À la vie, à la mort

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Avec mes deux meilleurs amis, on s'est posé la question de notre mort. Ont c'est demandé comment réagir si l'un de nous mourrait avant les autres. Nous sommes amis depuis petits et nous avons promis de rester unis. La mort, c'est comme une petite pause dans notre voyage. On s'est promis de jamais se lâcher, même si on disparaît. On s'est promis des trucs idiots pour nos enterrements, de venir en tutu avec des magazines pornos, ou en sombrero et moustache mexicaine, et le dernier en vie devais promettre de se ferais enterrer en costume de superman, vu qu'il aurai vécu pour trois âmes. On parlait de ça, insouciants, sur le toit d'une maison en rigolant. Fumant des clopes sous les étoiles en se disant, que nous mourrions sûrement tout les trois en même temps, quand on serra de vieux croulants.


Mais la mort en à décider autrement. Elle a décidé de prendre mon frère, mon ami, à peine 20 ans et 1 an de permis. Un accident de la route a eu raison de lui. On a pleuré de douleurs, à deux pendant des heures, des jours, des mois. On s'est soutenue en allant à son enterrement en tutu, tenant des pornos . On garder la face comme promis avec notre sourire. Des larmes coulant sur nos joues laissais une trace à vie. On a mis du temps, on a souffert, on a décidé de vivre, de survivre à deux. Notre trio n'était plus, jusqu'à ce que l'on se rejoigne aux cieux.


Les années ont passé et on s'est épanouie, la douleur est passée dans l'oublie. C'est à ce moment-là que la faucheuse fut de retour. Pour prendre mon dernier ami dans son lit. 41 ans overdose d'alcool, 7 gramme dans le sang. Il mourut dans ses vomissements. Une déchirure qui réouvrit mon ancienne blessure. J'ai mis des années à m'en remettre, passant par une dépression et une tentative vaines pour que la mort m'accepte. Plus mort que vivant, je suis allé sur sa tombe 2 ans après. Sombrero et moustache mexicaine ses artifices non pas masquer ma peine. J'ai ouvert une bière sur sa tombe et pleurer, pleurer et haïs la vie qui me gardait la, et insulter la mort qui ne me prenait pas.


J'ai mis du temps à l'accepter que j'étais le dernier. J'ai vécu, enfanté, vu grandir des enfants qui prendront ma relève, vivant pour leurs rêves. J'étais prêt. Quand elle est arrivée, j'étais dans mon fauteuil, vieux ridé et fatigué, 88 ans. J'étais seul et je l'ai fait patienter, le temps d'enfiler cette tenue de superman, que je gardais comme une relique dans mon placard juste en dessous d'une photo de mes frères . Je me suis rassis et j'ai souri avant de l'accueillir.


Pleins de vie l'espace d'un instant. Je me rappelle de cette lumière blanche prenant ma vie. La faucheuse était enfin devenue mon ami.


Je dis adieu à la vie en souriant au paradis.

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