On pose de vraies questions ici.

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Et vous, c'est quoi votre tactique pour manger un bretzel ?

Quoi, c'est une question légitime. Déjà, l'autre jour, j'ai appris qu'il y avait différentes façons d'enfiler un sweat-shirt. Moi, j'ai toujours naïvement cru que tout le monde plongeait les bras, puis la tête. Et donc j'ai dû attendre quasi vingt-sept ans, qu'on se retrouve chez la meilleure amie de ma compagne et qu'elle enfile son vieux sweat d'étudiante, pour remarquer qu'elle passe d'abord la tête, puis qu'elle galère comme un t-rex à faufiler ses bras dans les manches qui pendouillent.

Moi, d'instinct, je me fous de sa tronche. Oui, je suis ce genre de personne... Et là ma compagne (qui devait être en train de ranger la barraque des autres, comme d'hab) passe sa tête dans le salon et me lance :

— Bah, moi aussi je le mets comme ça mon swiit. Tu fais comment, toi ?

Je vous jure. Je suis tombée des nues. Au point de me demander si c'était pas une coutume locale, vu qu'elles ont grandi dans le même patelin... Au point que, quand on a visité un de mes potes le lendemain, on l'a forcé à enfiler un sweat-shirt devant nous (il faisait 25° quand même, le pauvre...) pour que je puisse savoir si c'était moi qui débloquais, ou même si j'avais pas été téléportée pendant la nuit dans un univers parallèle où les agents RATP emploient le verbe "vigilier" et où les gens enfilent leur sweat en commençant par la tête. Ouf, lui il l'enfile comme moi ! Du coup, c'est peut-être bien une affaire de coutumes locales...

Et vous, vous l'enfilez comment votre sweat-shirt ?

PS : On le prononce "swèèt-shirt" et pas "swiit-shirt". Parce que ça vient de l'anglais sweat (sueur) et c'est littéralement "un vêtement pour suer". Ouais, ouais. Pas très glamour tout ça. Mais un jour faut assumer d'évacuer des trucs par la transpi hein, c'est humain.

Bref, c'est comme ces gens qui disent "à la base" ou "l'avion s'est scratché". Ils en ont de bonnes, les avions, quand même, entre ça et les "aréoports"(mais quel arrêt au port ? C'est pas l'métro ici !). Ça c'est peut-être la preuve que l'humanité n'était pas censée s'envoyer en l'air à 40.000 pieds d'altitude, hein... Bref, moi j'ai le mal de l'air, donc l'avion, c'est pas le pied, c'est même plutôt la gerbe. Un jour je raconterai l'histoire de mes huit heures de vol et de "comment j'ai pas osé donner mon sac à vomi à la jolie hôtesse qui me prenait pour une alcoolique" mais, pour l'instant, je vais retourner finir mon champagne.

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