La maison de Lou et la fin

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Pendant que je fais la connaissance des filles. À la maison de Lou, les parents expliquent pourquoi ils ont dû se séparer de moi.

  • Madame Pavot, ma fille est partie, je peux vous expliquer la raison pour laquelle, nous devons faire ce choix difficile.
  • Allez-y je vous écoute. Je vais chercher les tasses.

Madame Pavot saisit les mugs et déposa trois tasses sur la table et elle y versa le café.

  • Voilà nous vivons une situation difficile. Nous ne pouvons plus subvenir aux besoins de Milena.
  • Mince, mais comment cela est arriver ? Vous avez une belle maison et une grosse voiture.
  • Et bien moi je dois me faire soigner pour l'addiction à des jeux en ligne et mon mari est accro au poker. Nous avons dépensé tous nos économies et même avec nos deux salaires, nous n'y arrivons pas. Les huissiers nous ont appelé et ils viennent saisir nos meubles, nos objets précieux, télévision, ordinateur. Tous ceux que nous possédons va être saisis par la justice. Je ne voulais pas subir sa à ma fille.
  • En effet cela aurait été traumatisant déjà la séparation fut dure pour elle.
  • Exactement donc nous déménageons de cette ville. Nous avons trouvé un petit appartement deux pièces pour éviter d’être à la rue.
  • Vous quittez la ville. Milena fera comment pour vous retrouver ?
  • On verra. Au foyer, elle sera nourrie comme il se doit et elle aura les cours, comme sa fait quelques années qu'elle ne pouvait plus aller à l’école ici, la cantine était trop chère. J'espère un jour revoir mon bébé.
  • Oui dans l’avenir.
  • Merci pour tout aussi car je sais que le foyer n’est pas facile pour elle et elle connaît Lou depuis l’enfance. Nous devons y aller.
  • Merci pour vos explications. Prenez soin de vous.

Puis les parents de Milena partie vers une destination inconnue dans une autre ville.

Un an plus tard, madame Pavot est venue me chercher enfin de cauchemar sans fin. Je vais enfin retrouver Lou.

  • Comment tu vas Milena ?
  • Je vais mieux depuis que vous êtes venues me chercher.
  • On peut se tutoyer Milena, oui mieux je n'en doute pas. Ça été cette année pas trop dur les filles ?
  • Si, tous les jours j'attendais que tu viennes me chercher. J’ai pleuré en me cachant dans les toilettes. On me moquer de moi.
  • Mais qu’est ce qu’il sait passer ? La directrice ne ta pas défendu de tes camarades ?
  • Et bien on me traiter de noir ou la sale. Ou pire la fille chocolat. La directrice si je parlais on allait me frapper. J'avais trop peur donc j'ai gardé sa pour moi.
  • Ma pauvre. Cet enfer est terminé. Tu rentres à la maison.

Des heures plus tard, je reconnu la maison de Lou. Je monte les escaliers pour faire un câlin à Lou car je suis excitée de la revoir.

  • Lou ?
  • Milena, Lou n'est plus là… Je suis navrée pour toi…
  • Mais elle est partie où ?
  • Au ciel.
  • Pourquoi ?
  • Elle était malade, oui nous l'avons su. Il y a très peu de temps. Mon bébé, mon ange est mort d'une chose grave. Je n'ai que toi maintenant. Je veillerai sur toi comme si tu étais ma fille.
  • Et mes parents ?
  • Tes parents sont partis sans me dire leur ville. Si tu veux on ira sur la tombe de Lou ce soir. Tu sais Milena, je n’arrive pas à oublier Lou. Elle me manque trop.
  • Je… je lui avait donner mon collier. Je ne la reverrai plus jamais.
  • Non mais elle restera dans ton cœur et dans le mien.

Je me suis effondré dans ma chambre, non celle de mon amie mais la mienne. Je ne devrai pas dire mon amie mais ma sœur maintenant.

La chambre de Lou est fermée à clé. La porte de sa chambre est rose, j’ai envie d'y retourner et de jouer avec elle. Je pense à nos secrets et à nos délires qu'ont partagé. Tout c’est derrière moi. Je me familiarise doucement avec la mère de Lou et à mes dix-huit ans. Je pars de cette maison. Je promets à ma mère adoptive de la revoir quand je serais prête. Chaque dimanche, j'allais à l’église, les gens parlais bas. Je pleurer en silence. Dès la messe finie, on se dirigeait en ce donnant la main toutes les deux au cimetière. Un petit cercueil là au milieu des grands, nous déposons chacune une fleur en sa mémoire.

À mes quinze, j’ai décider que dès ma majorité je quitterai cette maison. Non pas parce que je suis maltraitée mais je veux un jour retrouver mes parents et réaliser mon rêve : danseuse.

Ma maman se fut très affectée que je lui annoncer mon départ. Elle aussi rencontrer quelqu’un. Un homme gentil car cela fait très longtemps qu'elle est seule depuis qu'elle est divorcée à la naissance de Lou.

Des années ont passées, j’ai trente ans, j’ai fait des recherches pour retrouver la ville de mes parents. Je suis une danseuse à Paris. Tous le monde m’admire, finie les gens mauvais.

J’ai retrouvé mes parents qui vivent dans un appartement. On sait beaucoup parler et ils sont fiers de mon parcourt. Ils m’ont expliqué pourquoi ils m’ont abandonné plus jeunes et qu'aujourd'hui ils ne sont plus accros. Ils sont à la retraite et je vais les voir de temps en temps quand je n'ai pas de spectacle car ils ne sont pas à la capitale mais dans une campagne près de la mer. Lorsque je me rends là-bas, je fais souffle un peu. Dans mon métier j’ai rencontré quelqu’un qui ne m’a pas injurié. On est ensemble depuis cinq merveilleuses années et j'attends le fruit de notre amour et je crois en l'avenir pour notre enfant ne souffre pas de sa couleur de peau comme moi j'en ai souffert.

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