Chapitre 39 :

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Quelques jours étaient passés. Je m'étais concentrée sur mes révisions mais une partie de mon esprit restait beaucoup trop préoccupée par la guerre des gangs. J'allais devenir parano. J'avais retrouvé Vanessa et Samantha lors de la dernière réunion de mon gang. Mes deux amies avaient été mises au courant par Nathan de ce qui s'était passé entre nous deux. Si Samantha me soutenait totalement malgré son amitié avec Nathan, Vanessa ne partageait pas le même avis qu'elle. Mon ancienne meilleure amie trouvait que j'étais inconsciente de rester habiter avec Lucas même s'il m'avait fait échapper. Elle ne comprenait pas pourquoi j'étais autant perdue. Pour elle, aucune question ne se posait. C'était avec Nathan que je devais être, et je devais couper tout contact avec Lucas. Sauf que je n'étais pas de cet avis. Je ne choisissais pas ce que je pouvais ressentir. Vanessa et Nathan n'aimaient pas Lucas et ne voyaient que ses défauts car il était dans le gang ennemi. C'était un travail d'équipe qu'ils avaient effectué pour me sauver, mais il avait pris des risques. Il avait agi contre son gang. Tout cela pour moi. Je ne pouvais pas être du même avis qu'eux. Samantha me comprenait totalement mais avait tenu à me prévenir que cela risquait d'être compliqué si on s'en sortait dans ce monde. Elle n'avait pas tort.

Le gang de mon frère avait accepté de nous aider. C'était une bonne nouvelle, car cela aurait été difficile de convaincre mon gang de nous aider. On les avait d'ailleurs rencontrés et j'avais été surprise de voir qu'ils n'avaient pas été hostiles envers Lucas. Mieux même, ils semblaient l'admirer. Cela me faisait du bien. Quelques personnes s'étaient proposées pour nous aider et c'était déjà suffisant. Maëlle et Linda se chargèrent de débriefer la situation et le plan. Le plan se mettait donc bien en place et pourrait bientôt être réalisé ! Et il le fallait, pour moi, Lucas, Nathan et Jimmy. On devait se débarrasser de ce monde.

Pour une journée de plus, je me levai, toujours chez mon frère qui était chez mes parents. Lucas venait tout juste de se réveiller lui aussi. Les cheveux en bataille et le regard un peu endormi, cela me fit sourire. On n'était tous les deux pas vraiment du matin. Je faillis bien perdre l'équilibre lorsque je me mis sur la pointe des pieds pour lui faire la bise. Il me rattrapa en attrapant mes bras et ce fut son torse que je cognai. Je m'excusai à mi-voix.

— Au fait il faut que tu viennes avec moi ce midi, annonça-t-il en frottant mes bras comme s'il avait eu peur que son emprise m'ait fait mal.

— Pourquoi ? m'étonnai-je.

— Pour rencontrer mes parents.

Il éclata de rire en remarquant mon expression faciale. Je restais là, à buguer pendant un moment. Et à m'inquiéter aussi. Je ne voyais pas l'utilité à ce que je rencontre ses parents, pas maintenant. On n'était pas ensemble. Lucas en était conscient pourtant.

— Du calme ! Ils vont pas te manger. Bien sûr je ne t'aurais pas présenté avant un moment, mais mes parents sont protecteurs et ils veulent savoir avec qui je vis en ce moment, le temps que je revienne.

C'est vrai que maintenant, cela paraissait plus logique. Si ma mère connaissait ma situation, cela ferait longtemps qu'elle aurait débarqué pour juger Lucas et me faire des reproches. Nos parents étaient protecteurs. Pendant le petit-déjeuner, je posais de multiples questions à Lucas, et pour cause, c'était toujours un peu gênant de rencontrer les parents des autres. Néanmoins, Lucas affirmait que tout allait bien se passer et que ses parents allaient m'adorer. J'en espérais pas tant, mais je n'aimais pas faire mauvaise impression, et ceux, avec n'importe qui. Juste avant de partir les voir, je reçus un message de Dorian :


Hey, comment ça va? On sait que Nathan est passé te voir il n'y a pas longtemps. Il semblait énervé et très préoccupé lorsqu'il est rentré. Que s'est-il passé ?


Mes réponses et son échange avec son frère devaient encore le perturber beaucoup. Ce qui était normal. Nathan m'avait dit qu'il ne souhaitait pas tuer David, mais allait-il vraiment tenter quelque chose pour que cela n'arrive pas ? Je n'avais pas envie qu'un d'entre nous commette un truc de mal ou dangereux pour lui. C'était déjà arrivé une fois en me sauvant, deux, cela commencerait à faire beaucoup. Je ne voulais pas que l'on prenne autant de risque. Même si le résultat final était important et lourd de conséquence pour tout le monde.

Lucas conduisait bien et la musique qu'il avait mise était à mon goût. J'aurais pu apprécier totalement le trajet si cette voiture ne me rappelait pas un mauvais souvenir. J'avais l'impression qu'à tout moment je pouvais voir une tache de sang et cela me replongeait dans l'ambiance de mon évasion. La fin plus particulièrement. Et ce n'était pas terrible. Je tentais donc de me concentrer sur la musique. Puis, je parlais avec Lucas. Conduire ne l'empêchait pas de faire la discussion avec moi. Le jeune homme tentait aussi de me rassurer, il voyait bien que je n'étais pas sereine. Le fait que Maëlle et Linda ne soient pas là me stressait encore plus.

— Maëlle n'a pas présenté Linda à ses parents ?

— Mes parents ont dû mal avec son orientation sexuelle… Maëlle préfère attendre un moment. Elle attend toujours quand elle doit présenter une copine. Même avec le temps elle a encore peur de leur réaction.

— Cela s'est mal passé la première fois ?

— Pas si mal que cela par rapport à certain, affirma Lucas. Ils ne l'ont pas renié, mais parfois ils ont un peu du mal. Ils ont pleuré au début, mais maintenant cela va mieux. Maëlle a peur mais ils seront prêts à rencontrer Linda. Après, ce n'est pas certains qu'ils l'apprécient malheureusement !

Lucas avait vécu juste au-dessus du café. Son enfance, c'était sûrement ce lieu si connu par certain. Je me demandais comment on pouvait être un enfant et se sentir bien en rentrant dans un endroit après l'école où il y avait beaucoup de monde. Cela n'avait pas semblé embêter Lucas. Une habitude sûrement. C'était le jour de repos apparemment. Lorsque Lucas me fit entrer, il n'y avait personne.

La dame que j'avais déjà vu, petite et un peu potelée débarqua avec le sourire et le serra fort dans ses bras. Je pensais que j'allais comprendre bien vite pourquoi Lucas décrivait sa mère comme une maman protectrice. Son père n'avait pas l'air d'arriver pour le moment. Elle le lâcha enfin et je remarquai qu'il avait les yeux de sa mère. Elle me jaugea du regard alors que je la saluai timidement. Je ressemblais sûrement à une tomate.

— Maman, je te présente Laurianne. C'est d'elle dont Maëlle t'a parlé. Je vis chez son frère et elle a eut quelques problèmes du coup elle s'est installée chez lui.

— Tu t'es déjà installée avec elle au café un jour, est-ce que je me trompe ?

— Oui, c'était une amie à des amis à moi. Je voulais faire connaissance.

Sa mère ne paraissait pas vraiment le croire mais ne fit aucune remarque. Elle s'approcha pour me faire la bise et me sourit chaleureusement. Le mien devait sûrement être plus crispé. La femme nous indiqua de la suivre jusqu'à l'étage et Lucas passa derrière pour appuyer légèrement sur mes épaules et de baisser la tête.

— Ne t'inquiète pas, cela va mieux se passer, chuchota-t-il à mon oreille. Elle t'aime bien, le seul truc plus pénible c'est qu'elle va penser que l'on est en couple, mais ça, c'est mon problème. Je gère.

Je hochai légèrement la tête et il me fit un sourire avant de déposer un baiser sur ma joue et de me pousser un peu plus vers l'escalier. Lucas ressemblait un peu à son père, mais il semblait être un mixe entre ses deux parents. Maëlle avait plus pris de son père que de sa mère. Il me salua aussi chaleureusement que sa femme mais je pouvais toujours ressentir une pointe de gêne. Et le fait qu'il n'y ait pas Maëlle y était sûrement pour quelque chose.

Néanmoins, malgré mon appréhension, le déjeuner se passa très bien. Les parents de Lucas cuisinaient très bien et je me régalais et je ne me gênai pas pour complimenter leurs plats. Sur le coup, je m'en fichais d'avoir l'air d'être une lèche-botte. Ses parents essayaient de savoir avec qui Maëlle entretenait une relation. Lucas répondit honnêtement car il savait bien que s'il donnait une réponse évasive, ses parents devineraient bien. Il répondit donc très honnêtement sans préciser le prénom de Linda.

— Pourquoi ne nous la présente-t-elle pas ? demanda sa mère d'une petite voix.

— Tu connais Maëlle maman. Elle est très pudique avec cela. Puis, de toute manière, elle préfère attendre un peu avant de la présenter. Tu sais, elle a toujours peur de votre réaction.

Cela paraissait blesser un peu sa mère. Mais Lucas connaissait bien sa mère, et puisqu'elle semblait bien m'aimer comme il m'avait prédit, peut-être bien qu'ils accepteraient plus difficilement Linda que moi. Je ne pouvais pas faire grand-chose. Je ne savais pas si j'étais censée la connaître, je ne dis donc rien.

— Excuse-nous Laurianne, déclara son père en s'arrêtant de manger le temps de parler. Cela doit être gênant d'entendre quelque tension familiale.

Cela m'était déjà arrivé, avec Nathan lorsqu'il s'embrouillait avec son père. J'étais maintenant habituée à écouter ou à assister à des problèmes familiaux. Je lui répondis donc que ce n'était pas grave et que c'était souvent comme cela la famille. Lucas était bien présent lorsque je parlais de mes parents avec mes frères.

— Et toi Laurianne ? questionna sa mère. Que fais-tu dans la vie ? Tu travailles ?

— J'étudie encore, expliquai-je. Je fais des études dans le journalisme. J'ai des examens dans pas longtemps.

— Tu as l'air d'être sérieuse et intelligente. Il n'y a pas de raison pour que tu ne réussisses pas.

J'assurai que oui mais je n'étais pas aussi certaine que je le laissai paraître. Avec tout ce qui se passait en ce moment et ce qui c'était déjà passé ! Je devais redoubler d'efforts pour que cela aille mieux pour que j'obtienne de bonnes notes.

— Et comment vous êtes-vous rencontrés ? continua sa mère en jetant un coup d'œil à son mari.

— Je m'étais fait une amie qui était la colocataire de Laurianne et d'autres amis à elles. Puis on a sympathisé.

— Comment ça se fait que tu vives chez ton frère et que tu es acceptée que mon fils vienne avec toi ?

— J'aime bien rendre service, rétorquai-je. Puis au début je ne pensais pas avoir quelques problèmes personnels qui me pousseraient à aller chez mon frère.

— Oui, je comprends. C'est très gentil à toi d'accepter d'héberger mon fils, à ton frère surtout. Je comprends aussi qu'ils veuillent prendre son indépendance un peu !

Je lui dis que c'était normal d'aider un ami et que de toutes façons mon frère avait dû retourner en urgence chez mes parents. Ils ne me demandèrent pas de préciser, et je n'aurais pas su quoi répondre exactement. Le repas continua malgré tout dans une bonne humeur. Le regard de la mère de Lucas jonglait de son fils à moi comme si on cachait quelque chose. Pour le moment, il n'y avait rien. Quand se fut la fin du repas, je pris de l'avance en parlant avec son père. On attendit un petit moment que Lucas arrive. Il était sûrement en train de parler avec sa mère. Ils arrivèrent enfin et je sentais mon ami assez blasé. Sa mère me serra dans les bras et on partit tout sourire. Lorsque la porte se referma, j'entendis Lucas soufflé.

— Que t'a-t-elle dit ? s'enquis-je.

— Elle essayait de me faire cracher qu'on était ensemble mais comme ce n'est pas la vérité c'est compliqué de lui faire comprendre que non. Je te souhaite de ne pas la croiser dans la rue quand elle est seule sinon elle sera encore plus insistante qu'avec moi.

— J'y survivrais je pense.

— Je n'en doute pas.

Alors que Lucas allumait la voiture, je reçus un message de Nina :


Faut que tu viennes chez Pola. Elle ne répond pas et sa porte est fermée et elle ne m'ouvre pas.


Je me décomposai totalement en lisant le message et Lucas me demanda ce qu'il passait, voyant bien sur mon visage que cela me faisait de l'effet. Sans un mot je lui tendis mon téléphone sous ses yeux. Lui aussi pensa directement c'était grave.

— On y va, annonça-t-il en ouvrant la portière.

Lucas ne dépassa pas les limitations de vitesse. L'inquiétude montait de plus en plus au fur et à mesure. Celle de Lucas aussi devait monter. Pola était son amie. On ne croisait même pas la vieille dame comme d'habitude encore une fois. Peut-être avait-elle fini en maison de retraite ? On retrouva Nina qui tambourinait à la porte de l'appartement de Pola. Cela devait faire un moment en plus. J'avais encore les clés que Pola et Dylan m'avaient confiées quand ils s'étaient installés ensemble. Je poussais doucement Nina pour ouvrir la porte.

— Pourquoi as-tu la clé ? demanda Nina.

Je lui répondis avant d'entrer dans l'appartement et de hurler son nom. Lorsque je la trouvais dans sa chambre, je hurlai d'appeler les pompiers. Lucas le fit alors que Nina apparut alors que je tentais de prendre son pouls.

— Pourquoi veux-tu appeler le pompier ? Elle dort juste, souffla Nina.

— Son pouls me paraît trop faible, soufflai-je en redressant la tête vers une table de chevet. Regarde, y a des boîtes de comprimés et une bouteille de je ne sais quel alcool. Il reste encore du liquide dans le verre…

Je croyais que Pola allait mieux. Qu'était-il passé dans sa tête ? On l'avait vu il y a si peu de temps. J'en avais les larmes aux yeux alors que je lâchai sa main que Nina reprit. Lucas arriva puis vrilla vers moi pour s'approcher et me prendre dans ses bras alors que je sanglotai.

— Elle va s'en sortir, affirma Nina en se levant.

Lucas me tendit les clés de sa voiture.

— Il faut que tu rentres chez ton frère, conseilla-t-il en prenant ma main pour les déposer dedans. Tu seras en sécurité, cela m'étonnerait qu'ils puissent te trouver de ma voiture à chez ton frère.

— Et toi ? répliquai-je en serrant les clés dans ma main.

— Je vais les accompagner pour savoir ce qu'il s'est passé, expliqua Lucas. Je reviendrais en transport en commun ou je t'appellerais.

Je hochai la tête et il déposa un baiser sur mon front avant qu'il me dise de filer. Je serrai fort Nina dans mes bras et appuyai sur la main de Pola en lui demandant de tenir le coup. Et je partis. Je dévalai les escaliers et indiquai aux pompiers où l'appartement se trouvait avant de sortir dans la rue. Je restai un moment dans la voiture avant de la démarrer pour entrer chez mon frère. Je n'étais toujours pas rassurée d'être seule mais cette fois-là, je m'inquiétais plus pour Pola que pour ce qui se passait en ce moment avec les gangs. J'envoyai un message à Lucas pour lui demander de me tenir au courant de l'évolution de la situation. Je passai aussi un coup de fil à Dorian et Mallo.

— Mais pourquoi a-t-elle fait ça ? s'étonna Dorian à l'autre bout du fil.

— Je ne sais pas. Je l'avais vu il y a quelques jours. Elle allait bien, du moins elle semblait aller bien.

— Tu sais, on ne peut pas tout savoir sur les gens. Elle le cachait peut-être pour ne pas t'inquiéter, me rassura Dorian. Elle a laissé une lettre ou quelque chose de ce genre ?

— Non je n'en aie pas trouvé. Je n'ai pas tout examiné au peigne fin. J'espère qu'elle ira mieux pour qu'on puisse lui poser la question. J'ai eu super peur.

— Tu m'étonnes, commenta Dorian.

— Tout ça c'est de ma faute, chuchota Mallo.

— Non, assurai-je. Cela ce serait avant si c'était à cause de sa rupture avec Dylan. Il y a dû se passer un truc ses derniers jours. Mais je crois que seul Pola le sait…

— J'espère qu'elle tiendra le coup, souhaita Mallo.

— Ce n'est pas de ta faute Mallo, affirmai-je doucement.

Je passai une main sur mon visage et on discuta encore un moment. Mes amis me demandèrent où j'en étais, et je leur répondis très franchement que je ne savais pas trop et que j'avais rencontré les parents de Lucas. Si Mallo fit la remarque que j'avais rencontré très tôt ma belle-famille, Dorian me mise en garde en me disant que je devrais bien réfléchir avant de prendre une décision. Cela, je le savais déjà. Nathan partait sûrement avec un gros avantage en le connaissait depuis un moment, mais Lucas avait l'avantage de me voir tous les jours… mais j'essayais de faire un point sur ce que je ressentais. Et malheureusement, j'aimais les deux. C'était un problème.

Je passais un moment à réviser. Vers vingt heures, je ne reçus toujours aucun message. Ce n'était pas normal. J'envoyai un message qui n'eut aucune réponse. Un quart d'heure après renvoyai encore un message. Il n'y avait toujours pas de réponses. Je commençais à avoir faim, mais je comptais bien l'attendre. Ce n'était pas cool. À vingt heures et demi, je m'inquiétais vraiment beaucoup. Je décidai de l'appeler. Je l'appelais plusieurs fois, mais je tombais sur le répondeur à chaque fois. Je n’appellais pas souvent Lucas, mais à force de passer du temps avec lui, je savais bien qu'il n'était pas le genre de personnes à ne pas répondre. Alors que j'allais appeler Linda pour obtenir le numéro de Maëlle, on toqua à la porte. Totalement désorientée et inquiète, je ne demandais pas qui était derrière.

C'était Maëlle. Elle aussi ne paraissait pas bien se porter. Elle débarqua en furie chez mon frère et regardait autour d'elle avant de se retourner vers moi et de me saisir les épaules.

— Dis-moi que mon frère est ici !

— Non ! Il était censé m'appeler mais il ne l'a pas fait. Je pensais que c'était juste une question de temps mais j'étais inquiète donc j'allais t'appeler.

— J'ai reçu un message ! Mais pas un des plus rassurants. C'est pour cela que je suis venue.

Maëlle alluma son portable et tapota avant de me le tendre. Je le pris pour mieux voir :


Tu risques bien de ne plus jamais revoir ton frère.


Mon sang se glaça à la lecture de ce message. Je le rendis à Maëlle alors que je jurai en disant qu'il fallait faire quelque chose.

— Que s'est-il passé aujourd'hui ? demanda Maëlle en me prenant les mains.

— Je… hoquetai-je. On a mangé chez vos parents puis on est allé chez Pola en urgence. Puis, il m'a dit de rentrer avec sa voiture et il accompagnait Pola à l'hôpital. Puis plus rien…

Maëlle ne comprenait pas du tout ce qu'il pouvait se passer. Elle ne voyait pas qui pouvait en vouloir à son frère. À part Nathan, il n'y avait personne d'autre qui le détestait. Il ne pouvait pas faire ça seul. Je reçus un message :


Fait gaffe à tes deux petits-copains.


Je le montrais à Maëlle alors que la porte s'ouvrit. Jimmy arriva tout essoufflé et tenta de parler sans reprendre son souffle. En vain. Après quelques secondes, il releva la tête.

— Lucas… quelqu'un nous a trahis. Je ne sais pas qui, mais quelqu'un nous a trahis. David. Il a fait enlever Lucas. Et il va passer un mauvais quart d'heure.

— Quoi ?

— Vous avez bien compris ! Notre plan est foutue mais faut sortir Lucas de là. Sinon il n'y aura pas trois morts, mais quatre.

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