Chapitre 3

13 minutes de lecture

Savannah, Géorgie, le 20 juin 1851

Ma très chère Charlotte,

Me voilà dans le Nouveau monde !
Pardonne-moi de ne pas t’avoir écrit plus tôt. Nous venons d’arriver à Savannah après un voyage de noces extraordinaire.
Nous avons visité Venise, Florence et Rome. J’avais toujours rêvé d’aller en Italie et Stuart m’en a fait la surprise. Les italiens sont charmants et j’aime leur accent chantant. Nous avons mangé des « gelati », des glaces onctueuses et délicieuses. J’ai enfin pu voir les peintures des artistes de la Renaissance que j’apprécie tant. C’était incroyable et inoubliable !

La traversée jusqu’en Amérique a été plus courte que je l’imaginais, seulement quinze jours. Nous avons eu de la chance à cette époque de l’année, la mer est peu agitée.
Nous avons fait la connaissance à la table du commandant de bord, d’un couple charmant qui immigre également en Géorgie. Le docteur Stanton et sa femme Mary sont tous les deux originaires de Bristol. Ce sont des gens très courageux ; ils ont perdu leur fille de la tuberculose il y a quelques années et ont choisi de recommencer une nouvelle vie ailleurs. Quel meilleur endroit que l’Amérique !
J’ai été très heureuse de me faire une nouvelle amie avant même d’arriver. Je dois t’avouer avoir quelques appréhensions à m’établir dans cette contrée si lointaine. Nous avons convenu de nous revoir dès que nous serons installés

Heureusement que j’ai épousé le meilleur des hommes. Stuart est si gentil et si prévenant. Nous avons appris à nous connaitre dans tous les sens, durant notre voyage (je rougis en écrivant ces lignes et je t’imagine pivoine en les lisant).

Savannah est une très jolie ville avec de nombreux parcs arborés, il y a beaucoup d’effervescence au port, là où nous sommes arrivés. Nous sommes descendus en bateau depuis New York (j’espère d’ailleurs ne plus remonter sur un navire dans les prochains mois). Je te donnerai plus de détails sur la ville et notre maison dans mon prochain courrier.

Il me faut achever cette lettre car nous allons partir rencontrer la famille de Stuart. Nous sommes attendus à leur plantation. J’espère que tout va bien se passer et qu’ils vont m’apprécier. Je suis quelque peu décontenancée, je ne sais pas à quoi m’attendre. Stuart parle rarement d’eux et se rembrunit chaque fois que je mentionne son père ou son frère aîné. Il m’a conjuré de ne pas aborder le sujet de l’esclavage avec eux. Ils sont moins ouverts d’esprit que mon cher époux avec qui j’ai maintes fois débattu sur ce problème.

Donne-moi vite de tes nouvelles, j’ai hâte de te lire.

Je t’embrasse

Ton amie Hope

Hope eu juste le temps de cacheter son enveloppe qu’un timide coup à la porte se fit entendre. La jeune bonne (elle ne pouvait se résoudre à l’appeler esclave), qui répondait au prénom de Patsy, entra dans la chambre pour l’informer que la calèche était prête et que le maître l’attendait dans le salon.

***************************

Le trajet s’effectua dans un silence glacial. Stuart était tendu et sombre ; il n’avait pas desserré la mâchoire depuis qu’ils avaient quitté Savannah. La perspective de retrouver sa famille ne semblait pas le combler de bonheur, ce qui était peu encourageant pour sa jeune femme.
Hope était profondément mal à l’aise. Elle avait vainement tenté d’engager la discussion, mais son époux ne lui répondait que par monosyllabes. Elle ne l’avait jamais vu aussi distant.

Depuis le début de leur mariage, Stuart avait été le conjoint idéal, devançant le moindre de ses désirs. Il avait fait en sort qu’elle soit toujours bien et qu’elle ne manque de rien. Chaque fois qu’elle ressentait le manque du pays et de sa famille, il l’avait fait rire avec ses facéties. Il était prévenant et se montrait très tendre. Il s’était révélé un merveilleux amant et la très forte attirance qui les avait réunis avait atteint son paroxysme dans le lit conjugal. Hope ne pouvait s’empêcher de rougir quand elle repensait aux caresses impudiques qu’ils avaient échangées.
Avant sa nuit de noces, elle ne savait pas à quoi s’attendre ; sa mère s’était toujours montrée très évasive sur les rapports intimes et il n’y avait aucun livre sur ce sujet dans la bibliothèque de son père. Elle savait, pour avoir lu des livres d’anatomie et avoir vu la saillie des juments, comment l’acte sexuel se déroulait, mais jamais, elle n’avait imaginé qu’une relation entre un homme et une femme pouvait être aussi voluptueuse et source de plaisirs. Elle se sentait parfois honteuse et craignait d’avoir une conduite déshonorante. Cependant, elle se rassurait en se disant que les liens du mariage devaient d’une façon ou d’une autre offrir une forme de légitimité aux relations charnelles.

Un changement de direction de la calèche la tira de ses pensées. Après une heure de route, ils arrivaient à destination. Hope souffrait de la chaleur et avait hâte de pouvoir se rafraichir. Elle n’avait jamais, de sa vie, eu aussi chaud. Le climat en Géorgie était bien différent de celui de son Angleterre natale. Le taux d’humidité était tellement élevé qu’elle avait la désagréable sensation que ses vêtements lui collaient à la peau. Elle se pencha légèrement pour offrir son visage à la légère brise qui soufflait et elle fut surprise par le paysage.

La capote repliée offrait à Hope une vue dégagée sur l’entrée de la plantation des Hamilton, Oak Shadow. Au-delà de la large allée bordée de majestueux chênes centenaires se dressait l’imposante maison de style néo-grec. Elle était toute blanche avec un large portique soutenu par de longues colonnes en albâtre. Les jardins qui l’entouraient étaient magnifiques et très bien entretenus. Au loin, elle apercevait les champs de coton fleuris qui s’étendaient à perte de vue. La jeune femme fut subjuguée par la beauté de la demeure.

- Stuart, vos descriptions étaient bien en deçà de la réalité ! dit-elle à son mari. C’est magnifique.

Stuart sembla sortir de son humeur maussade et lui sourit. Il lui prit la main et la serra brièvement.

- Êtes-vous prête à rencontrer votre nouvelle famille ?

La jeune femme hocha la tête, rassérénée de retrouver son époux tout ne pouvant s’empêcher de remarquer que son sourire n’atteignait pas ses yeux.

A cet instant, la porte de la calèche s’ouvrit sur le majordome de la plantation qui les accueillit et les aida à descendre. Samuel, c’était son nom comme l’apprit Hope quand Stuart le salua, était un homme grand à la peau d’ébène. Il avait un beau sourire et respirait la bonté, même si son regard semblait empreint de tristesse et de résignation.

La jeune femme descendit et ferma ses yeux un instant éblouie par le soleil. Lorsqu’elle les rouvrit, elle réalisa qu’ils n’étaient pas seuls. La haute silhouette de Samuel l’avait empêchée de voir trois hommes noirs enchainés les uns aux autres, attendant au bas du perron. Ils étaient peu vêtus et affichaient l’air de bêtes traquées.

Sous le soleil de plomb du mois de juillet, leur peau recouverte d’un mélange d’huile et de sueur luisait et dégageait une odeur un peu âcre, qui prit Hope à la gorge. Elle ne pouvait détacher son regard de ses hommes à qui on avait ôté leur dignité, en même temps que leur liberté. Elle ressentait leur angoisse et eut un haut-le-corps. Plus loin, deux hommes étaient en grande conversation, à l’ombre d’un imposant cerisier. Hope n’en percevait que des bribes, mais elle comprit qu’ils étaient en train de négocier le prix des esclaves. Son sang se glaça et elle se retourna brusquement comme si elle voulait fuir. Elle fut prise d’un malaise, la tête lui tourna et Stuart eut juste le temps de glisser son bras sous le sien pour la retenir.

- Reprenez-vous ma chère. Lui intima-t‘il sèchement à voix basse. Il ne put en dire en plus, il fut interrompu.

- Le retour du fils prodigue !

Hope se retourna au son de la voix et découvrit le plus grand des deux hommes qui se rapprochait. C’était un homme d’une cinquantaine d’années à la chevelure poivre et sel. La ressemblance avec Stuart était si frappante qu’elle sut instantanément qu’elle était en présence de son beau-père.

Les deux hommes échangèrent une poignée de mains virile, mais n’esquissèrent pas le moindre geste d’affection l’un envers l’autre.

- Père, permettez-moi de vous présenter mon épouse, Hope Hamilton. dit-il d’un air de défi.

Hope, qui avait repris sa contenance, s’avança et fit une légère révérence. Henry Hamilton la détailla de la tête aux pieds. Son regard ne dégageait aucune chaleur et il ne souriait pas. Il prit son temps pour finalement lui dire :

- Eh bien ma chère, soyez la bienvenue à Oak Shadow…

Il ne put terminer sa phrase, une tornade l’interrompit et bondit dans les bras de Stuart.

- Oh Stu, tu m’as tant manqué ! Je t’interdis de repartir !

Hope devina sans peine qu’il s’agissait de Juliette, la sœur cadette de son mari. Il lui avait beaucoup parlé d’elle, il avait une profonde affection pour cette enfant. Cette dernière lui vouait une adoration sans limite. Il avait bien précisé que son prénom était écrit à la française comme celui de leur mère, Hélène. Leurs origines françaises étaient une source de fierté.
Il avait quitté une fillette, mais retrouvait une adolescente. Elle avait de longs cheveux blonds tressés et remontés en dessous des oreilles. Sa robe de taffetas bleu pervenche rappelait la couleur de ses yeux.
Stuart se détacha d’elle et la présenta à sa femme qui eut droit à un accueil chaleureux qui contrastait avec la froideur de son beau-père. La jeune fille les prit chacun par la main et les entraina vers la maison.

- Venez, Mère nous attend sur la terrasse. Leur dit-elle.

- Harry n’est pas là ? demanda Stuart

- Non, il est en visite chez les parents de Bettany. Ils seront là pour le dîner de ce soir.

Stuart parut soulagé que son frère soit absent. Il ne semblait pas pressé de le retrouver.

Ils se dirigèrent vers la maison. Hope était bouleversée par la scène qui s’était produite et un peu choquée par le manque de réaction de Stuart. Il n’avait pas du tout été perturbé par ces hommes qui attendaient comme des statues sous un soleil de plomb qu’on décide de leur prix. Elle avait également été surprise que Stuart ne prenne pas la peine d’échanger quelques mots avec Samuel qu’il n’avait pas vu depuis plus de deux ans. Il ne salua pas non plus la jeune fille à peine pubère qui leur ouvrit la porte.

Bien que ses parents aient toujours su garder leurs distances avec leurs domestiques, ils mettaient un point d’honneur à leur témoigner un certain intérêt et s’inquiétaient de leur bien-être. Quoique Stuart lui ait affirmé, il n’avait que peu de considération pour ses esclaves. Hope ne put s’empêcher d’être déçue par cette attitude.

Ils traversèrent les deux salons en enfilade et rejoignirent une jolie terrasse ombragée sur laquelle se tenait la mère de Stuart. C’était une femme à qui il était difficile de donner un âge. Elle était grande avec de longs cheveux noirs et des yeux bleus comme ceux de sa fille. Elle se tenait bien droite et avait une élégance naturelle. Elle avait un teint de porcelaine et des lèvres très fines qui lui donnaient un air sévère.

Madame Hamilton poussa un cri de joie en voyant son fils. Elle se leva et lui ouvrit ses bras. Hope fut touchée par ses retrouvailles et le bonheur qui s’affichait sur le visage de Stuart.

- Mère, murmura t’il. Comme il est bon de vous revoir.

Son père lui asséna une grande tape dans le dos et lui dit sèchement :

- Enfin Stuart, vous n’êtes plus un enfant, sortez des jupes de votre mère. Et présentez-lui votre épouse.

Ainsi rappelé à l’ordre, Stuart se raidit, recula prestement et présenta Hope à sa mère. Le visage de cette dernière se referma aussi rapidement qu’il s’était ouvert à la vue de son fils. Elle se força, néanmoins, à accueillir poliment sa bru.

Juliette sentant l’ambiance électrique fit diversion et invita sa belle-sœur à s’asseoir. Mais Hope demanda la permission de pouvoir se rafraichir avant. Madame Hamilton fit tinter une petite cloche et ordonna à la jeune esclave qui les avait accueillis de la conduire à la chambre qui leur avait été préparée.

Hope suivit Bonny jusqu’au premier étage de la maison et pénétra dans la chambre, dans laquelle il faisait étonnement frais, grâce à un astucieux jeu de courants d’air entre les différentes pièces. Hope fut heureuse de se retrouver seule au calme. Elle s’assit sur le lit à baldaquin et cligna des yeux pour chasser les larmes qui menaçaient de couler. Elle était complètement chamboulée par les différents événements qui s’étaient déroulés depuis leur arrivée. Tout son être était révolté par le souvenir de ces hommes enchainés dehors. Comment pouvait-on traiter des êtres humains de la sorte ?

Elle se sentait blessée par le manque de réaction de son mari. Elle était persuadée qu’il partageait ses idées. Bien sûr qu’ils possédaient aussi des esclaves à Savannah. Elle avait d’ailleurs imploré son mari de les affranchir. Mais il lui avait expliqué que le sort des affranchis n’était pas plus enviable que celui des esclaves. Hope ne savait plus quoi penser, avait-elle eut tort de faire confiance à Stuart, le connaissait-elle vraiment, elle était perdue.

Ce sentiment était exacerbé par la scène qui s’était déroulée quelques minutes auparavant. Son instinct ne l’avait pas trompée, ses beaux-parents ne semblaient pas approuver l’union de leur fils, mais elle n’arrivait pas à saisir encore pourquoi.

Elle sentait aussi un déséquilibre dans la relation que Stuart entretenait avec ses parents ; il semblait en mauvais terme avec son père, tandis que sa mère l’adorait. Hope s’était sentie comme une voleuse face à sa belle-mère.
Cette famille était bien étrange et la sienne lui manqua d’autant plus.

************************

Hope s’était attardée plus longtemps que besoin, mais il lui avait fallu s’armer de courage pour redescendre sur la terrasse. Elle avait l’impression d’être Daniel dans la fosse aux lions.

Elle se figea net en entendant les bribes de la conversation qui avait cours.

- … une Anglaise, en plus ! Ne connais-tu pas l’histoire de cette famille, Stuart. Les Anglais ont toujours été responsables des malheurs qui nous ont accablés. Ils sont les ennemis des Irlandais et des Français ! disait Madame Hamilton.

Hope sursauta. Elle n’était pourtant pas responsable de la politique de son pays et des guerres qu’il avait pu mener par le passé. Elle trouvait ce genre de reproches absurdes autant que la défiance de sa propre famille maternelle.
Mais Hope n’était pas au bout de ses surprises.

- Nous pensions que ton séjour en Angleterre t’assagirait et t’éloignerait des tentations. Il était convenu qu’ensuite tu reviendrais épouser Virginia. La pauvre a été dévastée quand nous avons dû lui apprendre que tu t’étais marié et son père furieux ! Tu nous as humiliés, encore une fois ajouta Henry Hamilton d’une voix à peine contenue.

Hope avait le souffle coupé devant ses révélations. Stuart fiancé ? Il n’avait jamais mentionné une femme qui l’attendait. Elle se sentait trahie. Elle ne pouvait pas entendre les réponses de son mari de là où elle était. Elle était perdue et ne savait pas quelle attitude adopter. Elle ne pouvait pas rester indéfiniment dans le salon et ne souhaitait pas non plus se retrouver au milieu de la dispute.

Elle se ressaisit, se gratta la gorge de manière ostentatoire pour annoncer son retour et sortit sur la terrasse.

Stuart avait l’air défait et parut très gêné quand il la vit. Il se leva d’un bond de son fauteuil pour galamment l’aider à s’asseoir dans le sien. Hope croisa le regard de son beau-père, qu’elle soutint et celui-ci eut le bon goût de paraitre quelque peu confus.

Même Madame Hamilton pour masquer son embarras joua les hôtesses à la perfection et lui offrit gentiment un verre de limonade.

La fin de l’après-midi se finit comme dans une pièce de théâtre, digne de la commedia dell’arte. Chacun y joua un rôle. Les Hamilton firent semblant d’apprécier leur nouvelle belle-fille et Hope prétendit ne pas avoir entendu leur conversation. La pauvre était dans un état second ; elle se sentait meurtrie et elle bouillait de se retrouver seule avec son mari pour le confronter à ses mensonges.

L’arrivée du frère de Stuart et de sa femme offrit à chacun un peu de répit. Harry avait les chevaux aussi blonds que ceux de Stuart étaient bruns. Il avait les mêmes yeux bleus que sa mère et sa sœur. Il était charmeur et enjoué. On aurait dit un ange. Il semblait briller et l’atmosphère paraissait moins pesante quand il était là. Toute la famille semblait plus détendue, à l’exception peut-être de Stuart.
Il formait un très beau couple avec sa délicate épouse Bettany. Cette dernière, une petite brunette était enceinte et le terme semblait proche. Ils se montrèrent tous deux chaleureux avec Hope et cela lui mit un peu de baume au cœur. Elle tomba rapidement sous leur charme. Harry semblait sincèrement heureux de retrouver son frère alors que ce dernier avait une attitude très distante.

Dès que le repas fut terminé et que les hommes se retirèrent pour fumer, Hope prétexta un mal de tête et se retira dans sa chambre, attendant son mari de pied ferme. Il ne fut pas long à la rejoindre.

Il était mal à l’aise et cherchait à éviter son regard à tout prix. Il avait un air fuyant et pour la seconde fois de la journée, Hope ressentit une profonde déception et le sentiment dérangeant de ne pas vraiment connaitre l’homme qu’elle avait épousé. Sa colère retomba et elle sentit les larmes lui monter aux yeux.

- Stuart, commença t’elle.

Son mari se précipita vers elle et la couvrit de baisers pour sécher ses larmes.

- Ne pleurez pas mon amour, la coupa t’il. Je suis désolé que vous ayez assisté à cette affreuse scène. N’y attachez pas d’importance ! Ce qui compte c’est vous et moi et les enfants que vous me donnerez. Dès demain, nous repartirons à Savannah et nous nous tiendrons éloignés d’eux, je vous le promets.

Il l’attira vers le lit, mais elle s’écarta de lui. Elle n’était pas décidée à se passer d’explications.

- Stuart, étiez-vous fiancé ? lui demanda t’elle.

- Bien sûr que non ! rétorqua-t’il. Virginia est une amie d’enfance et je ne lui ai jamais promis de l’épouser. Mon père l’espérait peut-être, mais je ne m’étais pas engagé. La rassura t’il.

Il se pressa à nouveau contre elle et lui murmura à l’oreille combien il la désirait et combien il était amoureux d’elle. Hope sentit sa détermination faiblir. Elle se maudissait ne pas se montrer plus ferme et de céder si facilement. Mais Stuart avait un véritable pouvoir sur elle. Il dégageait un tel magnétisme qu’elle ne pouvait lui résister.

Ses sens en éveil, elle se lova contre son mari et se raccrocha à l’espoir que leur vie était à Savannah loin des Hamilton.

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