Chapitre 21

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Chapitre 21

Chargés de bocaux et d’affaires prévues pour le reste du voyage, Kita at Lilia rebroussèrent chemin. Si cela n’avait tenu qu’à elle, la cavalière resterait agenouillée tant la liste de ses pêchés s’avérait longue. La sorcière la pressait de se dépêcher devant la tombée du soleil et le rougeoiement, d’abord timide de l’horizon. Grâce à la lueur qui nimbait les feuilles, Kita le devina de sang. Depuis que ces pieds foulaient les sentiers malgré l’averse de la veille, la dresseuse se sentait observée. Elle fit part de ses inquiétudes à la sorcière.

—On a souvent cette impression ici. Les animaux sont curieux.

Il ne s’agissait pas de bêtes mais la dresseuse tint sa langue. Le serpent, comme elle l’appelait, la suivait depuis la Breille et Kita ignorait son but. Assurément, morte elle ne lui était d’aucune utilité sinon il savourerait déjà le goût de ses entrailles. Non, il la voulait vivante. Mais alors qu’elle était la seule à le voir, il prenait la peine de se cacher. Ne restait de lui qu’un étrange sentiment d’inconfort. La jeune femme pressa le pas. Elle doutait que la maison de bois de l’enchanteresse garantissait la protection nécessaire si cette créature décidait d’attaquer. Et hormis un ou deux de ses compagnons, personne ne se battrait à ses côtés. Néanmoins, elle se sentait moins vulnérable entre quatre murs qu’exposée dans une forêt.

Le sac battait ses hanches en rythme. A travers la toile, la corde caressait sa hanche, lui rappelant le nombre de lieux et d’étapes à parcourir avant d’atteindre la Forêt Jaune. Au beau milieu de ces arbres, elle devrait trouver des pierres. Et un dragon. N’oublie pas le dragon. Kita l’imaginait petit et chétif, un lézard aux écailles colorées, doté d’une membrane élastique lui permettait de voleter de branches en branches et ces stupides sauvages le confondaient avec les terribles géants qui le précédaient. Dragon, lézard ou rien, son rôle restait le même : leur offrir le libre accès à la grotte.

Perdue dans ses pensées, elle trébucha sur un tronc blanc. Blanc. Et si… Même avec un coup d’œil d’expert, l’objet demeurerait inanimé. Je vois des serpents partout, soupira Kita. Elle en surprit trois encore avant de gagner la chaumière. Le soleil se mourrait sur la ligne médiane entre cieux et terre, le firmament troquait le pourpre contre le mauve. Sur le perron les accueillirent Reikoo et Galtriel. Ce dernier vagabondait la majorité de la journée dans les forêts voisines, ne profitait de l’hospitalité de la sorcière que pour dormir Elle fut étonnée de le voir assis, le visage serein, dépourvu de sa lance mais muni de poignards aux lames imitant les courbures de feuilles de chênes. Elle délaissa ses sacs, tendit celui des herbes à Lalia. Keïdan sortit la corde, la soupesa et acquiesça. Elle avait pris des crampons supplémentaires pour escalader les montagnes.

—Venez, la pressa la sorcière.

Elle la traîna chez Morghel. L’odeur de la maladie, omniprésente et infecte, étreignit ses poumons. Elle dut réprimer des haut-le-cœur. Aroa s’adossa au chambranle du lit et lui offrit un pâle sourire. Des gouttes de sueur luisaient sur son front à la lumière de la bougie. Ses yeux pétillaient, contraste saisissant entre la vivacité de l’esprit et la chair pourrissante de corps mortel. Le guérisseur, des poches noires sous les yeux, la salua.

—Merci.

Il décapsula les bocaux, huma l’odeur qui s’en échappait et les remercia d’un commentaire :e

—Elles sont fraiches.

Kita s’assit au chevet d’Aroa, enlaça sa main. Sa peau était brûlante contre la sienne. Jamais, il ne se serait rétabli dans une semaine. Jamais il ne pourrait suivre le rythme imposé par Reikoo. Pourtant, la cavalière ne trouvait la force de le lui annoncer.

—Comment vas-tu ?

Piètre question mais elle ne savait quoi demander d’autre.

—Mieux que hier. Moins bien que demain.

Ses cheveux collaient à ses tempes, gras. Son torse se soulevait rapidement et son bras était bandé du poignet au coude. Des fourrures le couvraient jusqu’à la taille. Au-delà, sa poitrine était nue mais aucune femme ne s’approcherait pour l’enlacer de ses bras. Les potages répétés et la maladie avaient eu raison de ses muscles.

—Je n’ai pas eu l’occasion de te remercier. Pour les avoir cherchés.

Il ignorait que Reikoo l’y avait obligé, que si elle ne revenait pas avec la sorcière, elle n’aurait plus besoin de rebrousser chemin. Le garde n’hésiterait pas à l’abandonner s’il retardait la quête. Seul Arment possédait un minimum de loyauté envers son frère. Ils n’étaient qu’une troupe de mercenaires sans aucune attache aux autres.

—Chacun l’aurait fait.

—C’est sur toi que c’est tombé. Et je te remercie.

—Repose-toi.

Elle voulait s’extraire de cette chambre oppressante, fuir la maladie. Une fois sur le perron, elle inspira une goulée d’air, savoura l’odeur boisé descendre dans sa gorge. Les planches grincèrent sous ses pieds alors qu’elle regagnait le logis de la sorcière. Reikoo ricana.

—Avez-vous enfin vu le problème ? Il ne sera jamais prêt.

—Oui.

Que pouvait-elle dire d’autre ? Aucun argument ne défendrait Aroa.

—Inutile de lambiner ici. Nous partons demain.

—L’avez déjà annoncé à Arment ?

—Il suivra.

Elle se tut, ne répliqua pas. Elle devait suivre non leur opposer ses valeurs, les valeurs des Dieux.

—Où est-il ?

—Parti pisser.

—Alors, elle s’assit avec ses compagnons, non loin des bottes de Galtriel. Armant avala la nouvelle avec résolution, accepta de conserver sa place dans la quête. Pour leur dernier repas, l’homme nature proposa un ragoût de lapin. Kita demanda à l’accompagner. Il ne lui jeta aucun regard, n’esquissa aucun mouvement des lèvres pour l’en empêcher. Galtriel délaissa son arme pour privilégier les poignards. Le chatoiement des lames, alors qu’il les glissait dans sa poche, l’éblouit un instant. Jamais elle n’avait tué sa nourriture mais elle connaissait le dépeçage. A l’aide de sa peau verte et de ses vêtements sombres, le mercenaire se fondait parmi la végétation. Les ombres caressaient ses épaules pour mourir dans son dos. Bien plus grand que ses compagnons, il dominait la cavalière du double de sa taille.

Soudain, il se figea. Ses pupilles papillotaient dans ses globes oculaires, ses oreilles pointues frémirent, aux aguets au moindre frémissement de feuilles dissimulant une potentielle proie. Aveugle et sourde, une branche se brisa avec un craquement tonitruant dans un silence oppressant. Galtriel tendit l’inde, lui intima de se taire. Il n’osait tourner la tête et jouer de ses muscles cervicaux pour pivoter sa nuque et la foudroyer du regard. Penaude, elle se ramassa sur elle-même. Elle imaginait l’animal, la truffe frémissante fourrager les herbes inconscient du danger. L’homme à la peau verte bondit silencieusement sur un buisson et après le glapissement de terreur, probablement interrompu par le froid baisé d’un poignard et un flot de sang, réapparut avec un lagomorphe.

—Gardez-le, nous allons en chercher un autre.

Les lapins pullulaient, ils ne tardèrent pas à en dénicher deux autres. Kita les attrapa par le collet.

—Pourquoi avoir accepté que je vous suive ? Vous ne m’aimez pas.

Galtriel haussa un sourcil, nettoya ses lames sur sa cuisse. La jeune femme fut frappée fut par ses mains ridées, aux plis que la peau dessinait en se métamorphosant en écorce. La jeune femme avait pu observer les différents stades de leur transformation en végétaux. Le chasseur en était seulement au tiers. Il s’écoulerait encore quelques dizaines d’années avant que ses racines fusionnent avec la terre.

—Vous êtes bruyante, turbulente et aussi sotte qu’une enfant. Depuis que nous sommes partis, plusieurs animaux se sont cachés car ils vous ont entendu. Vous êtes lourde, pataude et ne survivrez pas longtemps seule.

Ce fut sa plus longue répartie depuis leur départ de Cerralion.

—Vous êtes habitués à votre petit confort sans connaître ou supposer que d’autres ont pu avoir des vies plus misérables que la vôtre. Vous m’insupportiez jusqu’à sa mort. Ca au moins, c’était un acte de courage.

Elle gorgerait presque. Kita avait l’impression d’être le chiot que le maître félicitait de quelques gratouillis derrière l’oreille. Son front se ridait, ses sourcils se froncèrent mais un léger sourire tordait sa bouche. Kita ignorait sur quel pied danser mais Galtriel répliqua :

—Ne vous méprenez pas. Je ne vous aime toujours pas.

Hormis Keïdan et peut Arment, aucun ne l’appréciait. Au moins, avait-elle réussi à prouver sa légitimité. Quelques pas plus loin, la jeune femme devina à nouveau la silhouette d’une créature dissimulée parmi les ombres de la forêt. Son rythme cardiaque s’accéléra mais sa démarche restait mesurée. Si Galtriel le sentit, il n’y prêta aucune attention. Que me veut-elle ? S’interrogea la cavalière pour la centième fois. Pourquoi attendre et ne rien faire ? Elle sonda les bois, chercha le corps long et parsemé d’écailles d’un reptile et ne trouva rien. Il ne se montrait que lorsqu’il le souhaitait. La dresseuse rebroussa chemin, les lapins oscillant au bout de son bras. Elle les étendit sur la table, une fois rentrés chez Lalia. D’un geste vif, elle éventra le premier animal et le vida de ses entrailles. Kita sectionna les pattes, tira la peau au-dessus de la cage thoracique. L’odeur lui piqua les narines. La cavalière retourna la peau, la décolla avec un bruit de succion. Elle admira la découpe des muscles sur le cadavre. La cavalière répéta le dépouillage sur le second animal et de son couteau scinda la chair du squelette. La sorcière récupéra la viande. La jeune femme observa ses mains tâchées de sang, pas celles qui tuaient mais celles qui profanaient le cadavre. La dresseuse huma l’odeur de la mort de ses doigts.

—Y a-t-il un ruisseau pour me laver les mains ?

L’enchanteresse lui indiqua un chemin à emprunter à travers un champ. Son bâshki rampa de son épaule à son poignet. Sa langue râpa ses phalanges, ses ongles, mordilla son auriculaire. Les herbes chatouillaient ses mollets, le soleil incendiait sa peau, ses cheveux collaient à sa nuque. La chaleur intense les plongeait dans un état végétatif mais celle du soir, plus douce les incitait à sortir. Kita guetta les ondulations des pousses qui pouvaient lui dissimuler des serpents. Il n’était pas rare de les voir ramper sur des pierres pour se réchauffer. La jeune femme repensa à la route séparant la ville de l’écurie, exposée aux ardents rayons et aux nombreuses ombres serpentines glissant dans les fourrés à son approche. La cavalière s’accroupit près de la rivière, perça sa surface ridée de ses mains et le frotta vigoureusement. Quelques marmots jouaient et s’éclaboussaient. Les images de son enfance lui revinrent en mémoire : la course-poursuite dans le village, l’étouffante chaleur poissarde de la forge, les sourire édentées de ses amis. De la pulpe de ses doigts, elle frictionna ses ongles, là où des bouts de chair se logeaient. Elle espérait se débarrasser de l’odeur des boyaux du lapin.

L’herbe bruissa sur la berge opposée. En levant les yeux, elle rencontra le visage d’un gamin.

—J’peux le toucher, M’dame ?

Il désignait son bâshki glissant sur l’onde, les aides déployés pour conserver son équilibre. Sa langue sortait furtivement lécher l’eau.

—Il n’est pas commode avec les étrangers mais tu peux essayer.

Derrière lui s’agglutinaient ses amis, les yeux ronds de surprise. Le petit tendit la main mais le dragon feula et balança son cou en signe d’avertissement. Surpris, le garçon recula et trébucha. Les larmes mouillèrent ses yeux. Kita amadoua l’animal d’un gratouillis au sommet du crâne et incita l’enfant à réitérer. Hésitant, il se pencha. Cette fois, Tâches de Myosotis accepta la caresse. Le marmot troqua les larmes contre un sourire épanoui.

—L’est gentil en vrai.

—Ils sont tous très loyaux à leur maître mais celui-là est particulièrement capricieux, acquiesça-t-elle.

Les gamins le regardèrent flotter quelques instants avant de rentrer avec hâte. Le bâshki dénicha un serpent abruti par le sommeil. La queue de sa victime disparut dans sa bouche lorsqu’il s’enroula autour de son bras, les yeux clos. Il éructa un dernier râle. Kita le caressa tout en se dirigeant vers la maison de la sorcière. Ses compagnons sommeillaient sur le porche, d’autres comme Ferol aiguisaient leurs armes.

—Où est Lalia ? Leur demanda-t-elle.

Après la disparition des enfants, pendant que Tâches de Myosotis ingurgitait sa proie, la jeune femme s’interrogeait sur les réelles capacités magiques de la sorcière, si bien qu’elle souhaitait une lecture de son avenir. Une séance de charlatanisme pour clarifier ses doutes. Elle ne comprenait pas le paradoxe qu’était l’enchanteresse : comment croire aux Dieux et prêcher une parole mensongère dont elle ignorait tout ?

—A l’intérieur, répliqua Reikoo d’un ton suffisamment froid pour chasser la chaleur étourdissante.

Elle grimpa les marches, pénétra à l’intérieur. Le bâshki voleta jusqu’à la dernière étagère d’une armoire. La chaumière était plongée dans la pénombre hormis les rayons filtrant à travers les courts espaces séparant la porte du plancher et les boites devant les fenêtres. Comme source de lumière, des bougies placées stratégiquement. Près de l’âtre, Lalia alimentait un petit feu sous une marmite. Une odeur ragoût de lapin s’en échappait.

—Me cherchiez-vous ?

Elle se tourna à moitié et dans ses mains, un brouet. Les danses des flammes éclairaient la moitié de son visage, Kita discerna un sourire.

—Je vous ai entendue, expliqua-t-elle.

—Je suis venue pour que vous lisiez mon avenir.

Elle articulait, chaque mot mettait à mal ses cordes vocales.

—Croyez-vous en la magie maintenant ?

Je ne sais plus en quoi je crois.

—Je crois dans la parole des Dieux.

Et toujours ces paroles qui la hantaient depuis sa venue : la magie et les Dieu pouvaient-elles coexister ?

—Le rôle de chaque sorcier est de prédire l’avenir, l’informa Lalia. Je pratique la taromancie, la félinomancie, l’hydromancie, l’énoptromancie, haruspicine, rairancie… Chacun a ses affinités propres avec une ou plusieurs types de voyances. La mienne me rapproche de l’apantomancie, les rencontres du hasard. Jeu, cartes, pendules, billes… Tout ce qui pourrait se rapporter à des coïncidences.

Kita ne s’était jamais donné la peine de s’y intéresser.

—Je suis certaine que mon instinct me guide lors de ces rencontres et la voix des Dieux. Peut-être qu’il en est autrement pour d’autres. Assieds-toi.

La cavalière obéit.

—Que voudriez-vous essayer ?

Elle lui présenta plusieurs babioles dont des dés. La jeune femme les choisit. Lorsqu’elle agita la main, ils soulèrent dans sa paume. Selon l’enchanteresse, les objets devaient s’imprégner de son essence pour lui transmettre la vision la plus précise possible.

—A quel âge se découvre-t-on sorcier ?

—Il n’y a pas d’âge. Nous le sommes tous plus ou moins sans nous en apercevoir mais les enfants de Nogaïla la rejettent. Ils préfèrent nous considérer comme de la vermine et oublier qui ils sont pour se focaliser sur leur foi aveuglante.

Kita grimaça. Elle n’était pas prête à entendre ces mots et se concentra sur les sensations que provoquèrent les dés au contact des nerfs de sa peau. Ces mains devinrent moites.

—C’est bon ?

—Seule vous pouvez le dire. Une fois que votre corps ne le considérera plus comme étranger, alors oui.

Après quelques instants supplémentaires ou Lalia touilla le ragoût, son esprit les accepta.

—Lancez-les.

Ils s’échappaient de sa main. Malgré la chaleur, l’air sur sa peau était frais. Les instruments rebondirent puis roulèrent sur la table usée. Les chiffres six, cinq et deux s’y dessinèrent. Lalia promena sa main, paume tendue sur les dés.

—Je sens la mort et la renaissance.

Ce qu’elle m’avait déjà prophétisé.

—Le chiffre six est la chance, le cinq celui de la mort et le deux représente l’amour. Vous tomberez amoureuse, vous mourrez et vous renaîtrez.

Kita haussa les sourcils, peu convaincue. Elle voulait croire que le hasard seul dictait les chiffres non une puissance mystique au-delà de toute croyance.

—Voudriez-vous essayer le pendule ?

La jeune femme acquiesça. La sorcière rangea les objets cubiques pour sortir une chaîne surmontée d’un triangle. Kita dévoila ses paumes. L’objet oscilla lentement alors que leurs mains se figèrent.

—Commençons par l’amour, décréta l’enchanteresse.

Elle se concentra sur le balancement du pendule.

—Vous ne tomberez pas amoureuse : vous l’êtes déjà. Vous retrouverez cette personne au bout de ce voyage.

—Ce n’est pas possible. Il est mort.

—Peut-être, peut-être pas. Le pendule me dit seulement que vous le retrouverez. Méfiez-vous de vos certitudes et de vos doutes. Tout peut s’avérer cruellement faux.

Son cœur menaçait d’exploser. Il tambourinait contre ses côtes et son sternum éclipsant les autres sons de son corps.

—C’est un membre de votre famille ?

Elle acquiesça mais Lalia n’insista pas plus.

—Vous mourez dans le noir, dans les ténèbres.

—Comme beaucoup d’autres.

—Mais vous renaître également dans l’obscurité. Je ne peux en affirmer davantage.

La sorcière libéra sa main. Un coup frappé à la porte les surprit.

—Entre, adressa Lalia à l’inconnu.

Un garçon d’une douzaine d’année vêtu d’une tunique et de sandales pénétra dans la chaumière. Il salua Kita d’un « b’jour, m’dame. » avant de s’intéresser à l’enchanteresse. Elle farfouilla sur ses étagères avant de tendre un pot au gamin. Il le troqua contre cinq pièces.

—Merci, déclara-t-il avec un sourire avant de s’enfuir.

—Morghel préfère se consacrer à votre ami alors je m’occupe de son commerce.

Kita hocha la tête mais ne pouvait sortir de son esprit le sourire du garçon. Car malgré son âge, il restait un gamin Cette bourgade vivait à l’opposé des enfants de Nogaïla. Ils acceptaient la sorcellerie dans leur rang, conversait avec Lalia, la protégeait même. En échange, elle leur offrait ces versions. Ainsi, elle se hissait à une place plus respectable dans la hiérarchie du village Kita, elle, ne savait surtout plus qui croire.

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