Hommage à mon foyer

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Je ne pense pas définir mon foyer comme une maison ou un appartement mais plutôt comme les différentes étapes de ma vie. J’ai vécu pendant plusieurs mois dans un appartement à Londres mais je ne l’ai jamais considéré comme mon « chez moi ». Cette collocation n’avait pas de chaleur, je croisais à peine les gens avec qui je vivais et, pour être honnête, ça n’est pas avec eux que j’ai gardé contact. Pourtant, c’était une sacrée étape de ma vie et j’y ai d’excellents souvenirs… Des souvenirs de bars, de boites de nuit, de restaurants, de salle de sport, de parcs, de musique, de gens… Mais pas de « chez moi ». La ville était mon « chez moi » mais pas cet appartement.

Alors, est-ce que je considère la maison où j’ai grandi comme mon chez moi ? Oui, mille fois oui, j’adore cette maison. Ça n’est pas la plus grande, pas le plus belle, pas la mieux entretenue (je crois que j’aime encore moins les travaux que mon père, je me demande ce que va devenir ma maison en vieillissant :-D ) mais c’est ma maison, là où j’ai grandi, où j’ai été aimé, où j’ai aimé, où vivent toujours mes parents. C’est là où je connais tout le monde, où les voisins nous ont vu grandir et sont comme nos oncles ou tantes. C’est chez nous et c’est tout… ça ne changera pas.

Mais ça n’est pas le seul endroit qui est « chez moi ». La grande maison de mes grands-parents en Ardèche, c’était chez nous avec les cousines. Ils ont du la vendre quand ça devenait trop compliqué à entretenir. L’appartement de mes autres grands-parents dans le XIXème arrondissement de Paris, qu’on a du rendre récemment car ma grand-mère ne pouvait plus y vivre seule… C’était aussi chez nous, on y a passé tellement de temps entre notre enfance et nos études/soirées étudiantes (merci Papy et Mamie de nous avoir toujours accueillis).

L’appartement en bordure de Paris où nous avons vécu pendant sept ans avec ma compagne, oui… C’est aussi chez nous.

Notre maison, que nous avons fait construire et où notre enfant est né… Bien-sûr que c’est chez nous. On s’y sent bien, on y a survécu au premier confinement et on résistera aux autres. Pas de problème, pas d’orage à l’horizon. Le quartier est calme, la maison est chaleureuse, le jardin est agréable mais, vous savez quoi ? Ce qui fait que tous ces lieux sont « chez moi » et que j’aime ma maison ou, plutôt, mon foyer ? C’est l’amour qui y règne, la chaleur qu’on perçoit et la sécurité qu’on ressent quand on est vraiment « chez nous ». Ce sont, aussi, les souvenirs qu’on en a.

Ce sont ces points communs que j’ai retrouvé dans tous les endroits que j’ai considéré comme « chez moi » et c’est ça qui, pour moi, fait qu’on se sent bien chez soi.

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