Adeline

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Adeline posa son verre et nous regarda amusé, l'exercice l'amusait beaucoup.

– Commençons par un peu de contexte. Jeune diplômée d'un master de langue, j'ai continué mes études par une thèse en Allemagne. J'étais, comment dire, le clicher de fan fiction érotique. Fraichement débarqué en Allemagne au début de ma vingtaine et vierge. Loin d'être prude non plus, j'avais exploré mon corps avec tout ce qui me passait par la main avec une forte appétence pour le porno très violent. Mais jamais un homme ou une femme me plaisait.

– Une jeune étudiante toute innocente en somme toute, dis-je après une gorgée de bière.

- Exactement. Adeline marqua une grande pose, finit son entrée avant de continuer. Deux semaines après mon arrivée, mon maitre prenait ma virginité en me sodomisant devant deux autres dominas et leur soumis.

Camille fit les gros yeux, autant surprise que curieuse.

– Je crois que tu as piqué la curiosité de ma soumise.

– Désolé, j'ai omis quelques détails, je crois. Elle était fière de son effet de surprise. Je reprends. Deux jours après mon arrivée, j'ai rencontré mon directeur de thèse. Deux mètres, une carrure d'ourse dans le bon sens du terme et un costume parfaitement tailé, en fait tout pour tremper mes dessous d'étudiante bourrée de fantasmes. Un feeling étrange et réciproque au premier regard et le soir même, il me passait un collier de soumise.

— Ton directeur de thèse, s'étonna Camille.

– Oui, le fantasme du professeur, je suppose. En tout cas me voilà débarqué dans l'univers SM codifié et traditionnel. Ma virginitée l'amusait beaucoup, j'étais sa chose et pendant une semaine, il m'a enseigné mon rôle, et me demandait ce que je voulais. Je me rappelle lui avoir dit, "Je veux tout explorer". J'ai reçu un contrat détaillent tout et stipulant la perte de ma liberté pour lui. Et il me fit comprendre que ma première pénétration avec son pénis sera une sodomie. Ça me faisait peur, mais ça m'excitait énormément. J'étais fait pour ce monde, je me disais. Le reste de la semaine fut concentré à mon entrainement de soumise et pour la sodomie avec des plug anneaux. Voilà pour le contexte.

– Pas froid aux yeux, dis donc l'étudiante, s'exclama Camille, n'en perdant pas une miette et aucune goute de champagne.

– Je crois que j'avais une volonté de sortie de la petite étudiante frêle est innocente que tout le monde voyait. Ainsi me voila à la fameuse soirée, avec deux autre domina et leurs soumis respectifs. Et là, le déclic. Leurs soumis rangeaient leurs manteaux, apportaient à boire, il faisait absolument tout. Je voulais être comme eu. Je trouvais ça excitant cette soumission. Mais pour le moment, j'étais l'attraction de la soirée, entièrement nue avec juste mon collier de soumise. D'ailleurs Camille n'en a pas ?

– Oui, on a appris cette histoire de collier que récemment dans le milieu SM, disons que son collier, c'est sa chatte complètement épilée.

– Original et excitant, j'adore votre approche personnelle du Sm.

Le serveur enleva l'entrée sans même prêter attention à la discussion ou jouait très bien le fait de ne rien entendre.

– Je vais faire un tour aux toilettes, le champagne, dit Camille en pointent sa flute vide. Enfin si c'est possible maître.

– Oui, tout à fait, le temps d'attendre le plat principal et là suit de l'histoire.

– Je t'accompagne moi aussi, le champagne se fait pressent.

C'est moi qui bois une bière et j'ai même pas envie d'aller aux toilettes. Un mystère. Au moins ça me laisse le temps de vous parler du hachis parmentier. Non mais des patates et de la viande, c'est simple. Mais ici, c'est genre une œuvre d'art, comment ils font pour faire en sorte qu'un plat aussi simple devienne aussi bon, c'est de la magie pour moi. Entre-temps, , j'ai commandé un petit ravitaillement de bière, car elles ont dû se perdre. Les voilà qui revenait tout sourire. Le plat chaud les attendaient. Camille s'assoit sur sa chaise, tendit qu'Adeline se plaça derrière moi.

– On s'est mis d'accord avec votre soumise qu'il était injuste que seul Camille et eu le droit de sentir mes odeurs intimes. On a donc équilibré la situation, je suis juste directement allé à la source, et j'ai peut-être un peu gouté.

– Fais-moi gouter sur tes lèvres alors.

Adeline m'embrassa devant le regard de Camille. Clairement, elle n'avait pas gouté Camille du bout des lèvres, je connais le goût de la cyprine de Camille par cœur. Puis, elle retourna s'assoir. Camille fit un sourire qui en dit long.

– C'est extrêmement humiliant et excitant, je ne sais pas trop quoi en penser, mais j'ai envié de savoir jusqu'à où peu aller ce sentiment contradictoire. Et elle fit signe de vouloir de nouveau du champagne. Continue donc ton histoire, je suis curieuse.

– Oh oui bien sûr, j'étais ainsi une bête de foire et les deux domina qui m'examinait et parlaient comme si je n'étais pas là. "Jeune et fraiche, manque un peu de poitrine, les fesse mérite du sport, une légère négligence sur la pilosité intime". Elle me faisait prendre toute sorte de position pour m'examiner. Pencher, à quatre pattes, "oula comme c'est serré, il y en a une qui va hurler". Pour finir allongée jambe écarter pour examiner mon sexe. "Jolie lèvre intime, on voit que des sextoys sont passés par là, un peu de cellulite étrange pour son âge, elle mouille comme une chienne" je me rappelle de leur invective, c'était terriblement humiliant. Cela a duré plus d'une heure, mon maitre me présentait et elle critiquait.

– Je pense que je serais parti en courant très vite, dit Camille en riant.

– Beaucoup de choses m'ont traversé l'esprit, mais une partie de moi me disait que j'étais bien là, c'est ce que je voulais et une autre me disait de fuir en effet. Je suis resté et la domina avait raison, le membre de mon maitre m'a fait hurler face à ces deux femmes au large sourire. C'était douloureusement agréable, malgré la préparation. C'était donc ça, j'aimais être soumise et non propriétaire de mon plaisir. Je ne crois pas avoir ressenti une telle humiliation après, pas aussi forte.

– Un début dans la sexualité des plus insolites en effet, merci pour l'histoire.

– Avec plaisir, monsieur.

– Une façon des plus agréable de faire connaissance en tout cas Adeline. Des questions Soumise ?

– Pas spécialement, je suis juste ravie de cette rencontre et me sens en confiance pour que tu sois celle qui m'humilie.

– Merci du compliment, tout aussi ravie de cette rencontre.

– Il ne nous reste plus qu'à jouer du coup, je pris une grande gorgée de bière. Une question me vient, Soumise, as-tu expliqué ce qu'il manquait à la culotte d'Adeline hier vu le temps que vous avez passé aux toilettes ?

– Non maitre.

– Dans cas, explique-lui en détail.

– Avec plaisir maitre, vois-tu Aldine, hier ta culotte, était proche de la perfection pour mon maitre à un détail près. Ta transpiration intime était forte sans prendre le dessus sur ta cyprine abondante. Mais il manquait un détail. Camille glissa ses mains sous la table et enleva sa culotte et la tendit à Adeline après avoir vérifié que le serveur n'était pas là. Essai de trouver

Adeline attrapa le tissu, le porta à son nez.

– Transpiration et cyprine et un petit quelque chose en effet. Une odeur un peu plus forte. Possiblement des odeurs liées à une masturbation ?

– Perdues Adeline, suis-moi dans les toilettes et rend sa culotte à ma soumise.Oh et Soumise, mets tes écouteurs, je vais t'appeler, je ne voudrais pas que tu ne saches pas ce que je fait dans ton dos.

Elle attrape dans son sac à main les écouteur et reçu mon appel. Mon téléphone en haut-parleur pour être sûr qu'elle entende bien ce qui se passe.

On se dirigea avec Adeline vers les salles d'eau immense de ce restaurant. On entra et ferma derrière. N'allez pas me faire croire que ce n'est pas la raison première de leur taille disproportionnée !

– Une touche d'urine, l'ingrédient secret, quelque goute seulement. En sous-vêtement s'il te plait.

Elle fit glisser les deux bretelles et se retrouva en culotte, elle n'avait effectivement pas de soutien-gorge.

– Je te laisse une minute pour finir ta culotte.

Elle se dirigea dans une cabine et ferma la porte et il ne lui fallut que quelques instants avant de ressortir.

– Assois-toi sur le lavabo et écarte les jambes.

Elle s'exécuta une démarche du plus suggestif, faisant claquer ses talons, elle s'assit sur le lavabo et écarta ses jambes, ne laissant que le fin tissu de sa culotte pour cacher son sexe. Je m'approchais et posais mes mains sur ses cuisses, me mis à genoux et engouffra mon visage sur sa culotte, la sentie, la lécha.

Elle gémit, plus pour le téléphone à mon avis. Je profitais de la situation. Un nouveau corps, de nouvelle odeur, une nouvelle soumise. Je serais resté ici des heures si je le pouvais. Cette décharge de phéromone, d'effluves, un plaisir que je ne me cachais plus depuis longtemps, j'avais appris à apprécier ce mélange contradictoire d'odeur forte et d'intimer. Les pourtours de son sexe dessinaient sous les coups de langue sur le tissu. Ce même tissu incapable d'absorber l'excitation d'Adeline. C'était un moment suspendu, mon esprit vagabondait entre le jeu avec Camille, l'instant présent et les légers gémissements d'Adeline.

Puis-je me suis relevé, le visage tout aussi moite que le textile de sa culotte

– Je me garde la surprise de ton sexe et ton cul pour quand ma soumise te regardera impuissante.

– À votre bon vouloir, monsieur.

– Habille-toi, on ne va pas laisser ma soumise trop longtemps seul.

On ressortit des toilettes, Camille nous attendait avec les desserts, elle enlevait les écouteurs de ses oreilles.

– Les consigne, on était passé.

Par contre, il faut parler de leur dessert, non mais c'est une tuerie leur tiramisu, pourquoi la portion est si petite, j'en veux plus ! Enfin bref, la soirée se finit des plus tranquillement et nous retournons à nos voitures. Serte, nous ne pouvions conduire, mais le restaurant a un service des plus pratiques, un chauffeur qui nous ramenait chez nous dans notre propre voiture. Au vu de l'addition, les flute de champagne ont bien aidé, le service fut gracieusement offert.

Adeline partit dans sa voiture conduit par un autre chauffeur en première, le rendez-vous fut pris pour ce samedi soir à la maison.

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