"L'Apéritif" (octobre 1992)

3 minutes de lecture

L'APÉRITIF


Date : Jeudi 1er Octobre 1992

Classe : 4eme

Sujet : Description d'une réception sur le mode humoristique.

Note : 14 / 20 (avec mention « Bon travail»)

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Je me rappelle d'un apéritif auquel mes parents étaient invités et ils voulaient que je vienne avec eux car ils avaient un peu peur qu'il y ait des disputes avec mes frères.

Nous étions en retard. Moi, je voulais rester à la maison mais je ne savais pas encore que dans cette soirée, il allait y avoir du piment. Nous partîmes.

Arrivés à la salle des fêtes, c'est ici qu'avait lieu l'apéritif, mes parents poussèrent la porte pour entrer. Je vis toute une foule de monde qui discutait. Je commençais à m'y aventurer car je voulais aller du côté du buffet qui était au milieu de la salle, voir ce qu'il y avait de beau ... si vous voyez ce que je veux dire !

Mais, pour ceci, il fallait se frayer un passage dans la foule. C'était un vrai parcours du combattant pour moi, dont les gens étaient les « méchants » et dont mes seules armes étaient « Bonsoir, pardon, excusez-moi, merci ».

Quand je fus devant le buffet, je ne savais plus par où commencer tellement il y avait de bonnes choses ! Je m'imaginais celui-ci comme la récompense du combattant ayant parcouru son long trajet. Le buffet était composé de quatre grandes tables posées en carré.

Sur celui-ci, il y avait des assiettes remplies de cacahuètes, d'amuse-gueules de toutes les formes, de multiples couleurs et parfums, des boissons telles que du pastis, du champagne, Ricard etc ... mais celles-là étaient plutôt réservées aux adultes.

Oh, rassurez-vous, je n'ai pas bu de ces « cochonneries » car il y avait aussi des boissons prévues pour nous, les jeunes.

Puis, je vis deux copains et me mis à bavarder avec eux. Il m'arrivait parfois de faire répéter car la musique était si forte et venait se mélanger dans les gens qui parlaient, plus nous, ça faisait un vrai brouhaha !

- Alors comment ça va ? fit le premier.

- Bien, et toi ? répondis-je.

- Ouais, ça peut aller. Qu'est-ce que tu fais de beau ?

- Oh, rien d'extraordinaire ! Je jette un œil par-ci par-là, manière de passer le temps.

- Bon, on va te laisser continuer de dévorer tes amuse-gueules en paix ! dit le deuxième en souriant.

Le premier se mit à sourire aussi, alors moi je fis pareil, non pas parce que je trouvais cette « blague » vraiment drôle mais parce que je ne voulais pas les décevoir!

Ma mère aussi, avait rencontré une amie à l'autre bout de la salle (Quand-même, elle aurait pu choisir un autre endroit pour la rencontrer !) car il a fallu que je dise au revoir à mes camarades pour traverser à nouveau cette mer de gens et dire bonsoir à son amie qui m'était totalement inconnue.

En me voyant, la dame s'exclama en disant que j'avais grandi et que je ressemblais à mon père (Comme si je ne l'avais pas assez entendu dire !) .

Elle me fit une bise qui me laissa d'ailleurs un peu de rouge à lèvres sur les joues ! Ma mère se mit à bavarder ou plutôt jacasser avec celle-ci. Vous auriez du voir ... de vraies pipelettes !

Je m'étais bu un verre de coca-cola qui n'a pas tardé à faire de l'effet. Alors bien sûr, il a fallu que je me retienne (Vous savez, j'espère, de quoi je veux parler !) car le coca-cola fait partie des boissons gazeuses, ce qui est embêtant quand on nous pose une question et qu'on a la bouche fermée !

Aussi une dame plutôt séduisante me demanda où étaient les toilettes. Il ne faut pas chercher à comprendre !

Elle me le demanda avec une voix si douce et si berceuse que je devins tout rouge. J'étais là, planté devant elle, avec mon petit verre vide à la main, la regardant dans ses beaux yeux ensorcelants, ne sachant plus quoi répondre :

- Les toilettes sont par là, euh non, par ici, non attendez, je crois qu'elles sont par ...

Elle me sourit puis me dit :

- Oh pardon ! Je ne savais pas que vous bégayiez ! Ce n'est pas grave. Merci quand-même.

Et elle s'en alla poser sa question à quelqu'un d'autre. Je me sentais ridicule. Puis l'apéritif se termina, il y avait beaucoup moins de monde. Mes parents m'appelèrent pour partir. Je les rejoignis et nous partîmes ... Ou du moins c'est ce que nous allions faire si la voiture n'était pas tombée en panne ! Ah là là ! Que d'émotions !!!

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