Chapitre 21 :

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J'avais envie de prendre la parole alors que ce n'était ni judicieux, ni le moment, ni même quelque chose dont j'étais capable de faire. Néanmoins, je refusais que mon "avenir" soit décidé par... Un groupe de personne bizarre. Je ne savais même pas bien comme les qualifiés tellement que je ne me préoccupais que de fulminer dans mon coin. Alors que Billy les appela, Nathan essayait de me rassurer avant de partir les rejoindre au centre de la salle et Vanessa pressa mon épaule avec sa main avant de le rejoindre. Leur chère famille comme ils l'appelaient ne les regardaient pas s'avancer à la lumière, autour de tout le monde. Les regards étaient braqués sur moi et je me demandais bien qu'elles étaient les solutions pour moi. Nathan me parlait de trouver une solution pour que je puisse vivre normalement, mais qu'était-ce concrètement ? Pourquoi devais-je forcément me soumettre aux lois du monde des gangs alors que je n'en faisais même pas parti ? Pourquoi était-ce à eux de décider un choix qui me concernait ? Je les aimais bien les deux, mais je voulais vivre ma vie comme je l'entendais et pas comme selon les autres le souhaitaient. Je fixais le fameux Billy, qui vrilla son regard sur moi quand il trouva ce que tous les autres regardaient avec autant de... d'hostilité ? Par rapport à une famille que dépeignaient Nathan et Vanessa, ils ne se comportaient pas comme telle.

— Je vous pris de vous concentrez sur nos chers amis qui vont prendre la parole au lieu de gêner notre invitée qui doit déjà se sentir assez mal comme cela, déclara Billy d'une voix ferme.

Peut-être était-ce Billy qui les avait charmés dans ce gang et qui les avaient incités à faire leur choix. Cet homme dégageait une prestance et un sens de la justice nécessaire pour être à la tête d'un gang aussi nombreux que celui-ci. Pourtant, il n'avait pas l'air d'être aux commandes depuis des années. Je me demandais bien comment il avait fait pour devenir chef. J'espérais que Nathan ne le deviendrait pas. Il s'investissait déjà beaucoup trop dans ce gang à mon goût. Dans tous les cas, je remerciai Billy d'un léger geste de la tête que personne ne vit puisqu'ils avaient écouté leur chef. Je sentis la main de Samantha se poser sur mon épaule. Je ne pensais pas que sa présence me soutiendrait, mais c'était le cas, et c'était tant mieux.

Nathan semblait être plus à l'aise à l'oral qu'avant. Il ne stressait pas. À l'époque, il aurait fait comme moi, il aurait pu paniquer mais aurait su se contrôler parfaitement même si le fait de bouger le trahissait. Désormais, il avait l'air d'être habitué à parler à un auditoire. Je me demandais si au fond de lui, il était encore angoissé. Malgré tout, il y avait tout de même une certaine confiance qui se dégageait de lui. Vanessa, elle, n'avait pas l'air aussi doué que lui pour l'exercice, mais je savais qu'elle pouvait gérer. Elle l'avait très bien fait auparavant pour les examens.

— Bien... nous vous écoutons, déclara Billy en observant l'ensemble de la foule qui focalisèrent leur attention sur eux.

Vanessa et Nathan échangèrent un regard entendu avant de m'adresser un léger coup de tête.

— Je connais Laurianne depuis des années, et je dois dire, que c'est une des personnes les plus loyales et les plus innocentes que je connaisse. Elle ne devrait pas payer pour le braquage où pour je ne sais quoi d'autre qui a un rapport avec les gangs, déclara mon ancienne meilleure amie d'une voix légèrement tremblante.

Je me demandais si elle avait été convaincante. Si le reste du gang pouvait la croire, voulait la croire. Je savais que ce n'était pas chose faite. Ce n'était même pas question de les convaincre, ils avaient déjà tous enfoncé dans leur esprit de ne pas m'aider. Je ne faisais pas partie de leur priorité, ni même dans leur envie d'aide. Je le compris avant même cette annonce :

— Et pourquoi on l'aiderait ? C'est la règle des gangs ! C'est malheureux mais c'est comme cela, ils se vengent sur un proche. Cela à toujours été comme cela et cela sera toujours ainsi.

— Cela ne devrait pas l'être justement, je croyais pourtant qu'on tentait de combattre cette injustice ! Vous n'allez quand même pas me dire le contraire.

Sa voix était ferme, forte, pas aussi autoritaire et moralisateur que cela ne voulait l'être mais très convaincante. Et cela dissuadait l'assemblé de rétorquer. Pire, ils étaient tous médusés et personne n'ouvrit la bouche pour dire quelques choses. Ils restèrent silencieux et Billy souriait et Vanessa jubilait. Oui, Nathan était un atout premier pour ma défense.

— J'ai dû entrer dans le gang pour surveiller au mieux mon frère qui vous a trahi. Si je ne m'étais pas engagé, m'auriez-vous fait quelque chose ? Non. À la place j'ai dû aller à ce braquage pour être certain qu'aucun de vous meure, mais aussi parce que j'avais cette "dette" envers vous. Mais Laurianne ne fait pas partie des gangs et elle ne devrait pas être visée par l'autre gang ! Nous devons la protéger, et lui trouver un autre moyen que la fuite. Parce qu'au final, c'est un peu de notre faute.

Ils restèrent silencieux un moment. Puis des murmures parcouraient l'ensemble de l'assemblé, de plus en plus et de plus en plus fort. Je pris le verre que me tendait Samantha en m'assurant que ce n'était pas de l'alcool et avala quelques gorgés. Billy les fit taire et laissa la parole à celui qui avait déjà parlé auparavant.

— Et elle ! Cette fille, elle en pense quoi ? s'enquit-il.

— Eh bien demandons-lui, elle est là, c'est d'elle que l'on parle. Alors elle devrait s'exprimer un minimum, déclara un homme dans la foule que je n'identifiais pas.

Alors que Nathan allait parler, Billy agita sa main devant son visage pour l'en empêcher. Il semblait donc assez convaincu de la demande des deux hommes de la foule. J'imaginais qu'il n'avait pas d'autre choix que d'obéir à sa requête puisque le reste semblait entièrement d'accord avec ces personnes. Billy me demanda de m'avancer et je sus immédiatement que Nathan était très furieux contre lui. Vanessa resta muette elle aussi, mais je remarquai bien qu'elle ressentait la même chose que Nathan. Malgré tout je m'avançais en cachant les tremblements de mes mains. Je n'étais pas très à l'aise pour parler en public, surtout quand beaucoup de choses sont mises en jeu. Je n'étais donc pas très sereine. Lorsque je me retournai face à eux, je sentis tout leur regard me juger ce qui ne m'étonna pas des moindres. Je sentis la main de Nathan dans mon dos.

— Je suis censée dire quoi ? demandai-je à Billy sans le regarder.

— Défends-toi, idiote ! s'écria la même personne qui m'avait incitée à venir devant eux.

C'était un homme plus âgé que moi mais de la même taille que Nathan. Et, il avait vraiment une tête à claque. Ma main droite me démangeait déjà et je serrais le poing pour ne pas aller lui mettre une baffe. À moins que je l'ai fait en partie car Nathan venait de serrer son poing dans mon dos. C'était peut-être cela.

— Puisque tu te crois aussi marrant avec ta tête à claque et tes répliques que tu penses assez clashs pour impressionner tes copains, approche.

J'ai dû toucher sa fierté puisque pendant que les autres ricanèrent de lui, il se fraya un passage dans la foule pour s'avancer vers moi. Alors que Nathan essaya de m'empêcher d'avancer, je libérais ma main de son emprise pour me confronter à cet homme.

— Tu te crois maligne ? Crois-tu vraiment que nous allons t'aider si tu parles à un des notre comme tu m'as parlé ?

Ma main partie toute seule alors que le reste du groupe allait soutenir leur ami mais ils restèrent silencieux suite à ma baffe et je gardais mon sang-froid malgré tout.

— Je ne suis pas une idiote, déclarai-je sèchement. Et je n'en ai rien à faire de te manquer de respect puisque tu n'es pas mieux à mon égard. Je ne suis pas maligne, et j'essaye juste de pouvoir vivre une vie normale. Je ne fais pas partie de votre trafique, donc je ne vois pas pourquoi je devrais en payer les conséquences. Vous êtes juste bornés et débiles. Revoyez vos centres d'intérêts au lieu de laisser les personnes que vous avez laissées sans aide à cause de vos actes à la place de les aider !

Je me frayais un passage dans la foule pour m'isoler quelque part. Sauf que je ne connaissais pas vraiment les lieux mais ce n'était pas le plus important : je fuyais quand même. Je ne devrais pas, et rester la tête haute face à cet imbécile que je pourrais baffer à nouveau volontiers, mais je ne pouvais plus supporter cette ambiance un seul instant de plus.

Je ne pensais pas que l'espace qu'ils occupaient était aussi vaste. Des escaliers qui descendaient profondément, des pièces aux portes ouvertes quelques fois mais la majorité fermée à clé. Je me réfugiais dans une salle à la porte rouge et au contour doré que je refermais en claquant fort.

Je crois bien que ce que je venais de causer mon arrêt de mort. Pourtant, aujourd'hui, Vanessa et Nathan voulaient tenter de faire tout le contraire. C'est moi qui avais lamentablement tout fait capoter. Je voulais hurler mais ils allaient sûrement finir par m'entendre et je ne le voulais pas vraiment. Je fauchais un vase qui se trouvait sur un bureau et qui se brisa en mille morceaux au contact du sol l'eau se répandait peu à peu sur le sol formant une flaque de plus en plus grande mais moins épaisse. J'envoyais mon poing contre le mur mais le regrettais aussitôt. Je le secouai la main ouverte et m'installai sur le siège du bureau. Cette pièce avait l'air d'avoir un propriétaire, pourtant, elle semblait être facilement accessible. En tout cas, pleins de papiers traînaient sur ce bureau, alors que d'autre était rangé dans des dossiers. Je ne comptais pas ressortir de là avant que quelqu'un vienne me cherche, et je voulais connaître un peu plus les amis de Nathan et Vanessa.

Je m'emparais d'un dossier au hasard et j'en pris donc un à la couverture jaune avec aucune inscription dessus. Je fis passer les pages rapidement et m'arrêtai subitement à une page au hasard aussi pour voir ce que le dossier contenait. Ce n'était sûrement pas très bien de fouiller dans les dossiers des personnes d'ici, mais je ne leur devais rien.

Je posai doucement le dossier sur le bureau pour ne pas le faire tomber par terre mais fronçai les sourcils lorsque je reconnus Lucas sur la photo. Je me penchai pour mieux lire. On aurait dit qu'ils le connaissaient sur le bout des doigts, ainsi que toute sa vie. Toutes les informations possibles et inimaginables me semblaient rassemblées ici, dans ce dossier. Il n'en connaissait même pas l'existence. Tout était inscrit, son appartenance à tel groupe ennemi, son âge, sa taille, son lieu d'habitation, ses proches, ses réseaux sociaux et son numéro de téléphone ainsi que des événements le concernant. Je ne comprenais juste pas pourquoi son prénom était souligné en noir et surligné en rouge. La porte s'ouvrit et je sursautai en relevant la tête. Ce n'était que Nathan qui avait les yeux grands ouverts et qui refermait silencieusement et précautionneusement la porte derrière lui.

— Je vois que tu as découvert le bureau de Billy. Tu as de la chance, très peu de personne y sont rentrés. D'habitude, il le ferme à double tour. Il devait vraiment être préoccupé pour ne pas la fermer à clé.

Je voyais bien qu'il essayait de me remonter le moral comme si tout allait bien se passer, sauf que cela n'allait pas être le cas. Je lui fis pourtant un sourire beaucoup trop crispé pour qu'il ne se rende pas compte que quelque chose me tracassait. Il s'avança et posa ses yeux sur le dossier que je venais d'ouvrir. Il parut légèrement gêné et ouvrit la bouche mais n'émit aucun son.

— Vous avez répertorié tous vos ennemis dans des dossiers, n'est-ce pas ?

— C'est pour mieux les connaître, pour mieux savoir à qui on a à faire et aussi pour mieux se défendre, prétexta Nathan en se rapprochant du bureau.

— Et pourquoi son prénom est mis en évidence ?

— Parce que ce Lucas fait partie des personnes à qui on doit se méfier !

— C'est-à-dire ? demandai-je encore plus curieuse en sentant que j'avais touché une corde sensible.

— Je ne t'ai pas tout dit quand tu as su pour le braquage. Je ne suis pas le seul survivant Laurianne. Le groupe associé était celui de Lucas. Et ce gars-là, faisait partie de l'opération et a réussi à s'enfuir en laissant ses potes et les miens mourir, et moi agonisant. Il a une dette envers son groupe, et je ne sais pas ce qu'il a pu te raconter, mais c'est sûrement lui qui doit se charger de te retrouver.

Je restai un moment abasourdie. Lucas, le garçon gentil, qui m'avait aidée à comprendre le passé de Nathan, qui restait compréhensif avec moi, serait une ordure pareille ? Au final, j'aurais dû m'en douter puisque son groupe ne semblait pas très net. Je relevai les yeux et fixai Nathan qui avait les yeux qui brillaient. Je refermai brusquement le dossier et me mise sur mes jambes.

— Hey, soufflai-je en caressant sa joue de la main droite. Je n'en ai rien à faire de ce mec, OK ?

Il posa son front contre le mien et on resta un court moment comme cela. Puis il m'embrassa, il passa une main sur ma hanche et l'autre dans mon dos et me rapprocha de lui. À bout de souffle, nos lèvres se décollèrent et je scrutais une expression particulière sur son visage.

— Je crois, susurra-t-il à mon oreille, dans un souffle. Que l'on peut dire que l'on est officiellement ensemble, maintenant.

— Je crois aussi, souriais-je. Et le groupe ?

Il se pinça la lèvre et je me raccrochai à sa veste. Je laissai ma tête contre son torse et fermai les yeux.

— Disons, que c'est compliqué, hésita-t-il.

— Je veux savoir, répétai-je.

— Disons que... Ta petite crise de nerf traduit à leur sens une grande force de caractère. Ils voudraient que tu rentres dans le gang. Et, je crois que tu n'as pas vraiment le choix.

Je clignai des yeux et me redressai pour le dévisager. Il semblait vraiment navré pour moi. Je crois, sincèrement qu'il ne voulait pas que je connaisse ce monde-là.

— Regrettes-tu d'avoir été dans ce monde cela ? Et de l'être toujours ? questionnai-je.

Il baissa les yeux et posa à nouveau son front contre le mien. Il me regarda dans les yeux avant de répondre :

— Cela dépend des moments. Quelques fois non, parce que j'ai rencontré des personnes géniales, et, tu ne l'as pas vu aujourd'hui, mais c'est vraiment une véritable famille.

— Pour le coup, ouais, ils n'ont rien d'une famille à mon sens. Et... il y a quelques fois où tu regrettes ?

— Oui, quand je sais tous ce que j'ai perdu. Mon frère, la confiance de mon père qui pense que c'est de ma faute si on l'a perdu. Puis toi. Je t'ai perdue et ça m'a tué de savoir que je te faisais souffrir juste à cause de mon frère.

Je le serrai dans mes bras comme si je pouvais le rassurer de tout cela. La porte s'ouvrit et on tourna la tête pour regarder Billy qui nous regardait avec le sourire aux lèvres. Il n'avait pas l'être d'être si autoritaire et stricte finalement. Puis il posa les yeux sur le dossier déplacé.

— Je suppose que tu as un peu fouillé, déclara-t-il gentiment. Cela m'apprendra à ne pas laisser mon bureau fermer. Je suppose que Nathan t'a un peu racontée ce qu'il c'est passé après ton départ fracassant.

— Seulement que vous voudriez que j'intègre votre gang, et que je n'avais pas trop le choix si je voulais pouvoir vivre ma vie comme je le souhaite, sans risque.

— Oui, en gros, c'est un peu près cela, concéda Billy en s'appuyant contre le mur. Nous ne te forçons en rien Laurianne, c'est juste que, nous ne pouvons rien faire pour toi si tu ne fais pas partie des nôtres.

— C'est juste que les autres ne veulent pas faire d'effort car cela un rapport avec moi, nuança Nathan.

— Ne dis pas n'importe quoi Nathan ! Cela n'a rien avoir avec toi. On t'aime tous très fort ici, et pour de vrai. Mais tu sais très bien que les événements auxquels tu appartiens, ainsi que surtout ton frère, fait que tout devient délicat. Ce n'est pas contre elle non plus, mais beaucoup n'aiment pas venir en aide aux personnes qui ont un rapport avec le braquage.

— Juste, commençai-je en cherchant mes mots. En quoi rentrer dans votre gang va m'aider à passer à côté de ce gang ? Cela serait plutôt l'inverse, cela me rapproche encore plus du danger, non ?

— Si tu fais partie du gang, il y aura toujours quelqu'un pour veiller sur toi hors du quartier général lorsque tu es un vrai membre. C'est quand même plus sécurisant et rassurant, n'est-ce pas ?

Je ne répondis pas à sa question, qui d'ailleurs, n'avait pas d'optique de recevoir une réponse. Je tournai la tête pour regarder Nathan qui semblait tendu. Il réfléchissait beaucoup. Quant à moi, il y avait tellement de pensées et d'idées dans ma tête qu'il m'était tout simplement impossible de m'en concentrer sur une en particulier.

— Il faut aussi que tu saches, que rentrer dans notre gang n'est pas aussi simple que cela même si on te l'a proposé. Il y a toute une liste d'étape à effectuer pour que l'on te juge digne d'appartenir à notre gang même si ta force de caractère risque de t'avoir écartée des tâches que je choisirais avec mes deux acolytes. Si tu choisis ne vouloir intégrer notre gang, Nathan pourra t'accompagner à chacune de tes tâches, de toute manière, je crois bien qu'il ne compte plus te lâcher d'une semelle...

— Et... Ce sont quoi ses tâches ?

— Je ne peux rien te révéler, tu le sauras si tu acceptes de t'y soumettre.

Les tâches ne devaient sûrement pas trop différer par personne. Nathan les avait faits, Vanessa en avait aussi été capable. Alors, pourquoi n'en serais-je pas apte à les réaliser ? Mais d'un côté, je ne voulais pas rentrer dans toutes ses histoires de gangs risquer qui, avec ce qu'on m'avait déjà un peu racontée, avec tout de même fait un peu de dégât dans la vie de certaine personne.

— On peut te laisser un peu de temps, si tu veux. Mais, il va falloir que tu prennes une décision.

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