le couvrant de griffes et de crocs sous le regard médusé de Saulia, quand elle tourna un regard très humain vers elle.

« NE LE LAISSE PAS LE TOUCHER. LE MOMENT N'EST PAS ENCORE VENU »

L'injonction vrilla la matière grise de la secrétaire, qui sut immédiatement qui avait parlé. Pendant que Ludwig se démenait à enlever l'animal de son visage, Saulia se précipita vers l'outil rouillé pour s'en emparer, et recula. Dès lors, Ananko bondit hors d'atteinte de Ludwig, se réceptionnant sur la table en feulant, ses yeux fenteux et hazel criblant sa proie.

— Saulia.

Celle-ci frissonna ; la voix de Ludwig avait résonné de manière étrange. On aurait dit un autre homme. Un homme vindicateur, cruel et menaçant.

— Ce n'est pas poli d'emprunter les affaires des autres sans leur consentement.

— Je ne peux pas te laisser faire ! (elle hurlait presque) Tu n'es pas dans ton état normal !

— Parce que tu penses l'être ? ironisa-t-il en la montrant du doigt.

Elle regarda son corps, puis hoqueta ; sa poitrine percée d'un trou sombre dégageait des volutes putrides et malfaisants. La même fumée qui s'échappait du corps spectral d'Ananko. Je suis devenu un monstre, pensa-t-elle avec des larmes aux yeux. Ludwig souriait, machiavélique.

— C'est ce que cette chose que tu détiens provoque quand elle ne vous choisit pas. C'est moi, son porteur. Pas toi. Donne.

Saulia fit un geste hésitant, à mi-chemin entre la peur et le courage. Ludwig avait sa main tendue, l'air tellement convaincu qu'on allait accepter sa demande. Mais, au fur et à mesure, Saulia ressentit cette attraction silencieuse, étrange et déroutante. Petit à petit, elle sentait qu'elle devait le lui donner, sentait que c'était la meilleure chose à faire.

— Donne.

— Non, tu vas pas le donner.

Tout le monde se tourna ; Mikshot, une dague plaquée contre la gorge de Laura, convoitait lui aussi du regard le couperet.

— Miki ? hoqueta Endath, perdant sa verve habituelle. Qu'est-ce que tu fous ?

— Il nous trahi, répondit Nuzzeg à la place de l'archer en agrippant sa claymore posée sur le mur.

— Faites un pas de plus et je lui ouvre la carotide, cracha Mikshot en pressant la lame sur la gorge ; du sang perla.

Personne ne bougea, bien que Nuzzeg, Endath, Ashuz et Horebea étaient tendus au point de faire blanchir leurs jointures. Ludwig observait Mikshot avec un air dédaigneux, et Saulia se tenait aux côtés d'Ananko, tournant répétitivement la tête vers l'archer et le blond. Laura semblait plongée dans une sorte de sommeil léger.

— Le couperet, Saulia, déclara Mikshot avec un ton plus doux. Donne le moi sans faire d'histoires, et personne ne sera blessée.

— Tu le seras au moment où tu lâcheras cette fille, la menaça Horebea en faisant un moulinet avec son épée.

— Tu crois que je n'ai pas prévu le coup ? (Mikshot pouffa et sortit une pierre ponce ocre, sur laquelle un glyphe bleu était inscrit ; à sa vue, les mourmons blêmirent) Une Pierre de Faille, ouais !

— Espèce de malade ! s'écria Ashuz. Tu vas faire effondrer tout le quartier !

— Et en quoi le sort de simples humains t'intéresse-t-il ? ricana Mikshot. A-t-est-ce déjà était le cas ?

Ashuz resta silencieuse, et Saulia comprenait parfaitement ; c'était difficile de se dépêtre de préjugés si durement gagnés, surtout quand on possédait des capacités bien supérieures à l'être discriminé. C'était bien entendu blâmable, mais c'était la vérité.

Cependant, Endath rattrapa le coup :

— On a peut-être encore de l'antipathie, mais on sait tous très bien que faire tout péter, ça dépasse les bornes !

— T'es mal placée pour dire ça, pouffa Ashuz.

— Ta gueule ! On est pas en position de blaguer !

— Endath a raison, Ashuz, confirma Mikshot. La seule chose qu'il vous reste à faire, c'est me donner le couperet et me laisser filer.

Saulia se tourna vers Horebea, qui lui affirma d'un signe de tête que l'archer avait raison. Déglutissant, elle s'approcha de lui et lui donna le couperet ; bizarrement, Ananko ne réagit pas. Ludwig, en revanche, devint rouge de colère et se précipita vers Mikshot.

— Ludwig !

C'était Laura qui avait crié ; elle s'était réveillée entre temps, et avait un visage implorant.

— S'il te plaît, le supplia-t-elle.

Le blond s'arrêta, hésita, avant de baisser ses épaules, visiblement défait par le regard améthyste. C'est là qu'il lâcha d'une petite voix :

— « Il n'est point de temps où l'on cherche la vive lumière… »

— Qu'est-ce qui lui arrive ? demanda Mikshot, relâchant Laura comme promis.

— Ce truc est maudit, Miki… (Endath, pour la première fois, semblait inquiète) Est-ce vraiment important pour toi ?

« Miki » ouvrit la bouche, avant de la refermer en secouant sa tête. Il marcha à la porte du repaire, regardant le couperet avec un air méfiant, puis sortit de la pièce dans le silence avant la chute d'une bombe. Dès que ses pas ne résonnèrent plus, Nuzzeg hurla de rage et frappa un tuyau qui se déforma sous le choc. Horebea s'assit sur le canapé, les mains sur les tempes. Ludwig était toujours immobile, déblatérant une prose insensée tandis que Laura tentait de le remttre d'aplomb. Ashuz et Endath se morfondaient dans un coin, les poings et dents serrées.

Saulia se tourna vers Ananko ; sa chatte se léchait la patte comme si rien ne s'était passé. Elle remarqua le regard de sa maîtresse, et stoppa sa toilette pour dire de sa voix éthérée :

« Tu n'as pas à t'inquiéter ; le Tranchecoeur est entre les mains du Gardien »

— Ah oui ? (Saulia sentit la colère monter en elle) Et depuis quand tu es au courant ? Tu… Tu étais morte !

Ananko baissa la tête ; « Je m'excuse de ma momentanée absence, mais celui qui m'a accordé le droit de revenir était le seul à décider de la date de mon retour »

— Ah oui ? (Ananko la regardait avec attention) Ah oui…

Elle renifla ; visiblement, tout cela devenait de plus en plus compliqué. Par réflexe, Saulia caressa sa chatte qui ronronna de plaisir, comme autrefois. Ce fut un couteau de plus dans son cœur lacéré ; le toucher était le même, le son aussi, et pourtant… C'est comme un souvenir enrobé dans un rêve.

« Tu n'as pas à t'inquiéter ; nous sommes liés par un même destin. »

— J'aurais préféré que tu sois juste liée à ta litière.

Ananko lui envoya un petit coup de patte vexé, ce qui fit rire Saulia. Au moins, certaines choses ne changeaient jamais.

* * *

Ludwig avait envie de dégobiller.

Des choses surgissaient dans sa tête. Pourtant, elles ne lui appartenaient pas ; c'était la même chose qui s'était passée avec Laura quand il l'avait arraché à son parasite, mais puissance dix. Des bribes émotives, des fragments sentimentaux… Un espèce de patchwork aux couleurs inclassables l'assaillaient de toutes part.

Il répétait cette poésie qui était comme un phare dans cette tempête. « Où se brise la goutte qui tombe du nuage ? » sonnait si parfaitement bien, une vérité illisible au goût amer qui guérissait son mal en profondeur, ancrant sa délivrance glacée jusque dans ses os.

La réalité revint à lui en remous, puis se stabilisa ; Laura fut le premier visage qu'il croisa, plus brillante que la plus grande des étoiles. Elle rayonnait d'inquiétude et de bonté. Comment peut-on être aussi brisé de l'intérieur ? délira Ludwig en sautant à son cou pour la serrer dans ses bras.

— Wow ! (Il serra plus fort) Aïe aïe aïe ! Tu m'écrases !

— Je suis désolé d'avoir été odieux, répéta-t-il plusieurs fois en s'écartant.

— Tu étais ensorcelé par le couperet, l'excusa-t-elle. La prochaine fois, je serais là pour l'en empêcher !

Elle prit une pose à la « We can do it » en souriant à pleines dents. Ludwig fit de même et de son mieux, mais l'inquiétude le rongeait toujours ; il ne s'était pas senti "écarté" de lui-même. Non, il avait décidé de sacrifier Laura pour le couperet.

— Je suis désolé, répéta-t-il encore.

— Arrête de t'excuser, on dirait Yannis, râla Laura en l'aidant à se relever.

— Ah ! (Ludwig pouffa, retrouvant sa superbe) On ne m'a jamais aussi bien insulté depuis longtemps.

Laura grimaça, et ils se tournèrent vers les autres défaitistes. Horebea avait l'air de réfléchir, Nuzzeg boudait et les deux autres mourniennes faisaient un drôle de rituel de leurs doigts mêlés, que Ludwig reconnut : il s'agissait d'un jeu qui se nommait "Serpil Serpal", destiné à éloigner les mauvaises pensées. Puis, il y avait Saulia, et… cette horreur qui se voulait chat. Qu'elle caressait avec attention. Il détourna le regard pour s'adresser à Horebea :

— Tu as un plan ?

— Et toi ? répondit-elle au tac au tac.

— À part appeler Yerkes pour lui faire part de la situation et attendre ses directives, non.

— Il nous faut le maximum de force de frappe.

— La guerre n'est pas la solution.

Horebea lui lança un regard entendu, et Ludwig ne put que se renfrogner ; la guerre, oui. Un choix très simple quand la situation générale vous échappait. Par contre, lui et les choix simples ne s'étaient jamais bien entendu.

— Remontons, proposa Laura.

Personne n'objecta ; de toute manière, y avait-il autre chose à faire ? Le groupe hétéroclite sortirent du repaire, entendant déjà les échos du conflit ronfler dans les couloirs. Les Dardants s’immisceraient dans chaque couloir, dans chaque conduit, personne ne serait là pour les arrêter.

Ils atteignirent la bouche d'égoût la plus proche, où en haut les attendaient déjà Yannis et Bartavius, ainsi qu'Amaya Sterred, Anthony Dinar et Corinne Angstrom. Les deux premiers semblaient s'éviter comme la peste, tandis que les trois seconds se chamaillaient à propos d'une histoire de champignons. Yannis vit Ludwig sortir sa tête maussade, et pouffa :

— Fais cette moue « d'égoût-tée » !

— Ludwig ! (Bartavius se précipita pour l'aider à sortir du trou) Vous me sauvez la mise ; encore une de ses blagues et j'aurais fini par m'enterrer sous terre… Sans mauvais jeux de mots ! Comment ça s'est passé en bas ?

— Mal, annonça l'ambassadeur en aidant Laura à sortir. On est accusé d'avoir assassiné le Filsle.

— J'avoue que je m'y attendais – le blond interrogea Bartavius du regard – Filsle n'était pas idiot, il aurait sûrement trouvé un compromis non violent. Et dans ses rangs comptent beaucoup de réfractaires aux nouvelles directives de Néo-Mourn, et bien plus de terriophobes encore…

— J'imagine que vous avez raison, estima Ludwig.

Il guetta la réaction de Bartavius, et constata évidement que ce dernier se doutait que le blond avait d'autres soupçons. Ludwig devait être vigilant ; Bartavius était loin d'être un saint homme. Mais lorsque le reste du groupe souterrain ressortit, Yannis eut un mouvement de recul :

— Encore toi ?

Horebea était sortie et aidait Saulia, toujours avec son horreur… sa chatte dans les bras. La sœur de Kara remarqua Yannis, et se redressa, la main sur la hanche et le sourire aux lèvres :

— Tiens donc, c'est le héros faiblard et brise-coeur. Alors, t'as trouvé une autre proie ?

Yannis fulmina et marcha à grands pas vers elle, mais la chose noire et fumante sauta des bras de Saulia, feulant vers le magicien. Ludwig se mit entre les deux, non sans remarquer que son ancien ami semblait visiblement troublé.

— Je préfère que vous gardiez votre hargne pour plus tard, énonça le blond en regardant chacun des deux belligérants, puis se tourna vers Bartavius : De votre côté, comment ça s'est passé ?

Du côté des trois employés de la SEA, la situation s'était dégradée : plusieurs attentats des Dardants avaient éclaté ça et là dans Oxford, le gouvernement ayant envoyé l'armée qui était sur le pied de guerre ; les directives actuelles avaient permis aux forces de l'ordre de mettre sous haute surveillance tous les magiciens de la ville, et tous les profanes qui les côtoyaient. L'ambiance s'était dégradée… Et bientôt les gens vont se rendre compte que la discrimination est leur meilleur arme, pensa Ludwig avec un air sombre.

L'ancien directeur lui expliqua tout ce qui s'était passé, du manoir jusqu'à l'entretien avec ce magicien qui connaissait Synnaï/Yannis. Puis l'explosion, l'attaque des Dardants et la blessure de Béryl, inquiétant immédiatement Ludwig qui s'empressa de s'enquérir de l'état de son amie, mais heureusement, elle allait bien. L'intervention de Lorkan était décidément fortuite, et Ludwig n'allait pas cracher dans la soupe. La mort de ce Sharivari l'embêtait un peu, vu qu'ils ne pouvaient plus l'interroger. Cependant…

— Encore cette histoire de Tranchecoeur, se dit à voix haute Saulia. Cet objet semble bien plus important qu'il n'avait l'air de l'être…

— Tout ce qu'on sait, c'est que cet objet peut influencer son entourage, ajouta Laura à l'attention de Bartavius et Yannis.

— Une relique des Manipulanges, peut-être ? théorisa Bartavius.

— Impossible, répliqua Yannis. Les Manipulanges ne savent pas maîtriser la magie émotive. Je ne connais qu'une famille qui a réussi cet exploit…

Il coula un regard vers Horebea, qui haussa les sourcils. Ludwig avait saisi ce que Yannis sous-entendait ; les Ybris étaient des spécialistes des magies motiolotiques.

« L'insulte déguisée », une pratique très courante chez les mourniens pour se critiquer sans pour autant dire la vérité pure et dure, car depuis les Âges Sombres, on avait peur de dévoiler ses véritables sentiments au risque d'enclencher une orbasification prématurée.

— Dès qu'on en a fini avec toute cette histoire… (Horebea tapa son épée dans sa main telle une cravache) On pourra terminer notre combat de la dernière fois, mage.

Une autre insulte déguisée, bien sûr. Ludwig soupira ; les faire travailler ensemble serait quasiment impossible.

— Quelqu'un a vu Lucans, au fait ? s'enquit Saulia auprès de Yannis.

— Le type qui était avec Kara ? Je ne sais pas où il est passé… (il haussa des épaules) Peut-être est-il mort.

Ludwig lui lança un regard haineux, avant de dire aux autres qu'il devait passer un appel, et composa le numéro de Yerkes :

— Allô ?

Vous avez visiblement échoué, c'est regrettable…

— Je m'en excuse… (Ludwig lui résuma tous les événements, n'omettant aucune partie) Pouvez-vous me donner les directives suivantes ?

C'est assez simple : vous allez quitter cette affaire et le pays.

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