Cajolerie
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Oserais-je enfin
ce baiser mutin,
ses lèvres humides
et comme languides,
sa douceur fragile
que ma langue agile
envahit, caresse,
tandis qu’elle presse,
tendue, nue, offerte,
son corps de nymphette,
avide désir
au bord du plaisir,
à peine frôlée,
mais sitôt pâmée,
ses reins arc-boutés
spasme saccadé,
doux gémissements.
En remerciement,
de sa bouche tendre
vient la mienne prendre,
son parfum de femme
s’ajoute à la gamme
d’effluves subtiles
que sa langue, habile
en attouchements
et agacements,
a déjà cueillies
aux jeux interdits.
JI 09/07/21
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