Une course effrénée 

3 minutes de lecture

Voila que je me mettais à avancer non pas avec mes mains et mes jambes, mais d'une manière bien plus impressionnante, j'étais debout, plus grand, plus imposant. La première fois fût rude, je suis tombé de haut mais le goût de l'échec ne m'a jamais paru aussi délicieux. Je n'avais qu'une seule hate, augmenter ma vitesse, découvrir de nouveau lieu. J'allais être un explorateur, je pourrai voir ce que personne n'a vu et remplir ma tête de nouvelles images, entendre des sons incroyables, toucher des matières inconnus, j'en étais tout excité !

Mais la chute n'étais pas mon obstacle le plus grand. Je me reveillait un jour sorti du lit par mes parents, j'allais gambader j'étais pleins d'énergie. Je franchis la porte à une allure impresionnante, j'allais entamer le parcours des escaliers qui était plus ardu. Mais je fût stoppé, emprisonner, une entrâve avait été placé une cage impossible à défaire, qui m'empechait d'avancer. Qu'étais ce donc que cette horreur qui bloquait mon avancement, je ne pouvais pas le contourner, ni même passer par dessus, je n'avais plus de solution.

J'en étais réduit à être porté par mes parents pour descendre, ils savaient ce qu'ils se passait. Je distinguait des mots comme "attention" "sécurité" "bien"... Je devais comprendre mais je n'y parvenais pas encore. La parole n'était pas un élément que je maîtrisait, il fallait trouver un autre moyen, écouter n'étais pas suffisant. Alors chaque matin ce rituel reprenait ou je courais, puis j'étais arrêter. J'esperais tellement ne plus voir cette satané barrière.

Au fil des répétitions matinales, j'eu un déclic. J'allais observer. C'était simple si mes parents le faisait pourquoi pas moi, je dispose des mêmes éléments corporel qu'eux. Jour après jour je déchiffrais les mécanismes et j'adorai ça. Je n'ai pas reussi de suite, l'ouverture était incroyablement complexe, mais j'aime le défi, et j'aime la réussite.

Un beau matins alors que l'odeur du petit déjeuner me reveilla, je passait par dessu mon lit. C'était une capacité récente que je venais tout juste de maîtriser. Je me dirigais vers ce portique dont j'allais venir à bout et ça j'en étais sur. Le jour d'avant je m'étais pincé le doigt avec l'ouverture, un échec douloureux qui ravivait de l'appréhension en moi. En revanche ma motivation était toujours autant présente. J'engagea le processus d'ouverture. Le doux bruit vient alors à mes oreilles, un petit clic si rapide, si bref mais tellement agréable. J'étais heureux, la joie me submergeais et j'étais tellement pressé de montrer à mes parents que j'avais, tout comme eux, vaincu un ennemi de cette taille. Je pris mon élan pour descendre les escalier, les marches était hautes et nombreuse. J'arrivais à la lumière, j'entendais clairement mes parents. D'un coup sans m'en rendre compte mon corps me trahis, mon pied n'adhèra pas à la marche, et je glissais. Après tant de joie la douleur parut insurmontable. La pincement de la barrière du jour précedent semblait futile à côté de cette chute. Je ne savais pas comment m'en sortir, j'étais perdu, j'avais froid et j'avais peur. J'ai raté si près du but. "Papa". Quoi? Qu'est ce que c'était? Qu'est ce que j'ai fait?

A la suite de cette échec j'étais capable de prononcer un mot, comment je ne sais pas mais j'avais reussi, c'était mon deuxième succès de cette journée. Décidemment je suis peut-être plus prometteur qu'il n'y parait.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Riviere1 ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0