Gods, humans and power

de Image de profil de Aboubacar Demba SowAboubacar Demba Sow

Apprécié par 1 lecteur

Il y'a très longtemps de cela, quelques milliers d'années après que le Dieu Amma eut créer les humains pour administrer le monde. Pour aider les humains dans leur tâche il leur donna une partie de sa puissance le Nyiama, ou force vitale permet à ceux qui la maitrise de réaliser des prodiges incroyables. Yourougou premier né du Dieu Amma jaloux de l'attention et l'affection dont fait preuve ce dernier envers les humains sema les graines de la discorde dans leurs cœurs. Les hommes s'enfoncèrent alors dans une spirale de violences qui plongeât le monde dans le chaos, c'est dans ce chaos que naquit un beau petit bébé .....

*************************************************************

Une odeur de chair brulée planait dans l'air, rien ne semblait être vivant, tous en cendre, même le sol était entièrement brulé, plus de vie. Un vieillard et sa vieille femme accompagné de leur chien passaient par là, malgré leurs âges avancés ils n'avaient jamais vu une telle désolation. A la vue de ce spectacle macabre la femme emplit de tristesse fondit en larmes, ses larmes d'une pureté absolue coulèrent comme une source abondante, ses larmes étaient sincères car le cœur de cette dame était pur aussi pur que peu l'être celui d'un homme. Elle dirigeât son visage humide vers le ciel et prononça ces mots: -Nul ne mérite ça, pourquoi ont ils fait ça, tant de mort? Pourquoi? Pourquoi Amma laisse t-il les hommes s'entre tué? -Chérie, on y peut rien, Amma a un dessin plus grand que nous ne pouvons comprendre, il fait ce qu'il veut et ne pouvons que l'accepter. -Rien à sauver, rien du tout. Soudain un cri, deux, trois puis des cris de bébé se firent entendre dans ce chaos, un bébé avait survécu, le seul survivant de ce massacre. Le vieux couple et leur chien se précipitèrent pour chercher la source de ces cris, ils soulevèrent un tas de décombres et découvrirent le petit miraculeux, il était beau le bébé, comme tous les autres innocent. A la vue du nourrisson ils furent foudroyés par une sensationnelle émotion qui était un mélange de joie et de tristesse. Seul survivant, c'était un miracle, oui un miracle c'est ce qu'a dit la femme en voyant le bébé, alors elle le nomma Kabako. L'enfant grandit normalement, dans une famille aimante, la vieille Gnouman et son mari Nisondya donnèrent beaucoup d'amour au petit Kabako qui avait déjà atteint ses 10 ans. Le jeunes garçon passait toute sa journée à joué avec son vieux chien et aimait courir, grimper sur les collines, se baigner ou pêcher du poisson, Nisondya l'y amenait souvent. Le petit Kabako était fougueux, plein d'énergie avec un sourire angélique, il rayonnait de joie. La petite famille vivait à un rythme monotone isolé du reste du monde. Ils vivaient de pêches et des petites récoltes de la ferme dont le surplus était troqué au marché de Sougou, la cité la plus proche. Un jour Nisondya proposa d'amener Kabako avec lui à Sougou, occasion pour le petit de voir la citée et d'apprendre beaucoup de choses. Kabako tout excité à l'idée d'aller en ville ne peut contenir sa joie et se précipita vers sa mère: -Maman, maman je vais en ville avec papa. -Oui mon petit brin d'amour, mais avant il faut que tu te lave et porte ton jolie boubou que j'ai faites pour toi. -Maman, il est jolie tu dis? -Oui très jolie. Gnouman lava le petit avec beaucoup d'amour mais ne s'imaginait que ce serait pour la dernière fois, elle le coiffa avec tout autant d'amour en démêla délicatement ses cheveux puis lui imbiba le corps avec du beurre de karité pour le rendre lumineux et pour finir lui mis un peut de son parfum Geny et le boubou comme touche finale il n'a jamais été aussi beau. Le sourire du garçon et celle de sa mère était au moins aussi magnifique que le ciel. Elle leurs dit au revoir en les regardant s'éloigner sur une charrette attaché au à une ânesse qu'ils avaient échangé il y'a très longtemps contre trois sacs de mil. Le vieux profita de la route pour pour apprendre beaucoup de choses à kabako. -Tu vois cet grand arbre là bas, le plus grand, kabako tu le vois? -Oui papa -C'est le Baobab, le plus majestueux d'entre tous, il est un des rares à pouvoir survivre dans cette région et pour cela, il laisse tomber ses feuilles et enfonce bien profondément ses racines dans le sol à la recherche de l'eau source de la vie. On raconte que le Baobab repousse même âpres avoir été abattus, déraciné et peut vivre jusqu'à 400 ans, tu dois être un Baobab -Comment ça être un baobab? -Tu comprendra mon fils, le moment venu. -Je serais un Baobab. Le vieil homme regarda le petit avec un de ses sourire dont il a le secret puis de sa main fit une petite tape pleine d'amour sur la tête de Kabako qui lui sourit en retour. Ils avancèrent lentement et et profitaient du chemin et du paysage qui changeait très souvent et donnait à voir plein de choses intéressante. Deux jours plus tard, ils atteignirent la citée marchande de Sougou, Qu'elle etait belle Sougou!!!! Sougou était un grand marché à ciel ouvert, les gens venaient de partout et on y trouvait des fruits légendairement délicieux de Yiridjou, du poisson en provenance de la ville balnéaire de Djegè, les bétails de Bagandougou, les artisants de partout y allaient pour présenter leurs œuvres Le vieux Nisondya accompagné du petit Kabako se fofilaient à travers la foule de gens, l'enfant n'avait jamais vu autant de monde mais était subjugué par la hauteurs des tours de cent pieds de hauteurs, les sanctuaires à la taille démesuré qui abritent des Totems à l'effigie du Lebe qui conduisit les hommes a cette région de la terre. Le vieil homme arrêta son chariot là où il avait coutume de s'arrêter, il avait la parole douce et agréable pour attirer les gens à s'intéresser aux sacs du vieux. Babako émerveiller par l'habilité et la candeur de son vieux père, il n'arrêtait pas de lui poser des questions sur tout et n'importe quoi. Ils échangèrent leurs sacs de mils et de sorgho contre plein de choses. Les gens passaient, des fois s'arrêtaient pour saluer le vieux et lui demandais<<Qui c'est qu'il a amené avec lui>> et le vieux leurs répondais que c'était son fils, les passant en rigolaient puis passaient, l'ambiance était gai jusqu'à...... Le ciel s'assombrit, les éclairs s'abattirent sur la ville, des éclairs aveuglantes et effrayantes. Tout le monde s'affolait et cherchaient abris dans les sanctuaires, Nisondya pris son fils et monta sur la charrette pour se frayer un chemin, la foudre s'abattit sur des gens qui étaient à coté, décima des familles et fit s'écrouler les sanctuaires. Des sanglots, des pleures, des cris de panique. Nisondya recouvrit les yeux de son fils, le pauvre était perdu et désemparé, il ne comprenait rien à ce qui arrivait d'ailleurs personne n'eut le temps de comprendre quoique ce soit. Le vieil homme s'abritât avec son fils sous le chariot dont l'ânesse c'était détaché et avait pris la fuite pour ne pas être écraser par la foule en panique, de l'animal il en restait rien, il gisait non loin brulé au dernier degré. Kabako qui était courageux ne pleurait pas et était réconforté par les mots de son père. La tempête s'intensifia et la charrette fut balayé non sans écraser les jambes du vieil homme qui lança un cris de douleur qui marquera son fils à jamais. Soudain apparut dans le ciel une silhouette d'homme, c'était Samprin un homme puissant qui avait un Nyiama puissant et le maitrisait avec une dextérité redoutable, son Nyiama se manifestait par la maitrise de la foudre. Il planait dans le ciel et s'approcha doucement du sol, il y posa pieds. Il était habillé en boubou blanc et un turban bleu qui flottait par l'effet du vent et un bâton à la main. Il était sans âge mais avait le visage marqué par le temps, froid et terrifiant. Kabako parlait à son père et l'incitait à se lever et le vieux lui rétorquait de se sauvé avant que la foudre ne s'abattit sur lui et projeta Kabako à plusieurs mètres. Il n'était pas mort mais ne sentait plus son corps qui était comme paralysé mais avait les yeux grand ouverts pour voir son père carbonisé, les larmes coulèrent de ses yeux, il vit Samprin déambuler en foudroyant les à tous va. Kabako pris par un élan de haine, la première fois de sa vie qu'il expérimentait ce sentiment eut la force de se lever pour s'emparer d'un bâton qui trainait non loin, se lança sur Samprin et lui assena un coup. L'homme pris de colère car frappé dans son orgueil d'avoir été frappé par un enfant donna un coup de pied violent à Kabako qui lui brisa plusieurs cotes et toussait du sang mais se releva encore et essaya encore une fois de revenir à la charge mais n'eut pas le temps car foudroyé par un éclair. Samprin ne voulant pas que cette histoire de gamin qui lui teint tête ne s'ébruite montât dans le ciel et d'un coup d'éclair surpuissant anéantit toute la ville. Deux jours plus tard ont passé et Sougou n'est que le vestige de ce qu'il était autrefois, trois moines adorateurs du Dieu Amma qui avaient entendu la nouvelle de la bouche d'un pasteur qui conduisait ses brebis, décidèrent de se rendre sur les lieux histoire de sauvé quelque chose même s'il savaient que la probabilité était presque nulle mais leurs principales but était d'offrir aux morts un enterrement digne et prier pour leurs âmes. Ils commencèrent par prononcé des des prières en Sigi-so, la langue des prêtres. Ils se promenèrent à travers les décombres et énonçaient des prières quand soudain quelque chose attrapa la jambe d'un des prêtre qui s'arrêta pour voir, une petite main toute calciné et tremblotant. -Il est vivant s'écria t-il Ils se précipitèrent de l'amener au temple, la résistance et la capacité de guérison impressionnèrent les prêtres qui pensèrent alors que le petit était un bien aimé du Dieu Amma. Quelques instants après le départ des prêtres avec Kabako, Gnouman inquiet du fait que son mari et son fils ne soit pas rentré quatre jours après leur départ décida de partir à leurs rencontre avec comme seul compagnon son vieux chien. La route fut difficile mais rien ne pouvait la préparé à ce qu'elle découvrira. Quand la ville lui apparut de loin elle pensa à un mirage puis se dit que c'était ses vieux yeux qui lui jouaient des tours mais hélas pour elle. arrivé dans la cité elle y passa des jours à fouiller les décombres et les cendres sans apercevoir rien de vivant, pas de Nisondya ni de Kabako rien que des maisons en ruines et des cendres alors se mis alors sur ses genoux et pleura, pleura, pleura puis se leva et erra sur terre sans but, elle était devenu folle pour pouvoir supporter le chagrin. Kabako rétablit, retourna chez lui accompagné d'un des prêtres espérant y trouver sa mère mais ne trouva qu'une maison vide en état de délabrement, ils décidèrent d'y rester quelques jours au cas la vieille femme serait partie à la recherche de Kabako et Nisondya et retournerait mais il n'en fut rien, ils attendirent encore et encore. et encore et encore.........

Tous droits réservés
1 chapitre de 8 minutes
Commencer la lecture

Table des matières

Commentaires & Discussions

PrologueChapitre1 message | 2 ans

Des milliers d'œuvres vous attendent.

Sur l'Atelier des auteurs, dénichez des pépites littéraires et aidez leurs auteurs à les améliorer grâce à vos commentaires.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0