Un reste de haricots réchauffés et le quignon de pain restant, font un semblant de repas acceptable.

J'essaie vainement d'entrer en moi-même, en quête d'espace ou d'une terre d'asile illusoire. Les trente mètres carré du studio me ramènent à ma condition précaire.

" Nos palais brillent d'un éclat extraordinaire,..."... Je médite un instant sur la phrase tiré du "Sutra du Lotus". Bizarrement, ces métaphores m'enchantent et me transportent pendant un court intervalle qui semble une éternité, vers une autre réalité : un autre temps.

Mon coeur apaisé et mon esprit dubitatif, se remplissent aussitôt d'espoir et de courage.

Dans un an, j'aurai soixante ans.

J'aspire toujours au bonheur.