Chapitre 2 – N'oubliez pas la retenue!

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  Me voilà donc un jeudi après-midi en retenue pendant deux heure. L'enseignant en charge de me surveillé m'avait donné des exercices de mathématiques bien trop sophistiqués pour mon niveau. C'est donc naturellement que mon esprit cessa de prêter attention aux calculs matriciels sous mon nez et s'attarda plus sur les autres personnes qui composait cette salle de cours. L'enseignant chargé de surveillance était à son bureau et trop occupé à corrigé des copies pour voir si je faisais ou non mon travail. À part lui, nous étions seules. L'unique élève à partagé mon infortune était une fille de mon âge : Fanny. Fanny, était connus de tous puisque c'était la fille unique du proviseur. Comment la protégée du plus haut responsable de l'école avait put se retrouvé en retenue ? Cet question me trotta un bon quart d'heure dans la tête pendant le quel j’observais, dans la lumière orangé par la fin de journée, l'attitude légèrement désintéressé de ma condisciple.

  • Tu as fini tes exercices ?

  Le professeur avait relevé la tête de ses copies et, voyant que je glandé, me rappelait à l'ordre. Faisant mine de me remettre à la tâche je m'imaginais tout un tas de scénarios rocambolesque qui pouvait justifier la présence de Fanny dans une salle de retenue un jeudi après les cours. Après quelques instants nécessaires pour que l'enseignant soit de nouveau replonger dans ses copies, j’observais quel était sa punition. Du coloriage. DU COLORIAGE ?! Pourquoi est ce qu'elle avait le droit de faire du coloriage alors que le héro qui avait affronté moult dangers pour gravir l'école devait résoudre des problèmes si compliqué qu'ils auraient donné un mal de crâne au cavalier sans tête ?

  Frappés par cet injustice, je décidais d'aller lui parler. Mais pour ça il faudrait être le plus discret possible puisqu'elle se trouvait à cinq bureau de distance du miens et que le professeur pouvait lever la tête à tout moments. Qu'à cela ne tienne, je serrai plus silencieux que jamais.

  Chaque mouvement fait pour me lever de mon bureau était d'une lenteur abyssales pour n'attirer aucune attention sur moi. Une fois debout je voyais plus clairement ma cible à atteindre, ses cheveux couleur perle arrivaient à ses épaules. Au pas suivant c'est ses mains que je remarquais, celle qui tenait un crayon de couleur rouge bougeait avec grâce et élégance comme si le coloriage se rapportait plus à de la danse classique qu'à de la peinture. Un pas de plus et je contemplais à quel point mère nature avait réussi, se qui me semblait alors être, son chef d’œuvre ultime. Un pas de plus et...

  • Qu'est ce que tu fait ?!

  Oups ! À mi distance entre mon bureau et celui de Fanny, le professeur avait relevé sa tête, évitant ainsi un torticolis malvenus, pour se retrouver face à un élève plus intéressé par enfreindre le règlement que par l'étude du monde de Joseph Sylvester.

  Malgré l’imminente rouspitaille du professeur, mon attention était sur le visage de Fanny qui, à présent, était tourné face à moi. Ces Yeux, de la même couleur que ses cheveux, laissaient percevoir toute la gentillesse qu'une fille eusse besoin. Un petit nez malicieux surélevait une bouche mi-ouverte par l'étonnement de la situation. Nos regards se croisèrent un instant, semblant être d'éternité, laissant le soleil en perpétuel extinction. Un de ces moments magique qui reste gravé dans la mémoire pendant des siècles et des siècles.

  • Vas à ta place !

  Revenue à la raison il me semblais plus sensé d'aller me rasseoir plutôt que de continuer à ignorer les fulmigations de l'adulte de service.


  Alors que la nuit tombait, le proviseur entra finalement dans la salle. Sans dire un mot, Fanny fit ses affaires et parti avec lui. Tout s’éclaircissait soudainement dans ma tête. Fanny n'avait probablement rien fait de mal, elle devait juste attendre que son père finisse pour renter avec lui. D'où le coloriage, uniquement là pour la faire patienter et non pour la punir de je ne sais quelle bêtise qu'elle aurai était bien sotte de commettre.


  Vous l'avez compris c'est ce jour que mon cœur à chaviré pour la première fois. J'aimerai avoir à vous conter une belle et longue histoire d'amour mais, vous allez le voir, à l'école John Stafford rien n'est tenue à être comme on se l'imagine.

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