Bonne année

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Bonne année.

Bonne année.

Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année. Bonne année.

BONNE PUTAIN D'ANNÉE.

À devoir répeter ça toute la journée sans fondre en larmes. Devoir se contenir parce qu'ils disent ça par gentillesse, parce qu'ils ne savent pas, qu'ils ne peuvent pas deviner. Trembler de l'intérieur. Parce que ça ne va pas être une bonne année. Même si tout se passe bien, même si on fait aller, même si on se soutient. Ça va aller, oui. Mais aller bien, non, pas autant que ça le devrait. Pas autant qu'on le voudrait quand on se souhaite "bonne année".

Parce qu'on dit "bonne santé". Et ça, non. Non. Je ne veux même pas l'entendre. Le premier qui me souhaite une bonne santé de merde, je lui imprime le relief de mes bagues sur la joue. 

À bon entendeur,

Ça me fait chier !

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