Le village d’Allasteria se situe au bord de la mer. Plus qu’un village, d’après ce que m’ont raconté certains membres de la troupe, puisqu’il s’est grandement développé ces dernières décennies grâce au commerce de la pêche, des différents produits de la mer et des côtes. Il ressemble désormais à une petite ville portuaire, même si ses habitants se considèrent toujours comme des villageois sans plus de prétention que de faire leur travail.

Nous entrons dans l’enceinte d’Allasteria en amont et une agréable agitation nous accompagne dès nos premiers pas sur les routes pavées. Des enfants de tous âges viennent nous accompagner et Pyp, le jongleur de la troupe, leur montre même quelques extraits de son numéro tout en marchant. Ses cheveux roux dressé sur sa tête et ses vêtements bariolés font d’ailleurs beaucoup rire les plus jeunes. Harrods, en tête de notre cortège pour l’arrivée au village, mène la compagnie jusqu’à l’endroit où doit être montée la scène. Une grande place en bordure des habitations nous accueille alors, spacieuse et en terre battue, nous permettant d’installer tout le matériel de la troupe.

Une minute après avoir repris notre souffle, Liam m’explique comment se monte le théâtre itinérant, comme il me l’avait promis précédemment. Tel un enfant qui montre un de ses jouets préférés à un nouvel ami, ses yeux pétillent de malice.

Et là, tu vois, il faut tenir la plaque de bois pour insérer le pied dans cette fente, et dans toutes les autres pour obtenir un plancher stable, m’indique Liam. Vas y, essaie !

Je m’exécute avec beaucoup d’application, faisant une bonne élève, quand un des pans du plafond de la scène commence à céder, composé de planche de bois et de tenture pour protéger les artistes des éléments, permettant ainsi de présenter leur spectacle même par temps de pluie. Je n’ai pas le temps de voir la scène plus que ça que de larges bras s’enroulent autour de moi, comme une cage protectrice. Une fraction de seconde s’écoule sans que je ne comprenne quoi que ce soit puis je ressens un choc, néanmoins beaucoup moins intense que si la planche m’était tombée directement dessus. Alors que j’ouvre les yeux, que je me surprends avoir fermé avant l’impact, je me rends compte que le visage de Liam est à quelques centimètres du miens.

• Est-ce que ça va ? je demande, un peu gênée par la situation.
• Ça va aller, répond le jeune homme d’une voix faible en contrôlant certainement la douleur qui s’est emparée de son dos.

Je pense qu’il aperçoit ma gêne car il s’éloigne instantanément et s’étire le dos.

• Je suis vraiment désolé, dis-je embarrassée, je ne voulais pas te déconcentrer pendant ton travail.
• Non, c’est ma faute, c’est moi qui suis trop distrait, ne t’en fais pas, veut-il me rassurer en esquissant un sourire derrière une grimace de douleur.

Liam est décidément un jeune homme solide car quelques instants plus tard, nous sommes déjà en train de terminer le montage de la scène. Cette fois-ci, il vérifie chaque fixation plusieurs fois avant d’être satisfait de son travail. Et quel travail.

Le théâtre qui tenait dans deux carrioles de taille standard se dresse maintenant devant nous, aussi majestueux qu’un de ses cousins en pierre. Il n’y a certes pas de siège confortable pour admirer le spectacle, seulement quelques bancs, mais la scène est bien assez grande pour contenter les spectateurs et le décor, fait d’un panneau peint représentant un paysage forestier, nous plonge directement dans une ambiance bucolique.

• C’est magnifique, souffle-je sans m’en rendre compte.
• Et tu voulais vraiment manquer ça ? me dit Liam en m’envoyant une tape amicale dans le dos, fier de lui.

Nous rentrons rapidement à la taverne ou nous logeons pour les deux prochaines nuits et profitons d’un moment de repos avant la première. Pour ne pas faire office de poids mort, on m’a finalement confié la tâche d’accessoiriste. Je dois simplement donner les objets nécessaires aux différents numéros au bon moment, cela ne me semble pas être une tâche trop compliqué, surtout que Liam et les autres seront à mes côtés au besoin. Après un repas chaud servi par le tavernier, composé d’une purée maison et de quelques morceaux de viande salée, je rejoins Aela et les autres filles dans notre chambre pour me changer et me laver. Car même dans les coulisses, si je devais être vue, il fallait être irréprochable.

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Note de l'auteur:

C'est encore moi!

Comme vous le savez certainement, je participe avec cette histoire à un concours sur la plateforme Fyctia. [oui, encore de l'auto-promo, mais attendez la suite ^^]

Cette histoire a atteint les mille vues, ce qui est pour moi un grand bon en avant, c'est la première fois que ça m'arrive, je suis très heureuse et tenait à remercier celles et ceux qui m'ont soutenu jusqu'à présent.

Néanmoins, les prochains chapitres sont encore bloqués ( Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une autre plateforme d'écriture quasiment dédié qu'aux concours et ou, pour débloquer chaque chapitre, il faut obtenir un nombre de "like" et de "partage" suffisant. ) et donc la publication sur ces deux plateformes est donc ralentie.

Alors si vous désirez en apprendre plus sur notre princesse Avaly et les aventures qui l'attendent, n'hésitez pas à aller faire un tour sur Fyctia et à me soutenir pour débloquer les prochains chapitres! :3

Le lien de l'histoire: http://www.fyctia.com/pages/79628

Le lien de ce chapitre: http://www.fyctia.com/chapters/82672

De plus, n'hésitez pas à laisser des commentaire ici ou la bas, tout est bon à prendre pour progresser!

Je ne vous embête pas plus et vous souhaite une très bonne soirée!

Ylindiel :3